Séances News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Bande-annonce Séances 1 VOD Spectateurs 4,3 28313 notes dont 1630 critiques noter de voirRédiger ma critique Synopsis Avertissement des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs Les États-Unis, quelques années avant la guerre de Sécession. Solomon Northup, jeune homme noir originaire de l’État de New York, est enlevé et vendu comme esclave. Face à la cruauté d’un propriétaire de plantation de coton, Solomon se bat pour rester en vie et garder sa dignité. Regarder ce film Acheter ou louer sur CANAL VOD ARTE Boutique Location dès 3,99 € HD VIVA Location dès 2,99 € HD PremiereMax Location dès 2,99 € HD Orange Location dès 2,99 € Voir toutes les offres VODService proposé par Voir toutes les offres DVD BLU-RAY Séances Paris Bande-annonce 226 221 Interviews, making-of et extraits 9 vidéos Dernières news 74 news sur ce film Acteurs et actrices Casting complet et équipe technique Critiques Presse Elle L'Humanité La Croix Le Figaroscope Le Point Les Fiches du Cinéma Marianne Ouest France Positif Première Transfuge Télé 7 Jours 20 Minutes CinemaTeaser Ecran Large Franceinfo Culture L'Obs Le Monde Metro Paris Match Studio Ciné Live Télérama L'Obs Libération TF1 News TéléCinéObs Cahiers du Cinéma L'Express Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus. 30 articles de presse Critiques Spectateurs "12 years a slave" de Steve Mc Queen, met en lumière cette histoire vraie mais méconnue d'un homme noir américain, libre puis devenu esclave parmi ceux qui travaillaient dans les champs de coton de Louisiane... Ce témoignage révèle donc un trafic d'enlèvements plutôt édifiant qu'organisaient des individus prêts à tout pour s'enrichir ! Ce film dans la trempe des réalisations hollywoodiennes a pourtant une note bien personnelle et ... Lire plus Quand un film est unanimement salué par la critique, qu'il est donné archi-favori aux oscars, on peut légitimement rentrer dans la salle en ayant de l'espoir et en s'attendant à voir un grand film. Forcément le film n'est pas mauvais, Mcqueen est un très bon réalisateur , il sait mettre en scène son film, sait diriger ses acteurs, dont aucun ne fait une fausse note. Forcément le film est grave, lourd et l'histoire dramatique. Mais ... Lire plus Le nouveau film de Steve Macqueen a convaincu le monde entier en très peu de temps. Mais pour ma part, je n'étais pas vraiment impatient. Seulement, je me suis précipité au cinéma lorsque j'ai appris sa nomination à l'oscar du meilleur film. Pour quel résultat ? La plus grande qualité du film est sans aucun doute sa réalisation. Dépeignant comme jamais la Louisiane, Steve Mcqueen livre des plans d'une beauté stupéfiante ! Très proche ... Lire plus 1841 Mr Solomon Northup, musicien, vit à New York avec sa femme et ses deux enfants. Le violoniste est invité à Washington pour jouer de la musique. Mais il a été piégé il est séquestré puis vendu comme esclave. Le jeu des acteurs est excellent ; l'interprétation de Chiwetel Ejiofor dans le rôle de Mr Northup est magistrale. Son jeu est si réaliste, que l'on peut lire la douleur sur son visage ; il a reçu ... Lire plus 1630 Critiques Spectateurs Photos 22 Photos Secrets de tournage Adaptation et histoire vraie 12 Years a Slave est inspiré d'une histoire vraie. Il est en effet adapté des mémoires de Solomon Northup, kidnappé alors qu'il était un homme libre et soumis à l'esclavage pendant douze longues années. Retrouvailles Après Inglourious Basterds, Brad Pitt et Michael Fassbender partagent l'affiche de deux films, de façon consécutive. Ils jouent dans 12 Years a Slave et The Counselor, de Ridley Scott, qui en France est le premier des deux à sortir en salles. Collaboration 12 Years A Slave marque la troisième collaboration consécutive entre le réalisateur Steve McQueen et l'acteur Michael Fassbender. Ainsi, le comédien a jusqu'à présent joué dans tous les longs métrages du cinéaste. 22 Secrets de tournage Infos techniques Nationalité Distributeur Mars Films Récompenses 12 prix et 28 nominations Année de production 2013 Date de sortie DVD 28/05/2014 Date de sortie Blu-ray 28/05/2014 Date de sortie VOD 30/04/2016 Type de film Long-métrage Secrets de tournage 22 anecdotes Box Office France 1 696 310 entrées Budget 20 000 000 $ Langues Anglais Format production - Couleur Couleur Format audio - Format de projection - N° de Visa 138661 Si vous aimez ce film, vous pourriez aimer ... Commentaires
12Years a Slave : Peu avant la guerre de Sécession, Solomon Northup, un jeune Afro-Américain vit à New York avec sa famille, et travaille comme charpentier et violoniste.Avec "12 Years a Slave", diffusé ce soir sur France 5, Steve McQueen livre une oeuvre puissante et magistralement mise en scène, sur l'histoire authentique de Solomon Northup, Afro-Américain libre enlevé et réduit en esclavage durant 12 ans. Tobis Film Dans un mélange de honte et de culpabilité, à l’ombre des Pères Fondateurs de l’Indépendance et de la Constitution Américaine, dont douze d’entre eux faisaient travailler des esclaves dans leurs plantations, les Etats-Unis ont toujours bien du mal à évoquer le sujet de l’esclavage. Même s’il ne faut pas occulter le fait que de nombreux artistes ont préféré privilégier l'histoire de la Ségrégation et des Droits Civiques, traitée à de nombreuses reprises au cinéma, comme Mississippi Burning ou Malcolm X. Pourquoi ? Parce que la fin de l’esclavage n'a pas pour autant abouti à une égalité réelle, et qu'il a fallu attendre le début des années soixante du XXe siècle pour que cette égalité émerge, avec en point d’orgue la grande Marche vers Washington pour le travail et la liberté emmenée par Martin Luther King en 1963, et la signature du Civil Rights Act en 1964. Depuis Naissance d'une nation en 1915 de Griffith, qui donnait de l’histoire de l’esclavage une lecture fallacieuse et raciste et qui était destiné à alimenter une propagande en faveur de la politique ségrégationniste, trop peu de fictions hollywoodiennes ont témoigné de la réalité de l’esclavage aux Etats-Unis, même si les choses tendent à bouger très sensiblement sur le sujet. Sur ce point, la série Racines, diffusée en 1977, eut un impact important. Si elle n’était évidemment pas exempte de défauts, à commencer par le manque de rigueur sur certains faits ou de soucis du détail ce qui n’enlève en rien ses qualités, soit-dit en passant, elle eut de vraies vertues pédagogiques avant sa diffusion sur le petit écran, beaucoup d'Américains ignoraient encore le passé esclavagiste du pays... 12 Years a Slave, un film salutaire et historique Souvent présenté comme l’héritier de Spike Lee, le britannique Steve McQueen livre avec 12 Years a Slave, sorti en 2013 et diffusé ce soir sur France 5, un film salutaire et historique. Pour au moins deux raisons. La première il s’agit du premier film hollywoodien traitant du thème de l’esclavage réalisé par un metteur en scène noir ; fut-il non américain. La seconde McQueen offre un point de vue qui tranche radicalement avec les productions cinématographiques passées. Ici, le film épouse le point de vue de Solomon Northup, homme libre réduit à l’état d’esclave après avoir été enlevé et vendu en 1841. Le malheureux fera un récit de son calvaire dans ses mémoires ; témoignage essentiel rédigé par l’intéressé en 1853. 101 fugitifs ont publié un ouvrage sur leur esclavage aux Etats-Unis, mais seul Solomon Northup a raconté son histoire d’homme libre, puis celle de sa captivité, et celle de sa liberté recouvrée. Ci-dessous, la bande-annonce du film... Pourquoi a-t-on attendu si longtemps pour voir à Hollywood un film traiter de manière aussi juste et sensible le sujet ? "En fait, le problème est que contrairement à la pléthore de films évoquant différentes atrocités historiques comme l'Holocauste, il y a peu de films sur le sujet de l'esclavage" écrivait dans un article Salamishah Tillet, professeur associée d'études anglo-africaines à l'Université de Pennsylvanie, et désormais en poste à la Rutgers University à Newark. Et de poursuivre "mais contrairement aux films ayant pour sujet l'Holocauste, qui permettent aux spectateurs américains de comprendre les traumas du passé et les violences de masses comme phénomènes se déroulant en dehors des Etats-Unis, les films sur l'esclavage révèlent le paradoxe qui continue de nous hanter le mariage étrange entre le racisme et la liberté, sur lesquels le pays a été fondé". Avant même d'avoir lu les mémoires de Solomon Northup, qui furent à son époque un vrai succès vendu à exemplaires, Steve McQueen souhaitait déjà pouvoir réaliser un film traitant de l'esclavage et de ces Noirs livrés "illégalement" dans le Sud. Sa femme lui fit alors découvrir les mémoires de Northup. Pour lui, ce fut la révélation "J’ai été choqué et fasciné par cette histoire extraordinaire. Ça me rappelait presque Pinocchio ou un conte des frères Grimm – l’histoire de cet homme arraché aux siens et soumis à une longue succession d’épreuves, mais pour qui brille encore une lumière au bout du tunnel ... Ce récit a beaucoup plus d’ampleur que tout ce que j’ai pu lire ou voir" disait-il. "Je n’arrive pas à croire que je n’aie jamais entendu parler de ce livre. Comment est-ce possible ? La plupart des gens aux États-Unis à qui je l’ai mentionné n’en ont jamais entendu parler non plus. Pour moi, ce livre – récit incroyable d’un homme plongé dans un monde d’une inhumanité absolue – est aussi essentiel à l’histoire américaine que le Journal d’Anne Franck l’est à l’histoire européenne." Eviter les schémas simplificateurs Avec une rigueur qui force le respect, Steve McQueen évite aussi avec son film, en filigrane, les schémas simplificateurs, où par facilité sinon simplisme, on oppose les Etats du Nord et le Sud, les Etats abolitionnistes et Etats esclavagistes, avant la Guerre de Sécession. Or, souligne Henry Louis Gates Jr., universitaire et critique littéraire américain qui enseigne à Harvard et consultant sur le film, "il convient de ne pas exagérer la délimitation entre Nord et Sud. Certes, à l'époque de l'enlèvement de Northup, on comptait 13 Etats esclavagistes et 13 abolitionnistes en Amérique. Mais il ne faut pas oublier qu'avant la Guerre de Sécession, il y a toujours eu plus d'hommes noirs libres dans le Sud que dans le Nord, en dépit de l'esclavage". Chiwetel Ejiofor, extraordinaire Solomon Northup dans le film de Steve McQueen. Et d'ajouter "s'il y avait un écart majeur entre les libertés dont pouvait jouir Solomon Northup, en tant qu'homme libre à New York, et celles dont il disposait en tant qu'esclave en Louisiane, la discrimination, au Nord, était largement répandue. Dans certains Etats, des lois anti-immigration et des dispositifs raciaux préfiguraient même une époque ségrégationniste, faisant de la liberté pour les Noirs américains un mythe jusqu'aux mouvements en faveur des Droits civiques dans les années 1950-60". Pour moi, ce livre [...] est aussi essentiel à l’histoire américaine que le Journal d’Anne Franck l’est à l’histoire européenne. Steve McQueen Si les Etats-Unis ont accueilli environ Africains en provenance d'Europe, victimes de ce que l'on a appelé la Traite des Noirs, on estime que vers 1860 leurs descendants sont au nombre de 4 millions. "Vous savez, mes parents sont originaires des Caraïbes" disait Steve McQueen; "et il y a un mélange important de personnes aux Etats-Unis et en Europe qui ont beaucoup de choses en commun. Malcolm X, Sidney Poitier, Colin Powell...Tous portent cette histoire en eux. La question n'est pas de voir les choses en noir ou blanc, lorsqu'il s'agit de nationalité. C'est bien plus complexe que ça".Une Histoire effectivement complexe, cruelle et terrible à la fois, qui plonge ses racines loin dans le passé des Etats-Unis et la conscience collective, mais pas seulement. Une histoire à laquelle 12 Years A Slave apporte une salutaire et brillante contribution. Vous savez ce qu'il vous reste à faire si vous n'avez pas encore vu ce film, diffusé ce soir à 20h50 sur France 5.