Interactivité avec le Nexus des Shaktis John Lash Traduction de Dominique Guillet Télécharger l'essai en PDF avec les illustrations Il se peut que les lecteurs se demandent pourquoi j'utilise les termes Shaktis et Dakinis de façon presque interchangeable. Pourquoi n'appelais-je pas simplement le Nexus des Shaktis, modifié dans ma version de dix à dix-huit composants, le Nexus des Dakinis? Et bien, si vous le souhaitez, vous pouvez l'appeler ainsi. Le Nexus des Dakinis et le Nexus des Shaktis sont deux appellations pour la même entité mais il existe certains raisons d'utiliser ces deux expressions principalement parce que le Nexus des Shaktis possède une connotation plus expansive. Permettez-moi de développer quelque peu ce sujet avant de procéder vers une excursion du Nexus. Shakti et Sophia Dans Pas en Son Image, j'ai souligné que le Tantra Hindou est on ne peut plus clair quant au statut duel de la déesse de la Terre, la Sophia Gnostique. Il affirme qu'elle existe simultanément sous deux formes la luminosité torrentielle du corps de substance primordiale de la Déesse, constitué de Lumière Organique, et son corps planétaire, la Terre, constitué de la biosphère et de la planète solide. “Shakti, qui est en Elle-même une pure Conscience de Béatitude, est également la Mère de la Nature et elle est la Nature même dans le jeu créatif de sa pensée”. Sir John Woodroffe. The Garland of Letters. Shakti-Sophia est à la fois la Mère de la Nature corps de substance primordiale de la Lumière Organique et la Nature elle-même la planète sensorielle, Gaïa. Shakti est un nom pour le Divin Féminin qui se manifeste comme la matrice de forces génératrices qui engendrent et soutiennent le monde naturel. La racine Sanscrite shak- “être puissant” se trouve également dans la Shekinah, un nom Hébreux pour la présence de la divinité féminine qui fut excisée textuellement de la religion Judaïque. C'est la racine de mots tels que sacré, sacerdotal, sacrement et sacrifice. Les dénominations composées Gaïa-Shakti et Shakti-Sophia peuvent aider à la mise en valeur des parallèles clairs et consistants entre le mysticisme de la Déesse de l'Asie et celui de l'Occident. Pour les Tantrikas, il n'y a rien qui puisse suggérer une quelconque abstraction ou aliénation dans l'agence cosmique appelée Shakti. Dans son ouvrage The Garland of Letters, Woodroffe cite un aphorisme Tantrique convaincant “Toutes choses existent en Elle qui est de la nature du sentiment dans une masse homogène”. Shakti est le courant sensuel omniprésent de manifestation émotionnelle d'être pur dans un mental et une forme sensibles. C'est un courant ressenti qui émerge dans la quiétude absolue de la conscience de contemplation immuable, Shiva. L'expression Nexus de Shaktis est valable parce qu'elle attire l'attention sur le fait que le courant ressenti qui soutient l'univers matériel, bien qu'omniprésent, assume réellement une configuration spécifique et distincte. Cette image rappelle la “bande d'émanations” dans l'explication du sorcier présentée par Don Juan à Castaneda. La cosmologie des Tantras Hindous concorde magnifiquement avec la Gnose Levantine mais les enseignements Tantriques ajoutent un point supplémentaire lorsqu'ils expliquent comment Shakti-Sophia pourrait se métamorphoser en la Terre et rester cependant ce qu'elle est en termes cosmiques. “Dans son mouvement de création, le Grand Pouvoir, Megale Dynamis, des Gnostiques émerge des profondeurs de l'Etre et devient Mental et Matière tout en demeurant ce qu'Elle était à jamais”. Ibidem. Cette assertion résume le Mythos de Sophia et confirme que Shakti-Sophia, le Divin Féminin, n'est pas une entité éloignée et séparée de ce monde mais elle est la divinité lumineuse immanente au sein du monde naturel. Dans le mythe Gnostique, l'Eon Sophia se transforme en la Terre, se métamorphosant dans les éléments physiques de la planète solide, sécrétant les éléments solides, fluides et aériens de l'atmosphère à partir de sa propre substance, la Lumière Organique. “Cette puissance primordiale Adya-Shakti, en tant que sujet de révérence, est la Grande Mère Magna Mater de toutes choses naturelles Natura Naturans et est la Nature elle-même Natura Naturata”. Woodroffe. Shakti and Shakta. Ainsi, la valeur de Shakti est dans son amplitude cosmologique combinée avec l'assertion de sa présence matérielle et sensuelle. Dakini, lorsqu'on l'applique au Nexus des Shakti, fait référence à une différenciation élégante, ou facette, du Divin Féminin dans sa modalité planétaire ou Gaïenne. Les dix-huit Dakinis du Nexus sont des facettes de la Shakti qui est Sophia dans son statut cosmique, supra-planétaire, et la présence vivante de Gaïa, également. Le Nexus est en fait une éruption de courants dans l'atmosphère de la Terre - telle est mon observation fondée sur une expérimentation avec les plantes psychoactives. Les Dakinis sont des images animées qui parcourent ces courants et nous permettent de les identifier et d'interagir avec elles. Vajravahari est le “visage” ou la facette d'un courant, Shodashi est le “visage” ou la facette d'un autre courant, et ainsi de suite. Chaque courant possède une fréquence particulière, une signature, matrika “lettre, nom de code” en Sanscrit. De par sa personnalité et son intention, son sujet et son style, chacune de ces Dakinis incarne une veine spécifique d'expression Gaïenne, incluant une animation mentale et émotionnelle. Etre interactif avec les Dakinis Gaïennes, c'est, tout d'abord, recevoir et exprimer leurs émanations émotionnelles et mentales caractéristiques c'est capter leur longueur d'onde. Toute l'Affaire Dans tous ces essais, je donne une approche du Nexus des Shaktis à partir d'angles divers afin de présenter une vision fluide et ouverte. Dans ce présent essai, je souhaite décrire la structure du Nexus et en décliner les composantes, toute la guilde des Dakinis. Après avoir déterminé que les dix Mahavidyas constituaient le coeur d'une configuration plus complexe, je suis arrivé à un total de dix-huit Dakinis, déclinées comme suit10 Mahavidyas, Déesses Hindoues 5 Divinités Tibétaines considérées comme des Bouddhas Féminins et des Dakinis de Sagesse 1 Gardienne Dangereuse du Tantra Tibétain 1 Bouddha Féminin du Bouddhisme Mahayana 1 Dakini Secrète Les dix Mahavidyas ont déjà été nommées. Les voici de nouveau avec quelques caractéristiques supplémentaires1. Kali alias Mahakali, Kali Ma, la tête du groupe 2. Tara qui nous emmène dans la sphère de la libération 3. Shodashi alias Sundari, appelée “la belle” 4. Bhuvaneshvari la déesse des formes terrestres bhu=terre 5. Chinnamasta la déesse qui se tranche la tête 6. Bhaivari “la terrible” qui annihile notre notion du temps 7. Dhumavati “la veuve” qui inverse la mauvaise fortune 8. Bagala alias Bagalamukti , la déesse “à la tête de grue” 9. Matangi “la hors-caste”, la maîtresse des animaux de pouvoir 10. Kamala la déesse de l'amour et du désir, qui nous embellit Chaque rencontre avec les Mahavidyas nous donne l'opportunité de connaître plus de détails sur leurs pouvoirs et sur leurs traits individuels. Chacune possède son propre mantra formule sonique et son propre yantra symbole géométrique. Cela prend un peu de temps pour les connaître. Au cours de cette découverte, il se peut que vous vous sentiez attiré par l'une plus que les autres. Vous ressentez des affinités, çà et là , vous saisissez une profonde résonnance. Vous vous identifiez. Les Mahavidyas possèdent une façon de s'attacher à la psyché de ceux qui deviennent leurs dévots. En sus des dix déesses Hindoues, nous avons un groupe de cinq déesses dans la classe des Dakinis de Sagesse Tibétaines et des Bouddhas Féminins. Ce sont 11. Naimatya “dont le corps est le ciel”. Bouddha Féminin12. Vajravarahi “la Truie Adamantine”, une révélatrice puissante. Dakini de Sagesse13. Kurukulla, la maîtresse de l'enchantement et de la sorcellerie. Dakini de Sagesse14. Parnashavari, “la Dame au Vêtement de Feuille”, une divinité shamanique. Bouddha Féminin15. Visvamata, “la Mère Diversifiée”. Bouddha Féminin L'ouvrage de Greg Mullin “Female Buddhas” m'a beaucoup aidé à discerner toutes ces entités qui flottaient erratiquement dans mon imagination depuis de nombreuses années. Ses descriptions colorées m'ont permis de les resituer dans le Nexus étendu, en relation avec le Zodiaque Tantrique. Ces cinq Dakinis forment un groupe distinct qui peut être corrélé à certains éléments dans le Bouddhisme, particulièrement les cinq skandas et les cinq éléments terre, eau, air, feu et akasha ou éther mais je suis très prudent avec de telles associations ainsi que je l'ai déjà souligné. Elles font courir le risque de s'égarer dans l'artificialité et de s'éloigner de la nature fluide et atypique de ces Dakinis. Ce ne sont pas des filles à épingler et à étiqueter et ce n'est d'ailleurs pas conseillé de le tenter... J'estime, cependant, que le “pentagramme mystique” de deux Dakinis et de trois Bouddhas Féminins est hautement suggestif à certains égards, et invite à plus de recherches en état de conscience élevé. Après cette unité très cohérente de cinq dakinis, nous avons une paire spéciale, une Dangereuse Protectrice et un Bouddha Féminin unique16. Durtro Lhamo, la patronne et la protectrice des tertons17. Prajnaparamita, la Déesse de la Sagesse suprême du Mahayana. Les Protecteurs Dangereux appartiennent à une classe de divinités Tibétaines dont le rôle est la défense et la protection, considérées traditionnellement. Puis-je oser demander ce qui est à protéger et à défendre? La vérité ou la version favorite de quelqu'un. Nous verrons cela plus tard. Dans la légende de l'introduction du Bouddhisme dans le Tibet, Padmasambhava convertit les démons locaux en protecteurs du nouveau message du Bouddhisme. Qui adhère à cette histoire charmante? Pas moi. Je suis profondément intéressé par la nature et l'activité des Dangereux Protecteurs mais pas dans la ligne des assertions traditionnelles. L'insertion de Durtro Lhamo, dans le Nexus des Dakinis, est peut-être quelque peu déconcertante. Afin de comprendre cela, il me paraît bénéfique de préciser que les tertons importent à Gaïa et leur protection n'est sans doute pas déplacée parmi les activités du Nexus. Les tertons sont des shamans qui découvrent des trésors cachés de diverses sortes, mais principalement des trésors de connaissances et de pratiques rituelles. Les termas peuvent inclure des enseignements philosophiques sur la nature du vide mais, le plus souvent, ils concernent des actions rituelles telles que la divination, l'élaboration de charmes, et des agressions magiques, y compris l'intention de tuer. Je suspecte que l'insertion de Durtro Lhamo dans le Nexus puisse avoir quelque chose à voir avec la “contre-violence” et l'action rituelle juste - à savoir l'utilisation de l'action rituelle à l'encontre des perpétrateurs, des menteurs et des manipulateurs qui ne peuvent pas être défaits ou dissuadés par des moyens ordinaires. En association étrange avec Durtro Lhamo, nous avons Prajnaparamita, le Bouddha de “la Vision Suprême”, une représentation féminine du mental illuminé dans le Bouddhisme Mahayana. Cette appellation est généralement traduite par “Perfection de Sagesse”. Traditionnellement, ce personnage représente l'épitome des enseignements Bouddhistes. Miranda Shaw l'appelle “la mère lumineuse de la sagesse parfaite” et, devinez quoi, la “Sophia Bouddhiste”. Sa sagesse est la “vision claire et sereine de la sagesse non-duelle”. Ce serait peu aisé de trouver une autre image, dans tout l'art Bouddhiste, qui résume mieux les enseignements sublimes du Bouddhisme. Les érudits, néanmoins, ont un problème avec Prajnaparamita. Elle apparaît avoir émergé soudainement, et sans origine connue, dans la religion Mahayana. Des experts, tel que Edward Conze, la considérèrent comme “une 'irruption', dans le Bouddhisme, des déesses mères Paléolithiques et Dravidiennes.” Shaw se demande comment expliquer “la soudaine transformation de la terre mère fertile et chtonique en la mère de la sagesse métaphysiquement sublime”. Buddhist Goddesses of India. Comment, en effet, expliquer l'image d'une divinité terrestre féminine pour représenter les constructions, propres à la mentalité masculine, du système défini paternellement qu'est la philosophie Mahayana? Shaw n'explique pas “le bouleversement révolutionnaire dans la conscience Bouddhiste” signalé par l'émergence du genre de discours propre à la Prajnaparamita mais je m'aventurerai à dire que la production des principaux textes, dans ce genre, entre 300 et 500 EC, correspond à l'insémination du Bouddhisme par le Gnosticisme, durant les premiers siècles de la diaspora Gnostique. Prajnaparamita est en effet la Sophia Bouddhiste et elle est peut-être la preuve d'une transposition inter-culturelle de Sophia dans le Mahayana. On pourrait en dire autant de l'idéal du Bodhisattva qui émergea aux alentours de 150 EC c'est à dire la transposition du phoster Gnostique, ou révélateur, dans le Bouddhisme Mahayana. Shaw écrit que ce Bouddha Féminin, souvent dépeinte avec un ouvrage, est “l'instructrice ultime, l'instructrice de ceux qui sont en quête de la vision libératrice”. En tant que telle, elle refléterait clairement la présence humaine des telestai Gnostiques qui étaient les éducateurs de l'ancien monde, bien qu'ils n'enseignaient pas exclusivement la libération. Il existe apparemment une subtilité quant au rôle de Prajnaparamita dans le Nexus des Shaktis. Elle apparaît être la femme en première ligne ou en remplacement d'une autre dakini, tapie dans l'arrière scène. Cette autre dakini, à demi-cachée, est appelée - suivez-moi bien - Suryacandrasiddhi, “accomplie comme les pouvoirs du soleil et de la lune”. Son nom Tibétain est Pema Kethang. Elle est également appelée Guhyajnana “Sagesse Secrète” et Lekyi Wangmo “Puissante Dame”. Cette dakini est extrêmement célèbre dans la tradition Tibétaine, parce qu'elle est connue pour avoir été la première initiatrice de Padmasambhava, le fondateur du Vajrayana. Je suis en train d'investiguer la configuration particulière du canal 17. Pour l'instant, je comprend que la Dakini de la Sagesse Secrète confère des enseignements spécifiques à ceux qui viennent vers elle d'abord par l'entremise de la Prajnaparamita. En d'autres mots, Prajnaparamita est une source d'enseignements généraux au sujet de la compassion, en cohérence avec son rôle traditionnel dans le Bouddhisme Mahayana mais la Dakini de la Sagesse Secrète représente une veine plus profonde d'illumination sur la compassion - incluant ce que les érudits appellent “des visions transgressives”, à savoir des conceptions qui vont à l'encontre de la norme et qui défient les principes éthiques ordinaires. A cet égard, la Dakini de la Sagesse Secrète pourrait être parfaitement associée à la Protectrice Dangereuse, Durtro Lhamo, dont les pouvoirs de protection incluent l'agression magique et d'autres pouvoirs qui soulèvent des questions éthiques. Je ne liste par Prajnaparamita et Suryacandrasiddhi comme deux dakinis, 17 et 18, parce qu'elles semblent fonctionner comme un canal avec deux fréquences interchangeables. On en reparlera. Canal 18 Nous arrivons finalement à la dernière dakini du Nexus étendu des Shaktis18. La Dakini Non Nommée. Les Dakinis Gaïennes, en général, représentent la source naturelle d'une activité de mental subliminal enraciné dans la matrice planétaire. Leurs “fréquences” sont les voies de transmission de l'intelligence Gaïenne dans la sphère humaine, mais d'une manière particulière, c'est à dire avec une intention spécifique. Les Dakinis du Nexus des Shaktis sont des canaux de transmission dans le mental de Gaïa. Il existe sûrement une infinité de tels canaux car le mental de Gaïa est l'intelligence vivante de la nature qui communique avec l'humanité par une myriade de voies. Par exemple, les shamans ayahuasqueros du Pérou reconnaissent une pléthore d'esprits qui animent la forêt et qui leur parlent, soit par l'entremise de plantes ou d'animaux, soit au travers d'entités visionnaires incluant les grands serpents lumineux tels que Sachamama. L'Homme Vert de la tradition Européenne est un autre exemple d'un esprit de forêt qui représente le mental Gaïen en communication avec l'humanité. Les Dakinis du Nexus des Shaktis présentent une expression totalement unique de l'intelligence Gaïenne qui est distincte de toutes les autres manifestations locales et telluriques. Cette “console” de dix-huit se consacre à une seule finalité spécifique. Les canaux de Dakinis sont d'amplitude planétaire, ils ne sont pas restreints à un lieu ou à un écosystème particuliers. Leur champ de transmission est réellement global, car ce sont les canaux au travers desquels Gaïa reconnaît et guide son rêve lucide. Considérez cette analogie une femme solitaire, une artiste très célèbre donne une représentation dans un vaste théâtre. Le théâtre est vide mais il y a dix-huit caméras qui sont placées tout autour pour filmer ce spectacle. Imaginez maintenant que vous vous trouvez dans une pièce en dehors du théâtre, observant dix-huit écrans qui montrent la représentation de la femme artiste sur scène sous divers angles et à des distances différentes, de près et de loin. En observant à tour de rôle les dix-huit écrans, vous pouvez en retirer une vision générale de la représentation qui a lieu dans le théâtre vide. Imaginez également qu'il y ait une caméra braquée sur vous, juste une seule. L'écran pour cette caméra se trouve dans le théâtre où l'artiste est en spectacle. Grâce à cet écran, elle peut vous observer observant son spectacle et même communiquer avec vous en parlant vers l'écran. La configuration de dix-huit caméras pour l'artiste sur scène et d'une seule pour vous-même est appropriée pour la communication et l'interactivité entre vous et l'artiste. Vous pourriez, par exemple, faire des commentaires sur le spectacle ou proposer des choses à réaliser, des modifications de ses actions. L'artiste en spectacle pourrait y réagir ou bien vous dire des choses à faire vous permettant de vous impliquer dans son spectacle ou bien vous permettant de suivre ce qu'elle fait et pense avec une compréhension claire et simultanée de tous ses faits et gestes. Imaginez maintenant qu'une des dix-huit caméras dans le théâtre vide soit toujours braquée sur le visage de l'artiste. Elle suit ses expressions et enregistre ses paroles, continuellement. Il en est de même de la seule caméra qui vous filme, toujours sur votre visage, ce qui donne à l'artiste un accès direct à votre visage et à votre voix sur l'écran du théâtre dans lequel elle se trouve. Une caméra parmi les dix-huit sur son visage, une caméra sur le vôtre, avec les écrans correspondants l'installation optimale pour une communication et une inter-action à deux voies. Reprenons cette analogie avec la Dakini Sans Nom. La caméra sur le visage de l'artiste est le canal 18 la Dakini qui ouvre l'attention de Gaïa à l'accès humain. La caméra sur votre visage est le canal d'accès direct de Gaïa à votre attention, la vision complémentaire. L'écran qui montre votre visage à l'artiste sur scène est de la “transmission directe” vers Gaïa. Vous voyez le canal 18 sur le 18 ème écran mais attaché à cet écran se trouve la caméra qui transmet votre image à Gaïa. Le canal 18 est l'accès à deux voies entre un témoin humain du rêve lucide de Gaïa et Gaïa comme elle se reconnaît dans le rêve et incarne le rêve. Selon mes instructions, le canal 18 sera ouvert à l'accès global le 26 janvier 2009. Il s'ouvre avec le dévoilement du nom de la Dakini 18. Tous ceux qui invoqueront Gaïa par ce nom seront capables d'activer ce canal unique et de devenir interactif dans le rêve lucide de Gaïa. Gaïa peut être appelée de nombreux noms Prithivi, Sthavara, Déméter, la Grande Mère, et beaucoup d'autres mais la question la plus charmante est la suivante à quel nom va-t-elle répondre? Afin d'attirer son attention, il est nécessaire d'appeler Gaïa par un nom auquel elle répondra, le nom qu'elle se donne à elle-même, son identité dans le rêve lucide. Le nom de la Dakini 18 est le nom auquel Gaïa va répondre. C'est le nom d'invocation afin d'obtenir son attention connectée à votre attention. Je libérerai ce nom sur le site à minuit le 26 janvier Lash. 28 novembre 2009. Andalousie. Dominique Guillet.AccueilEspace Bouddhiste Culture Documentaire « Dakinis, le féminin de la sagesse » sur Planète. Espace Bouddhiste; Culture; Documentaire « Dakinis, le féminin de la sagesse » sur Planète. By. Sophie - 13 juin 2013. 20. 7. Facebook. Twitter. Pinterest. WhatsApp Dans ce documentaire, l'actrice française Véronique Jannot explore l'Inde et le Népal à la recherche des 'Dakinis', un concept flou pour les Occidentaux mêlant sagesse et féminité. Elle met en lumière le principe féminin du bouddhisme à travers le portrait de femmes notables telles que la soeur du Dalaï-Lama. Une quête initiatique dans des paysages splendides est parsemée de rencontres avec des êtres tout à fait exceptionnels. Le principe Dakini n'appartient pas qu'aux femmes, de même que le principe masculin n'appartient pas qu'aux hommes. Plus un être devient ouvert et réceptif, plus il se rapproche de ce que l'on appelle ' l'être de sagesse Dakini '. Kandro Tsöring Chodron, éminente Dakini, qui fut la compagne spirituelle d'un des plus grands maitres bouddhistes de tous les temps , Jetsun Pema qui a consacré sa vie au TCV Tibetan children village afin d'éduquer ceux que le Dalai Lama appelle ' les graines d'avenir du Tibet ', Ama Adhe, enfermée dans les prisons chinoises pendant vingt sept ans, Dominique Marchal , première femme pilote commerciale, qui découvrit le bouddhisme tardivement et s'engagea dans l'humanitaire. Des portraits de femmes aussi différents qu'émouvants. Avec la complicité de son guide spirituel, Sogyal Rinpoche, auteur de l'ouvrage ' le livre tibétain de la vie et de la mort ', Véronique Jannot nous emmène à la rencontre de ces femmes aux destins hors du commun. ' Les rencontrer, les écouter, est un moment inoubliable. En les quittant on se sent grandis, avec le sentiment d'avoir reçu un cadeau de la vie... ' - Véronique partie des bénéfices de la vente de ce coffret est reversée à l'association Graines d'Avenir, qui soutient les enfants tibétains en exil. Dakinis le féminin de la sagesse-Dakinis, le féminin de la sagesse. Catalogue des vidéos à la demande. Accès Editeurs Và D. Contact. Rechercher un film . Tous les formats Tous les formats; Court-métrage; Long-métrage; Série Tv; Rechercher par : titre de film, réalisateur, acteurs, année de production. Recherche Avancée . Accueil > Ma Recherche > Dakinis, le féminin de la
Auteurs Attila et Aude, le 28 avril 2007 Article en PDF Nous voulons partager avec vous le récit d’un appel aux Dakinis, que nous avons pratiqué au Cercle d'occultisme d'Aether. Les Dakinis sont des déités tantriques féminines issues de cultes primitifs chamaniques antérieurs au bouddhisme. Reliées aux cultes de Durga, de Kali ou de Shiva en Inde, elles sont souvent représentées sous un aspect terrible ou sauvage car elles dévorent notre ego, tout ce qui est périssable et limité en nous. Les Dakinis sont des symboles de sagesse, des guides et des gardiennes de la voie tantrique. Elles assistent le pratiquant sincère sur son chemin vers l’Éveil, en lui montrant les faiblesses qu’il doit surmonter et en l’aidant à retrouver sa nature réelle, qui est divine et illimitée. Voici le récit de nos ressentis au cours de cette pratique qui leur était dédiée. Nous nous asseyons en cercle, par terre, et plaçons notre chaudron au milieu de nous. Nous y disposons un bâtonnet d’encens allumé. Notre chaudron est un instrument magique que nous avons consacré à contenir et préserver les énergies. C’est un réservoir qui nous permet d’avoir toujours de l’énergie à notre disposition, pour charger un objet, une personne ou un lieu. Le chaudron est un instrument très ancien, utilisé depuis longtemps dans les cultes religieux ou les pratiques ésotériques. Il est le symbole de la Mère universelle, à l’image de la coupe le Graal par exemple. C’est un symbole de réceptivité et il représente la matrice première. Ayant rendu hommage aux principes universels et aux esprits de lumière, nous commençons notre invocation par le mantra “OM”. Om est la vibration de l’énergie divine sous son aspect d’absolu ; c’est l’entièreté de tout ce qui est, ce qui a été et ce qui sera. Nous récitons ce mantra de manière calme, en prolongeant les sons ; la récitation lente et apaisée nous permet de plonger doucement dans un état méditatif. La vibration du Om nettoie notre mental et nos émotions, elle nous apporte la paix, détend notre esprit et notre cœur. En le récitant, nous perdons au fur et à mesure la sensation limitée de notre corps et nous nous dilatons. “Le chaudron est le symbole de la Mère universelle. Tout comme l’encens s’élève dans l’espace, libérons du chaudron son énergie afin qu’elle remplisse cette pièce de sa force.” Nous appelons la force de la Mère par le mantra “KLIM”, énergie vibratoire du désir de création. Klim est une force qui nous pousse vers l’avant, qui nous dynamise. Contrairement à Om qui nous apaise, Klim réveille nos forces. Autant Om calme tout notre être et vibre de sérénité, autant Klim nous stimule et rayonne dans notre cœur. Tout en répétant ce mantra, nous visualisons que le chaudron diffuse progressivement sa force dans l’espace. En récitant Klim, nous sentons chacun l’énergie universelle vibrer en nous. À chaque répétition du mantra, le chaudron étend davantage son énergie dans la pièce. La Mère prend possession de cet espace, nous donnant plus de force pour l’appel des Dakinis qui va suivre. Nous continuons à élever notre conscience et nos vibrations en récitant la série de mantras “LAM VAM RAM YAM HAM OM”. Lam est le mantra de la Terre et du muladhara chakra chakra de la base, Vam le mantra de l’Eau et du svadhisthana chakra chakra du sexe, Ram le mantra du Feu et du manipura chakra chakra du nombril, Yam le mantra de l’Air et de l’anahata chakra chakra du cœur, Ham le mantra de l’Ether et du vishuddha chakra chakra de la gorge, enfin OM est le mantra de la conscience qui est en relation avec l’ajna chakra chakra du troisième œil et le sahasrara chakra chakra du sommet de la tête. En récitant cette série de mantras, nous faisons vibrer les chakras correspondants. À chaque récitation, l’énergie circule plus intensément dans notre colonne et notre conscience s’élargit davantage. Nous entrons de plus en plus en résonance avec l’Éther. Comme la fumée de l’encens s’élève du chaudron, nos forces s’élèvent dans notre corps. “Lam Vam Ram Yam Ham Om ... Lam Vam Ram Yam Ham Om ...”. Au fur et à mesure que le courant élévateur se fait ressentir de plus en plus tangiblement, la récitation des mantras devient de plus en plus rapide et exaltée. Un courant d’énergie lumineuse et ascendante s’élève du bas de notre bassin jusqu’au sommet de la tête. Telle une rivière ou une fontaine, l’énergie monte en nous et, comme notre conscience s’accroche à ce courant, elle s’élève de même, nous portant à une certaine ivresse spirituelle. Doucement, nous ralentissons le rythme des répétitions, puis nous nous arrêtons et demeurons quelques instants dans un silence intérieur. Nous continuons ensuite en unissant la vibration de l’universalité “OM” à la vibration qui manifeste la présence de cette énergie dans chaque chose créée “HUM”. Pour fondre notre mental dans cette union, nous utilisons un mantra du bouddhisme tibétain “OM AH HUM”. “AH” est un mantra dont l’énergie est associée à la prise de conscience. Répétant ensemble le mantra “OM AH HUM”, nous cherchons à unir l’absolu à sa présence en nous, l’immuable au muable. En le récitant, nous ressentons une forme de gonflement de notre corps astral et de notre conscience. À ce niveau de l’invocation, nous sommes remplis d’énergie, et la pièce dans laquelle nous pratiquons l’est aussi. Cette partie de l’invocation sert à accentuer le lien entre l’espace qui nous environne et nous-même, à créer une plus grande communication entre l’extérieur et l’intérieur. Nous sommes maintenant prêts à appeler les Dakinis. “Hommage à vous, Dakinis. Vous que l’on nomme également Kandroma ou Yidam, hommage à vous. Hommage à vous qui volez dans l’espace de l’Éther. Vous êtes la colère et la compassion, la force et l’amour. Hommage à votre présence, en nous et en dehors de nous. Vous êtes notre sagesse et notre intelligence, nos passions et nos désirs. Ici, en ce lieu, nous vous rendons hommage.” Nous entonnons le mantra “HRIH”. Ce mantra est utilisé dans les pratiques du bouddhisme tibétain. Il synthétise le mantra “OM MANI PADME HUM”. HRIH est la vibration de l’illumination et du feu élévateur. Nous répétons ce mantra afin de saturer l’espace de sa vibration et de son énergie. Nous appelons, par ce mantra, les énergies des Dakinis à remplir cet espace. Plus le temps passe et plus nous entrons dans une sorte d’exaltation. Lorsque la vibration de nos mantras est devenue assez intense, Attila qui dirige cette pratique accompagne les mantras par le battement du tambour. Cet instrument a un son profond qui renforce l’énergie appelée. Nous avons décidé de l’utiliser dans cette pratique car les Dakinis étaient souvent appelées au son du tambour dans le passé. Nous avons d’ailleurs tous ressenti durant l'invocation le lien intense existant entre les Dakinis et le son. Les battements chamaniques du tambour et les mantras nous plongent dans un état de transe de plus en plus profond. La charge de l’atmosphère devient de plus en plus palpable, elle se densifie intensément ce qui rend les forces présentes plus perceptibles. Nous ressentons l’énergie des Dakinis comme très vibrante et très vitale. Nous ressentons ces déités tourbillonner autour de nous, une multitude d’êtres qui nous entourent et soufflent leur force en nous. Cette force donne à plusieurs d’entre nous l’envie de bouger ou de danser, de donner corps à cette vibration. D’autres voient mentalement des tourbillons de lumière serpenter entre nous, des images de fées ou de femmes volant dans les airs leur apparaissent. Nous percevons tous que les Dakinis sont autant de visages ou d’aspects de l’énergie universelle, de la Mère ou Shakti qui donne vie à toute chose. Comme il dirige la pratique, Attila se doit de ne pas se laisser emporter par les forces présentes, afin de bien maîtriser l’invocation et d’éviter qu’elle dégénère. Tandis que le groupe peut se laisser aller en transe, Attila cherche à maintenir son corps immobile, son cœur équilibré et son mental fixe. Alors que la plupart d’entre nous perçoivent les Dakinis comme tourbillonnantes et en mouvement, il les voit comme des forces féminines qui le soutiennent afin qu’il ne bouge pas. Tout en continuant l’appel des ces énergies, il peut demeurer fixe et stable sans difficulté grâce à leur appui. Il voit des esprits s’enrouler et agripper ses muscles et ses os afin qu’il demeure immobile comme un axe. “Hommage à vous, Dakinis, forces de sagesse et d’ardeur. Nous rendons hommage à votre aide, à votre présence dans notre esprit et dans ce monde.” Nous continuons à psalmodier le mantra HRIH au rythme du tambour. Naturellement, ce rythme s’accélère et s’intensifie. Par l’énergie de ces vibrations, tout notre être s’unit aux Dakinis. Plusieurs d’entre nous ressentent l’aspect dévorant des Dakinis et leur offrent tout ce qu’ils sont. Ils ressentent l’action purificatrice de ces déités qui, telles ces poissons qui dévorent les cellules mortes ou malades de notre peau, nous nettoient de tout ce qui est négatif ou superflu. Les forces qui circulent parmi nous sont intenses, presque brûlantes. La nature des Dakinis nous apparaît comme ardente et ignée. Elles sont semblables aux flammes d’un feu dévoreur, qui nous purifient en consumant les scories qui nous alourdissent. Plus ces puissances féminines nous vident de tout ce que nous croyons être, plus nous ressentons monter en nous une ivresse, un sentiment de plénitude et de joie. Leur présence réveille dans plusieurs d’entre nous la lumière de notre nature réelle. À l’ivresse du mouvement et de l’exaltation succède une phase de méditation où nous plongeons notre esprit dans la lumière paisible et joyeuse qui rayonne en nous. Nous sommes emplis de félicité et de paix. Le tambour résonne encore un certain temps à une cadence rapide puis il stoppe net, plongeant le groupe dans un état plus profond. Dans le silence, nous approfondissons chacun notre transe, écoutant les enseignements des Dakinis. Elles parlent à certains d’entre nous d’art, à d’autres de sexualité et d’énergie féminine. Elles inspirent à certains l’idée qu’elles ont des analogies avec les Furies et les Muses de la mythologie grecque. La lumière des Dakinis active nos chakras, en particulier le plexus solaire, le troisième œil et le manipura chakra qui se mettent à pulser plus fortement. Elle est si intense qu’elle nous dénude et qu’elle permet à certains d’entre nous de voir plus clair en eux. Parce qu’elle nous aide à voir au fond de nous, l’énergie des Dakinis souligne nos erreurs et nos limites, sans colère ni dureté. Grâce à leur appui, nous comprenons mieux nos erreurs passées et ce que nous devons développer en nous pour manifester plus complètement ce que nous sommes. Nous percevons certains de nos actes, de nos émotions ou de nos pensées passés comme enfantins et puérils. Les Dakinis nous rappellent à l’essentiel, sans fausse pudeur mais sans cruauté. Franches et directes, elles nous confrontent simplement à notre vérité, nous indiquant nos limites mais nous montrant aussi dans la mesure où nous sommes capables de la voir la lumière de notre être véritable, qui vibre au sein de nos écorces matérielles. Nous voyons plus nettement ce que nous sommes vraiment et ce dont nous avons besoin pour notre évolution occulte. On peut donc dire qu’une certaine illumination terme à prendre ici dans son sens relatif et non dans le sens absolu de l’illumination ultime a lieu par l’action des Dakinis. Pour terminer l’invocation aux Dakinis, nous les remercions et les renvoyons, puis nous condensons toute l’énergie de la pièce dans le chaudron. En agissant ainsi, nous récitons en même temps la suite mantrique inverse de celle que nous avons utilisée au début de la pratique “OM HAM YAM RAM VAM LAM”. Cette suite de mantras a pour effet de ramener l’énergie subtile dans la matière, de ramener l’énergie spirituelle de la Mère dans la matrice physique qu’est notre chaudron. Cela nous permet de bien ancrer dans le physique ce que nous avons compris dans la pratique. Et cela a aussi pour effet d’alléger l’atmosphère de la pièce qui devient de moins en moins lourde et oppressante. En finalité, l’invocation des Dakinis n’a laissé aucune des personnes du Cercle indifférente. Les Dakinis manifestent les forces universelles. Elles sont imbriquées en nous, elles font partie de nous-mêmes et du monde. Nous avons tous ressenti leur puissance et l’intensité de leur enseignement. Nous les avons perçues comme des forces naturelles brutes et universelles, de pures manifestations de la Mère cosmique. Elles sont toutes des visages différents de la Mère, une seule force cosmique sous différents aspects. © Copyright 2007. Aude et Attila Markus. Tous droits réservés. Si vous avez aimé cet article, vous pourriez aussi vous intéresser à ceux-ci L'identification à la Mère Méditation sur l’anahata, le chakra du coeur Méditation sur notre lumière intérieure Identification à Rudra Meditation sur la Mort
Read more "Dakinis..." Derrière ce mot ce cache tout un monde. Le principe Dakini c`est le principe féminin. Le language Dakini s`entend dans le silence, se lit dans le noir ou dans l`espace. Ouvrir cette porte, c`est accepter d`entrer dans la dimension de l`impalpable, de l`irrationnel...Le principe Dakini n`appartient pas qu`aux femmes, de même que le principe masculin n`appartient pas qu`aux hommes. Plus un être devient ouvert et réceptif, plus il se rapproche de ce que l`on appelle "l`être de sagesse Dakini".Kandro Tsöring Chodron, éminente Dakini, qui fut la compagne spirituelle d`un des plus grands maitres bouddhistes de tous les temps, Jetsun Pema qui a consacré sa vie au TCV Tibetan children village afin d`éduquer ceux que le Dalai Lama appelle "les graines d`avenir du Tibet", Ama Adhe, enfermée dans les prisons chinoises pendant vingt sept ans, Dominique Marchal, première femme pilote commerciale, qui découvrit le bouddhisme tardivement et s`engagea dans l`humanitaire. Des portraits de femmes aussi différents qu`émouvants. Avec la complicité de son guide spirituel, Sogyal Rinpoche, auteur de l`ouvrage "le livre tibétain de la vie et de la mort", Véronique Jannot nous emmène à la rencontre de ces femmes aux destins hors du commun."Les rencontrer, les écouter, est un moment inoubliable. En les quittant on se sent grandis, avec le sentiment d`avoir reçu un cadeau de la vie..."Bonus- Interview de Dominique Marchal- Interview de Jetsun Pema- Enseignement de Sogyal RinpochéCD - Musique du Documentaire
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