Ceui ompte, ’est u’il y ait un ateau et u’il ne s’enlise pas"1. 1 Van Cutsem Violaine, « Unir parents et professionnels », NaĂźtre ou devenir handicapĂ©, Toulouse, ERES , «Connaissances de la diversité», 2005, p.174

Depuis plusieurs annĂ©es, l’analyse des caractĂ©ristiques des particuliers employeurs en situation de handicap et de leurs expĂ©riences vĂ©cues font l’objet de nombreuses productions de l’Observatoire des emplois de la famille qui, pour avoir initiĂ© et dĂ©veloppĂ© ces travaux, occupe aujourd’hui une place d’expert en la matiĂšre. Fort de la publication de plusieurs rapports d’étude, d’articles, de l’organisation d’une journĂ©e d’étude portant sur l’accompagnement Ă  domicile du handicap et de la direction de l’ouvrage collectif issu de ces contributions, l’Observatoire des emplois de la famille a Ă©tĂ© sollicitĂ© par la revue des politiques sociales et familiales pour rĂ©diger un compte-rendu de lecture qui paraitra en janvier 2019 dans le n°127. Ce compte-rendu porte sur l’ouvrage collectif intitulĂ© La parentalitĂ© Ă  l’épreuve de la maladie ou du handicap. Quel impact pour les enfants ? Il existe trop peu d’ouvrages sur l’handiparentalitĂ©, pour ne pas les saluer lorsqu’ils paraissent et cette revue de littĂ©rature scientifique mĂ©rite une attention toute particuliĂšre. Elle se prĂ©sente sous la forme d’un ouvrage collectif qui aborde de maniĂšre trĂšs documentĂ©e les incidences des handicaps et/ou pathologies parentales sur les enfants. Cet Ă©tat de l’art, qui souligne combien un accompagnement adaptĂ© de ces familles est fondamental pour leur Ă©quilibre, ne manque pas de susciter des questions notamment au regard des politiques de compensation du handicap mises en Ɠuvre aujourd’hui en France. La loi du 11 fĂ©vrier 2005 pour l’égalitĂ© des droits et des chances, la participation et la citoyennetĂ© des personnes handicapĂ©es a créé le droit Ă  la compensation, permettant aux personnes en situation de handicap d’assurer leur sĂ©curitĂ© quotidienne en organisant leur aide humaine Ă  domicile. Elle leur a Ă©galement permis de mettre en Ɠuvre leur projet de vie, inscrivant ainsi dans la loi que leur existence ne se rĂ©sumait pas Ă  la seule satisfaction des actes essentiels de la vie courante. Car si ces derniers sont nĂ©cessaires, ils ne sont pas pour autant suffisants Ă  la pleine rĂ©alisation de soi. La conduite d’un projet de vie est donc rappelĂ©e dans la loi mais, paradoxalement, la question de la parentalitĂ© effective ou projetĂ©e n’apparait pas de maniĂšre prĂ©cise dans le texte, comme si le dĂ©sir d’enfant, le projet Ă©ducatif et la vie de famille avaient Ă©tĂ© occultĂ©s par le LĂ©gislateur. Pourtant, en matiĂšre de parentalitĂ©, le bon exercice de ces fonctions par les adultes dĂ©tenteurs de l’autoritĂ© parentale est rĂ©guliĂšrement placĂ© sous la surveillance des institutions qui en contrĂŽlent le bon fonctionnement dans l’intĂ©rĂȘt de l’enfant. Par ailleurs, mĂȘme si leur handicap n’est pas compensĂ© en vue d’un meilleur exercice de leur parentalitĂ©, ces familles n’échappent pas Ă  la vigilance institutionnelle et sont Ă©galement exposĂ©es aux interventions sociales si l’empĂȘchement fonctionnel ou psychique/mental risquait d’ĂȘtre assimilĂ© Ă  un danger ou Ă  un risque de danger pour l’enfant. Et paradoxalement, les familles, loin d’ĂȘtre rassurĂ©es par une intervention sociale, peuvent la vivre comme un danger peut ĂȘtre gĂ©nĂ©rĂ© par une crainte des interventions socio-Ă©ducatives Ă  des fins de protection de l’enfant. Sans compensation financiĂšre et /ou technique permettant de mettre en Ɠuvre leur parentalitĂ©, les parents en situation de handicap se trouvent pris dans des injonctions paradoxales selon lesquelles en tant que parents responsables ils doivent faire appel Ă  des intervenants extĂ©rieurs lorsqu’ils constatent une incapacitĂ© mettant en danger leur enfant. Mais ce faisant, ils braquent les projecteurs sur une situation complexe Ă  laquelle ils ne peuvent pas remĂ©dier et risquent, en raison de cette demande d’aide, de provoquer malgrĂ© eux la mise en Ɠuvre d’une mesure de protection et potentiellement le retrait de leur enfant. Ces situations critiques sont aujourd’hui trop peu Ă©tudiĂ©es et constituent une vĂ©ritable injustice sociale vis-Ă -vis des personnes en situation en handicap. Si certaines initiatives ont vu le jour pour faire face Ă  l’absence de rĂ©ponses administratives, juridiques et institutionnelles adaptĂ©es, elles restent trop localisĂ©es pour rĂ©pondre Ă  l’ampleur des besoins.
Nousavons reçu votre lettre par l’intermĂ©diaire des Papillons blancs, et avons Ă©tĂ© sensibles Ă  votre projet et Ă  votre appel. Nous sommes donc tout Ă  fait disposĂ©s Ă  vous rencontrer pour dĂ©crire le parcours qui a menĂ© notre fils ClĂ©ment, 17
La loi prĂ©voit une protection renforcĂ©e pour les personnes considĂ©rĂ©es par nature comme vulnĂ©rables, telles les enfants, les personnes ĂągĂ©es ou les personnes souffrant de dĂ©ficiences physiques, psychiques ou mentales. Sur le plan civil, cette protection est assurĂ©e par diffĂ©rents rĂ©gimes qui s’appliquent aux personnes vulnĂ©rables et instaurent des mesures de protection. Sur le plan pĂ©nal, la vulnĂ©rabilitĂ© de la victime a des consĂ©quences importantes elle peut ĂȘtre un facteur d’aggravation de la peine ou mĂȘme constitutive d’infractions spĂ©cifiques. La protection des personnes vulnĂ©rables en droit civil Le Code civil a instaurĂ© des rĂ©gimes de protection spĂ©cifique pour les mineurs et pour les majeurs. Pour les mineurs et les jeunes majeurs La loi protĂšge les enfants qui seraient en danger ou en risque de danger. En effet, l’article 375 du Code civil Ă©nonce Si la santĂ©, la sĂ©curitĂ© ou la moralitĂ© d’un mineur non Ă©mancipĂ© sont en danger, ou si les conditions de son Ă©ducation ou de son dĂ©veloppement physique, affectif, intellectuel et social sont gravement compromises, des mesures d’assistance Ă©ducative peuvent ĂȘtre ordonnĂ©es par la justice [
] ». Par ailleurs, il est dans les mission du service dĂ©partemental de l’aide social Ă  l’enfance ASE d’apporter un soutien tant aux mineurs et Ă  leur famille, qu’aux majeurs de moins de 21 ans, Ă©prouvant des difficultĂ©s familiales, sociales et Ă©ducatives susceptibles de compromettre gravement leur Ă©quilibre. article 1° CASF» Jusqu’à 21 ans, les personnes majeures ou mineurs Ă©mancipĂ©es Ă©prouvant des difficultĂ©s d’insertion sociale faute de ressources ou d’un soutien familial suffisants. Pour les majeurs protĂ©gĂ©s Selon l’article 425 du Code civil Toute personne dans l’impossibilitĂ© de pourvoir seule Ă  ses intĂ©rĂȘts en raison d’une altĂ©ration, mĂ©dicalement constatĂ©e, soit des facultĂ©s mentales, soit de ses facultĂ©s corporelles de nature Ă  empĂȘcher l’expression de sa volontĂ© peut bĂ©nĂ©ficier d’un mesure de protection juridique [
]. » Cette mesure devra ĂȘtre proportionnĂ©e et individualisĂ©e aux intĂ©rĂȘts de la personne sauvegarde de justice, curatelle simple ou renforcĂ©e ou tutelle. Cependant, cette protection ne dĂ©possĂšde la personne protĂ©gĂ©e, ni de ses droits, ni de ses obligations elle est reconnue en droit en sa qualitĂ© de personne, et non pour sa seule vulnĂ©rabilitĂ©. Le passage du terme incapables majeurs » Ă  majeurs protĂ©gĂ©s » est l’illustration de ce changement de paradigme. La loi affirme Ă©galement que la personne protĂ©gĂ©e choisit son lieu de rĂ©sidence ; elle entretient librement des relations personnelles avec tout tiers, parent ou non ; elle a le droit d’ĂȘtre visitĂ©e et le cas Ă©chĂ©ant hĂ©bergĂ©e par celle-ci article 459-2 du Code civil. Le tuteur ou le curateur ne peut donc pas s’opposer aux relations que le majeur protĂ©gĂ© entretiendrait avec un tiers. La mesure de protection n’îte pas la possibilitĂ© de mener une vie affective et sexuelle selon ses dĂ©sirs et inclinaisons, dans la limite des capacitĂ©s de discernement La protection des personnes vulnĂ©rables en droit pĂ©nal En droit pĂ©nal, sont considĂ©rĂ©s comme particuliĂšrement vulnĂ©rables, les personnes qui ne peuvent pas se protĂ©ger en raison de leur Ăąge, de leur incapacitĂ© physique ou psychique, mais Ă©galement pour des raisons d’ordre social ou culturel. A noter que cette liste est non-exhaustive et qu’il n’y a pas de qualification systĂ©matique de l’état de vulnĂ©rabilitĂ© Ă  part pour les mineurs de moins de 15 ans cela dĂ©pend de l’apprĂ©ciation souveraine des juges du fond. Le fait de commettre un crime ou un dĂ©lit sur une personne vulnĂ©rable a pour consĂ©quence d’aggraver les peines encourues par l’auteur par exemple de 15 Ă  20 ans d’emprisonnement pour le viol. Ces faits seront Ă©galement aggravĂ©s s’ils ont Ă©tĂ© commis par des personnes ayant une autoritĂ© de droit ou de fait sur la victime, prenant ainsi en compte les pressions psychologiques ou matĂ©rielles. Le consentement Le consentement renvoie Ă  l’acquiescement, Ă  l’approbation, l’assentiment d’une personne Ă  une action ou Ă  un projet. Ce droit au consentement suppose la possibilitĂ© d’accepter, comme de refuser. Pour la Commission nationale consultative des droits de l’Homme CNCDH, dans un avis sur le consentement des personnes vulnĂ©rables rendu en avril 2015, le consentement est une manifestation de volontĂ© qui permet de porter Ă  la connaissance d’autrui sa propre volontĂ©. La loi du 5 mars 2007 relative Ă  la protection des majeurs aurait introduit un systĂšme de consentement graduĂ©. Pour les actes strictement personnels, seule la personne peut donner son accord. Pour les autres actes relatif Ă  sa personne, l’apprĂ©ciation de son discernement se fait au cas/cas article 459 Code civil Si son Ă©tat le permet, la personne protĂ©gĂ©e prend seul une dĂ©cision personnelle Ă©clairĂ©e Si son Ă©tat ne lui permet pas de prendre seul une dĂ©cision Ă©clairĂ©e, le juge peut prĂ©voir qu’il bĂ©nĂ©ficiera de l’assistance de la personne chargĂ©e de sa protection tuteur / son curateur / mandat de protection future S’il ne peut pas s’exprimer son reprĂ©sentant consent pour lui, avec l’accord du juge sauf en cas d’urgence oĂč le reprĂ©sentant prend seul la dĂ©cision » Il faut donc tenir compte du discernement et non pas de la capacitĂ©. La difficultĂ© Ă  caractĂ©riser le consentement handicap mental, psychique, Alzheimer,
 ne signifie pas que ce consentement est impossible. Ce qui touche au corps de la personne est un droit strictement personnel. La personne peut ainsi disposer de son corps comme elle l’entend, sauf si cela reprĂ©sente une mise en danger d’un mineur. L’enfant, pas plus que l’adulte, ne peut faire l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privĂ©e. Ainsi, en leur reconnaissant le droit de disposer de leur corps, les mineures ont Ă©tĂ© confirmĂ©es comme actrices de leur sexualitĂ© recours Ă  la contraception et Ă  l’IVG sans accord parentale,
. Quant Ă  la question de la majoritĂ© sexuelle », c’est un concept qui n’existe pas juridiquement. Ce qui est interdit c’est qu’un majeur ait des relations sexuelles avec un mineur de moins de 15 ans mĂȘme si c’est librement consenti. Donc, des mineurs mĂȘme de moins de 15 ans peuvent avoir ensemble des relations sexuelles librement consenties. Et, un mineur de plus de 15 ans peut avoir des relations sexuelles librement consenties avec un majeur. AcquĂ©rirla nationalitĂ© française n’est pas automatique et nĂ©cessite de faire une demande de naturalisation. Plusieurs conditions sont nĂ©cessaires pour en bĂ©nĂ©ficier, liĂ©es Ă  la rĂ©gularitĂ© de votre sĂ©jour en France, Ă  votre casier judiciaire, etc. Pour ĂȘtre naturalisĂ© français, vous devez adresser un dossier de demande Ă  une Bonjour, je suis en couple depuis 3 ans avec mon amoureux j'ai 31 ans, mon mari 46. Nous avons habitĂ© ensemble trĂšs vite. Depuis un an, nous sommes mariĂ©s. J'attends un petit bĂ©bĂ© prĂ©vu dans 4 mois. La vie est belle me direz-vous??!!?? Ben pas tant que ça. Mon mari, un homme adorable, a pris en charge son frĂšre handicapĂ© mental qui vit avec nous il vivait lĂ  bien avant moi. La cohabitation entre son frĂšre et moi n'a jamais Ă©tĂ© simple, mais depuis quelques mois, je ne le supporte plus. Mon beau-frĂšre 57 ans est mentalement handicapĂ© il a 5-6 ans d'Ăąge mental, mais aussi fortement caractĂ©riel, Ă©goĂŻste, hyperactif ... Etant devenu handicapĂ© suite Ă  une erreur mĂ©dicale, son papa s'en est toujours voulu et a donc toujours tout cĂ©dĂ© Ă  son fils. Ce qui explique son comportement actuel. Moi, je dĂ©barque avec mes gros sabots. Je suis quelqu'un de trĂšs carrĂ©, avec des principes d'Ă©ducation strictes. Mon beau-frĂšre n'a jamais appris Ă  demander les choses. Il rĂąle pour les avoir puis les obtient. Lorsqu'on ne rĂ©pond pas Ă  sa demande dans la seconde, il s'emporte, crie, se frappe... Si on mange 5 min plus tĂŽt que l'heure habituelle, c'est une crise de plus, ... Ce n'est qu'une petite partie de ce qu'il est, mais ce serait trop long Ă  expliquer. Je travaille Ă  temps partiel. Mon beau-frĂšre travaille dans un atelier pour handicapĂ©s, mais en hiver, il est systĂ©matiquement au chĂŽmage intempĂ©rie durant au moins 3 Ă  5 mois. Je suis donc amenĂ©e Ă  ĂȘtre souvent seule avec lui. Le problĂšme est que je n'ai aucune autoritĂ© sur lui. Il ne m'Ă©coute pas. Mon Ă©poux prĂ©tend que c'est pcq je crie, mais c'est ce Ă  quoi je suis arrivĂ© au fil du temps. Je ne supporte pas que l'on me tienne tĂȘte. Parfois, mon mari me dit qu'on Ă  affaire Ă  un enfant de 6 ans, mais Ă  d'autres moments, il me dit que c'est un adulte. Pour moi, un enfant de 6 ans doit se plier Ă  l'autoritĂ©. Ce que je fais ou dit, ce n'est jamais pour l'embĂȘter. C'est pour son bien, voire pour notre bien Ă  tous. Je voudrais corriger son sa non-Ă©ducation. Mais rattraper 57 ans de non-Ă©ducation, ce n'est pas aisĂ©!! Depuis que je suis enceinte, j'ai des doutes Ă©normes. Je ne veux pas que notre enfant prenne les mauvaises habitudes de mon beau-frĂšre. Et comment expliquer Ă  un enfant de bien se tenir Ă  table et manger proprement, si en face de lui, il y a un adulte qui mange comme un cochon alors qu'il sait trĂšs bien manger proprement!!, qui dit des gros mots Ă  longueur de journĂ©e, qui rĂąle dĂšs qu'il entend le mot "non", qui exige plutĂŽt que de demander... Il a toujours Ă©tĂ© clair dans l'esprit de mon Ă©poux que lorsque son frĂšre serait pensionnĂ© vers 65 ans, il serait placĂ© dans un home. Etant hyperactif, il ne saurait rester toute l'annĂ©e Ă  la maison sans ĂȘtre occupĂ©. Il y a un an, j'ai dĂ©jĂ  eu des doutes quand au fait de me marier avec mon amoureux, pcq me marier voulait dire que je m'engageait Ă  vivre comme ça encore un bout de temps. Mais je l'aime de trop, c'est l'homme de ma vie. Lorsque nous sommes tous les deux le soir, quand son frĂšre est au lit, tout est parfait. On ne se dispute quasi jamais, exceptĂ© au sujet de son frĂšre. Mais voilĂ , depuis que je suis enceinte, les doutes et les hormones me font avoir peur. Je ne suis plus certaine de pouvoir assumer ce beau-frĂšre. Mais pour mon mari, il est hors de question de choisir entre son frĂšre ou moi je ne lui ai jamais demandĂ© ça, bien que cela m'ai dĂ©jĂ  traversĂ© l'esprit!!. Il m'a dĂ©jĂ  dit que quoi qu'il arrive, si jamais un jour il Ă©tait amenĂ© Ă  choisir, il prĂ©fĂšrait vivre malheureux sans moi, que de revenir sur la parole qu'il a donnĂ©e Ă  son pĂšre dĂ©cĂ©dĂ© depuis 14 ans de s'occuper de son frĂšre. Mais je ne le supporte plus. Les conflits entre mon beau-frĂšre et moi me fatiguent, m'usent. Je ne suis pas certaine de tenir le coup, pourtant, je ne veux pas quitter mon mari, c'est une chose inconcevable, mais je me demande souvent si ce n'est pas ce vers quoi je me dirige. Quelqu'un vit-il, ou a-t-il dĂ©jĂ  vĂ©cu pareille situation? Qu'avez-vous fait? Que puis-je faire? Merci de m'avoir lue, et merci Ă  ceux et celles qui me rĂ©pondront. Lademande de mise sous tutelle ne peut intervenir qu'Ă  l'initiative de certaines personnes. Il peut s'agir : de la personne Ă  protĂ©ger elle-mĂȘme ou de la personne qui partage sa vie (Ă©poux, partenaire de Pacs ou concubin) de l'un des
DemandeL'ouverture d'une tutelle peut ĂȘtre demandĂ©e au juge des contentieux de la protection par l'une des personnes suivantes Personne Ă  protĂ©gerPersonne qui vit en couple titleContent avec la personne Ă  protĂ©gerParent ou alliĂ© titleContentPersonne entretenant avec le majeur des liens Ă©troits et stablesPersonne qui exerce dĂ©jĂ  la mesure de protection juridique curateur ou tuteurProcureur de la RĂ©publique titleContentLa mesure est proportionnĂ©e et individualisĂ©e en fonction du degrĂ© d'altĂ©ration des facultĂ©s personnelles de l' demande doit comporter les piĂšces suivantes Copie intĂ©grale de l'acte de naissance de la personne Ă  protĂ©ger, datant de moins de 3 moisCopie recto-verso de la piĂšce d'identitĂ© de la personne Ă  protĂ©gerCopie recto-verso de la piĂšce d'identitĂ© du demandeurCertificat mĂ©dical circonstanciĂ©Formulaire de demande cerfa n°15891 rempliRequĂȘte en vue d'une protection juridique d'un majeur habilitation familiale ou protection judiciaireJustificatif du lien de parentĂ© entre le requĂ©rant et la personne Ă  protĂ©ger copie de livrets de famille, du contrat de mariage, convention de Pacs etc...,Copie de la piĂšce d'identitĂ© et copie de la domiciliation de la personne dĂ©sireuse de remplir les fonctions de personne habilitĂ©eLettres des membres de la famille acceptant cette nominationSi une vente est prĂ©vue, au moins 2 avis de valeur du bien immobilierLa demande est adressĂ©e au juge des contentieux de la protection du tribunal dont dĂ©pend le lieu de rĂ©sidence du majeur Ă  de la requĂȘteLa requĂȘte titleContent comporte notamment le certificat mĂ©dical circonstanciĂ©,l'identitĂ© de la personne Ă  protĂ©ger,l'Ă©noncĂ© des faits qui indiquent la nĂ©cessitĂ© de mettre en Ɠuvre la de la personne Ă  protĂ©gerLa personne Ă  protĂ©ger est convoquĂ©e par le droit de bĂ©nĂ©ficier d'un avocat est mentionnĂ© dans l'acte de personne Ă  protĂ©ger peut Ă©galement demander au tribunal que le bĂątonnier lui dĂ©signe un avocat d'office qui intervient dans les 8 jours de sa de la personne protĂ©gĂ©e ou Ă  protĂ©gerL'audition n'est pas juge est dans l'obligation d'entendre ou d'appeler la personne Ă  protĂ©ger qui peut ĂȘtre accompagnĂ©e soit d'un avocat,soit, avec l'accord du juge, par la personne de son avis du mĂ©decin ayant Ă©tabli le certificat mĂ©dical, le juge peut dĂ©cider de ne pas entendre la personne. Sa dĂ©cision est l'attente du jugement, le juge peut placer provisoirement la personne en sauvegarde de noter la personne Ă  l'origine de la demande de protection est automatiquement du tuteurLe juge nomme un ou plusieurs tuteurs. La tutelle peut ĂȘtre divisĂ©e entre un tuteur chargĂ© de la protection de la personne par exemple, en cas de mariage et un tuteur chargĂ© de la gestion du patrimoine par exemple, pour faire la dĂ©claration fiscale.Le tuteur est choisi en prioritĂ© parmi les proches de la personne Ă  protĂ©ger. Si c'est impossible, le juge dĂ©signe un professionnel, appelĂ© mandataire judiciaire Ă  la protection des majeurs, inscrit sur une liste dressĂ©e par le juge peut aussi dĂ©signer un subrogĂ© tuteur chargĂ© notamment de surveiller les actes passĂ©s par le l'absence d'un subrogĂ© tuteur, le juge dĂ©signe un tuteur ad tuteur Ă©tablit chaque annĂ©e un compte de cas de refus de la mise en place d'une tutelle par le juge, seule la personne qui a dĂ©posĂ© la demande de mise sous tutelle peut faire personne habilitĂ©e Ă  demander la mise sous tutelle parent, alliĂ© titleContent etc. peut faire appel des autres dĂ©cisions du juge des s'exerce dans les 15 jours suivant le jugement ou la date de sa notification pour les personnes Ă  qui il est notifiĂ©. L'appel se dĂ©roule dans une cour d'appel mais il doit ĂȘtre formĂ© par dĂ©claration faite ou adressĂ©e par lettre RAR titleContent au greffe du tribunal.
Avoirun emploi lorsque l'on est handicapé, ce n'est pas facile. Le taux de chÎmage pour ces personnes est de 19%, soit plus du double de celui de l'ensemble de la
Chiffres clĂ©s A la rentrĂ©e 2022, l'Ă©cole inclusive c'est + de 430 000 Ă©lĂšves en situation de handicap accueillis dans les Ă©tablissements scolaires 67 000 Ă©lĂšves scolarisĂ©s en Ă©tablissement hospitalier ou en Ă©tablissement mĂ©dico-sociaux 10 272 dispositifs d'unitĂ©s localisĂ©es pour l'inclusion scolaire ULIS Comment scolariser des Ă©lĂšves en situation de handicap PremiĂšre Ă©tape constitution du dossier Pour favoriser la scolarisation et rĂ©pondre aux besoins Ă©ducatifs particuliers des Ă©lĂšves en situation de handicap, tout est mis en Ɠuvre pour construire un projet personnalisĂ© de scolarisation PPS aussi opĂ©rationnel que possible dĂšs lors que la famille a saisi la maison dĂ©partementale des personnes handicapĂ©es MDPH, lieu unique destinĂ© Ă  faciliter les dĂ©marches des personnes en situation de handicap. L'analyse des besoins et l’évaluation des compĂ©tences de l'Ă©lĂšve en situation de handicap sont dĂ©terminantes pour amorcer dans les meilleures conditions une scolaritĂ©. L'Ă©cole, la famille et l'enseignant rĂ©fĂ©rent doivent agir en partenariat. Ainsi, doivent ĂȘtre assurĂ©s l'inscription et l'accueil dans l'Ă©cole de rĂ©fĂ©rence ou dans celle vers laquelle l'Ă©lĂšve a Ă©tĂ© orientĂ© une premiĂšre Ă©valuation de l'Ă©lĂšve en situation scolaire par l'Ă©quipe Ă©ducative, qui permettra de renseigner le GEVA-Sco premiĂšre demande la mobilisation et la mise en place des adaptations pĂ©dagogiques nĂ©cessaires pendant toute la pĂ©riode d'instruction du dossier l'appui et le relais de l'enseignant rĂ©fĂ©rent l'analyse des besoins et l'Ă©laboration du projet personnalisĂ© de scolarisation par l'Ă©quipe pluridisciplinaire de la MDPH DeuxiĂšme Ă©tape Ă©laboration du projet personnalisĂ© de scolarisation C'est Ă  partir des besoins identifiĂ©s que l'Ă©quipe pluridisciplinaire de la maison dĂ©partementale des personnes handicapĂ©es Ă©labore le projet personnalisĂ© de scolarisation PPS de l'Ă©lĂšve en situation de handicap, en tenant compte des souhaits de l'enfant ou de l'adolescent et de ses parents. C'est sur la base de ce projet que la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapĂ©es CDAPH prend alors les dĂ©cisions utiles. L’article D 351-7 du code de l’éducation prĂ©cise les diffĂ©rentes dĂ©cisions qui sont du ressort de la CDAPH. Le PPS est l'outil de pilotage du parcours de scolarisation, il assure la cohĂ©rence d'ensemble du parcours scolaire de l'Ă©lĂšve en situation de handicap. Il organise et dĂ©finit les modalitĂ©s de dĂ©roulement de la scolaritĂ© coordonnĂ©es avec les mesures permettant l’accompagnement de celle-ci ainsi que les actions pĂ©dagogiques, Ă©ducatives, sociales, mĂ©dicales et paramĂ©dicales rĂ©pondant aux besoins de l'Ă©lĂšve dĂ©cidĂ©es par la CDAPH. La scolarisation peut ĂȘtre individuelle ou collective, en milieu ordinaire ou en Ă©tablissement mĂ©dico-social. Le PPS dĂ©finit les modalitĂ©s de dĂ©roulement de la scolaritĂ© en prĂ©cisant, si nĂ©cessaire la qualitĂ© et la nature des accompagnements, notamment thĂ©rapeutiques ou rééducatifs le recours Ă  une aide humaine individuelle ou mutualisĂ©e le recours Ă  un matĂ©riel pĂ©dagogique adaptĂ© les amĂ©nagements pĂ©dagogiques TroisiĂšme Ă©tape le suivi et l’accompagnement Une Ă©quipe de suivi de la scolarisation ESS facilite la mise en Ɠuvre du PPS et assure, pour chaque Ă©lĂšve en situation de handicap, un accompagnement attentif et rĂ©gulier. C'est l'enseignant rĂ©fĂ©rent de chaque Ă©lĂšve qui rĂ©unit l’équipe de suivi et veille Ă  la continuitĂ© et Ă  la cohĂ©rence de la mise en Ɠuvre du PPS, puisqu'il est l'interlocuteur privilĂ©giĂ© des acteurs du projet. PrĂ©sent Ă  toutes les Ă©tapes du parcours scolaire, il est compĂ©tent pour assurer le suivi du projet des Ă©lĂšves scolarisĂ©s dans les Ă©tablissements du premier et du second degrĂ©s ainsi que dans les Ă©tablissements mĂ©dico-sociaux. Il rĂ©unit les Ă©quipes de suivi de la scolarisation ESS pour chacun des Ă©lĂšves dont il est le rĂ©fĂ©rent et assure un lien permanent avec l'Ă©quipe pluridisciplinaire de la MDPH. Les diffĂ©rents parcours de scolarisation Scolarisation en milieu ordinaire Scolarisation individuelle Les conditions de la scolarisation individuelle d'un Ă©lĂšve en situation de handicap dans une Ă©cole primaire ou dans un Ă©tablissement scolaire du second degrĂ© varient selon la nature et la gravitĂ© de son handicap. Selon les situations, la scolarisation peut se dĂ©rouler soit sans aucune aide particuliĂšre humaine ou matĂ©rielle avec des amĂ©nagements lorsque les besoins de l'Ă©lĂšve l'exigent Le recours Ă  l'accompagnement humain pour une aide individuelle ou une aide mutualisĂ©e et Ă  des matĂ©riels pĂ©dagogiques adaptĂ©s concourt Ă  rendre possible l'accomplissement de la scolaritĂ©. [VidĂ©o] Scolarisation individuelle en classe ordinaire reportage au collĂšge Pellerin Ă  Beauvais 60 Scolarisation collective Les unitĂ©s localisĂ©es pour l’inclusion scolaire concernent le premier comme le second degrĂ©s ULIS-Ă©cole, ULIS-collĂšge, ULIS-lycĂ©e, ULIS-lycĂ©e professionnel. L’inclusion des Ă©lĂšves en situation de handicap, en fonction de leurs besoins, au sein des classes ordinaires y est renforcĂ©e, le dispositif venant en appui Ă  cette scolarisation. Les unitĂ©s localisĂ©es pour l'inclusion scolaire Ă  l'Ă©cole Dans les Ă©coles Ă©lĂ©mentaires, les ULIS accueillent des Ă©lĂšves prĂ©sentant un handicap et pouvant tirer profit d'une scolarisation en milieu scolaire ordinaire. Les objectifs d'apprentissage envisagĂ©s pour les Ă©lĂšves bĂ©nĂ©ficiant de l'ULIS requiĂšrent des modalitĂ©s adaptĂ©es nĂ©cessitant des temps de regroupement dans une salle de classe rĂ©servĂ©e Ă  cet usage. Les unitĂ©s localisĂ©es pour l'inclusion scolaire ULIS au collĂšge et au lycĂ©e Dans le secondaire, lorsque les exigences d'une scolarisation individuelle ne sont pas compatibles avec leurs troubles, les Ă©lĂšves en situation de handicap peuvent ĂȘtre scolarisĂ©s avec l’appui d’unitĂ© localisĂ©e pour l'inclusion scolaire ULIS. EncadrĂ©s par un enseignant spĂ©cialisĂ©, ils reçoivent un enseignement adaptĂ© qui met en Ɠuvre les objectifs prĂ©vus par le projet personnalisĂ© de scolarisation. Les Ă©lĂšves sont inscrits dans leur classe de rĂ©fĂ©rence. À la rentrĂ©e 2018, l’éducation nationale facilite la scolarisation des Ă©lĂšves en situation de handicap dans les lycĂ©es d’enseignement gĂ©nĂ©ral, technologique et professionnel avec 38 unitĂ©s localisĂ©es pour l'inclusion scolaire Ulis nouvellement créées aprĂšs les 40 unitĂ©s dĂ©jĂ  créées en 2017-2018. [VidĂ©o] École inclusive ĂȘtre accompagnĂ© au collĂšge L’objectif est d'ouvrir 250 Ulis supplĂ©mentaires au lycĂ©e d'ici 2022. Les ULIS permettent la scolarisation dans le premier et le second degrĂ©s d'un petit groupe d'Ă©lĂšves prĂ©sentant des troubles compatibles. Ces crĂ©ations accompagneront et prolongeront les progrĂšs de la scolarisation des jeunes en Ă©cole ordinaire. L'implantation de ces unitĂ©s localisĂ©es pour l'inclusion scolaire est organisĂ©e de façon Ă  ne laisser aucun territoire hors d'accĂšs des Ă©lĂšves, en tenant compte des contraintes raisonnables de transport. Ce mouvement se poursuit particuliĂšrement dans les lycĂ©es professionnels. Les ULIS-lycĂ©e professionnel sont incitĂ©es Ă  fonctionner en rĂ©seau, notamment pour rĂ©pondre aux besoins de formation professionnelle des Ă©lĂšves handicapĂ©s. Les Ă©lĂšves bĂ©nĂ©ficiant de l’ULIS sont des Ă©lĂšves Ă  part entiĂšre de l'Ă©tablissement scolaire, leur classe de rĂ©fĂ©rence est la classe ou la division correspondant approximativement Ă  leur classe d’ñge, conformĂ©ment Ă  leur projet personnalisĂ© de scolarisation PPS. Ils bĂ©nĂ©ficient de temps de regroupement autant que de besoin. Les modalitĂ©s de fonctionnement des ULIS dans les lycĂ©es professionnels sont prĂ©cisĂ©es dans une circulaire sur la formation et l'insertion professionnelle des Ă©lĂšves en situation de handicap. Cette derniĂšre dĂ©finit les caractĂ©ristiques de la formation professionnelle et les dispositifs susceptibles d’ĂȘtre mis en Ɠuvre, notamment ceux en lien avec les Ă©tablissements du secteur mĂ©dico-social. Un modĂšle d’attestation de compĂ©tences est mis Ă  disposition de toutes les acadĂ©mies. Les projets d’école et d’établissement Chaque projet d’école et d’établissement doit comporter un volet sur l’accueil et les stratĂ©gies d’accompagnement des Ă©lĂšves Ă  besoins Ă©ducatifs particuliers. Il prend en compte les projets personnalisĂ©s de scolarisation et les amĂ©nagements et adaptations nĂ©cessaires pour la scolarisation de ces Ă©lĂšves. L’appui et l’aide aux enseignants non spĂ©cialisĂ©s qui accueillent dans leur classe des Ă©lĂšves en situation du handicap sont renforcĂ©s pour aider Ă  donner la prioritĂ© Ă  la scolarisation en milieu ordinaire, Ă  travers notamment des modules de formation d’initiative nationale organisĂ©s tous les ans dans le cadre de la formation continue. Par ailleurs, une plateforme nationale, CAP École Inclusive est mise Ă  disposition de tous les enseignants. VĂ©ritable ressource pĂ©dagogique, elle leur offre la possibilitĂ© de disposer d’outils de mise en Ɠuvre d’amĂ©nagements et adaptations pĂ©dagogiques dans les classes, d’une meilleure connaissance des diffĂ©rents troubles et de la possibilitĂ© d’entrer directement en contact avec des pairs experts qui pourront les guider dans la mise en place des adaptations pĂ©dagogiques. Les reprĂ©sentants des parents d’élĂšves La circulaire relative aux Ă©lections des reprĂ©sentants des parents d’élĂšves pour l'annĂ©e scolaire 2016-2017 rĂ©affirme l’appartenance des parents des Ă©lĂšves en situation de handicap Ă  la communautĂ© Ă©ducative et leur droit d’ĂȘtre parents Ă©lecteurs ou reprĂ©sentants des parents Ă©lecteurs. Les personnels chargĂ©s de l’accompagnement des Ă©lĂšves en situation de handicap contribuent Ă  la mise en Ɠuvre du projet personnalisĂ© de scolarisation PPS et participent aux rĂ©unions des Ă©quipes de suivi de la scolarisation. Scolarisation en Ă©tablissement mĂ©dico-social Durant son parcours de formation, lorsque les circonstances l’exigent, l’élĂšve en situation de handicap peut ĂȘtre orientĂ© vers un Ă©tablissement ou service mĂ©dico-social. L’orientation vers un Ă©tablissement mĂ©dico-social permet de lui offrir une prise en charge scolaire, Ă©ducative et thĂ©rapeutique adaptĂ©e. Il peut poursuivre alors sa scolaritĂ© dans une unitĂ© d'enseignement, conformĂ©ment Ă  son projet personnalisĂ© de scolarisation. La scolarisation dans une unitĂ© d’enseignement relĂšve d’une dĂ©cision de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapĂ©es qui indique tant l’orientation vers l’établissement ou le service mĂ©dico-social que le mode de scolarisation. L’orientation et la modalitĂ© de scolarisation sont inscrites dans le PPS. L’UE constitue le dispositif de scolarisation des Ă©tablissements ou services mĂ©dico-sociaux ESMS pour les enfants ou adolescents qu’ils accueillent. Elle peut prendre diffĂ©rentes formes appelĂ©es de maniĂšre impropre "classes" de l’ESMS un ou plusieurs groupes d’élĂšves scolarisĂ©s dans un ou plusieurs lieux identifiĂ©s, Ă  temps complet ou partagĂ© avec une scolarisation en classe ordinaire. En fonction des besoins des enfants ou adolescents qui y sont accueillis, l’unitĂ© d’enseignement peut ĂȘtre localisĂ©e pour tout ou partie au sein des Ă©tablissements mĂ©dico-sociaux ou des Ă©tablissements scolaires unitĂ© d’enseignement interne ou externe. L’unitĂ© d’enseignement bĂ©nĂ©ficie d’un ou plusieurs enseignants spĂ©cialisĂ©s. Les Ă©tablissements mĂ©dico-sociaux dĂ©pendent du ministĂšre chargĂ© des affaires sociales et de la santĂ©. Le ministĂšre de l'Ă©ducation nationale, garantit la continuitĂ© pĂ©dagogique en affectant des enseignants au sein de ces unitĂ©s d'enseignement UE. L’externalisation des unitĂ©s d’enseignement dans les Ă©tablissements scolaires L’externalisation des unitĂ©s d’enseignement UE dans les Ă©tablissements scolaires se fait par transfert des unitĂ©s actuellement localisĂ©es dans les Ă©tablissements et services mĂ©dico-sociaux. À chaque fois que cela est profitable aux Ă©lĂšves, les unitĂ©s d’enseignement sont implantĂ©es dans les Ă©tablissements scolaires plutĂŽt que dans les Ă©tablissements mĂ©dicaux-sociaux. Une instruction et un cahier des charges rĂ©digĂ©s conjointement avec le ministĂšre des Affaires sociales et de la SantĂ© mettent Ă  disposition des territoires un modĂšle de convention type afin de faciliter la mise en Ɠuvre de cette mesure. AprĂšs accord des services acadĂ©miques et de l’agence rĂ©gionale de santĂ©, des moyens supplĂ©mentaires peuvent ĂȘtre mobilisĂ©s pour faciliter cette externalisation. La scolarisation en milieu ordinaire est ainsi favorisĂ©e par une meilleure implication de l’ensemble des acteurs les prenant en charge Ă©quipes enseignantes, sanitaires ou mĂ©dico-sociales. Cette dynamique doit se poursuivre. Enseignement Ă  distance Le Centre national d’enseignement Ă  distance Cned assure le service public de l’enseignement Ă  distance, notamment pour les Ă©lĂšves qui relĂšvent de l’instruction obligatoire. Il scolarise les Ă©lĂšves qui ne peuvent ĂȘtre scolarisĂ©s totalement ou partiellement dans un Ă©tablissement scolaire en raison de leur handicap. Pour les Ă©lĂšves en situation de handicap de 6 Ă  16 ans, le Cned propose un dispositif spĂ©cifique, notamment dans le cadre d'un projet personnalisĂ© de scolarisation PPS qui comporte l’intervention possible, au domicile de l’élĂšve, d’un enseignant rĂ©pĂ©titeur rĂ©munĂ©rĂ© par le Cned. L’accompagnement des Ă©lĂšves en situation de handicap La plateforme "Mon parcours handicap" Les parents d'Ă©lĂšves bĂ©nĂ©ficient d’un point d’entrĂ©e dĂ©diĂ© d’information et d’orientation sur la scolaritĂ© de leur enfant Cette plateforme numĂ©rique d'État propose des contenus pour rĂ©pondre aux nombreuses questions que peuvent se poser les parents en matiĂšre de scolarisation et d’orientation scolaire de leur enfant en situation de handicap. Elle s’adresse Ă©galement aux Ă©lĂšves eux-mĂȘmes, ainsi qu’à tous les relais d’information MDPH, enseignants, associations
. Mon Parcours Handicap permet de gagner du temps dans la recherche d’informations et permet d’identifier rapidement les diffĂ©rents interlocuteurs. La plateforme fournit Ă©galement des informations fiables et faciles Ă  lire sur les aides, les accompagnements ou encore les dĂ©marches Ă  effectuer. Une nouvelle organisation de l'accompagnement humain Des pĂŽles inclusifs d’accompagnement localisĂ©s PIAL ont Ă©tĂ© expĂ©rimentĂ©s dans chaque acadĂ©mie Ă  partir de la rentrĂ©e 2018. L’objectif est d’amĂ©liorer l’accompagnement des Ă©lĂšves en situation de handicap dans un projet collectif oĂč s’articulent Ă©valuation des besoins Ă©ducatifs particuliers ; diversitĂ© de l’offre de formation ; diffĂ©renciation pĂ©dagogique ; organisation de l’aide humaine ; projet d'Ă©tablissement. Les premiers rĂ©sultats de l'expĂ©rimentation 2018 ont conduit Ă  poursuivre ce dĂ©ploiement afin de faire Ă©voluer le focus de la compensation vers celui de l’organisation pĂ©dagogique coordination des moyens d’accompagnement en pĂŽle, dans une organisation plus globale des aides humaines, pĂ©dagogiques, Ă©ducatives et thĂ©rapeutiques ; mobilisation de tous les enseignants pour identifier les besoins des Ă©lĂšves et mettre en Ɠuvre les rĂ©ponses adĂ©quates au niveau de la classe, mais aussi de l’établissement. Cette Ă©volution s’inscrit dans une dĂ©marche plus gĂ©nĂ©rale d'auto-Ă©valuation et d'amĂ©lioration continue de la qualitĂ©, au niveau de l’établissement scolaire, des 1er et 2d degrĂ©s. À cet effet, un outil d’auto-Ă©valuation, Qualinclus, est mis Ă  disposition des Ă©tablissements. A la rentrĂ©e 2019, c’est 300 circonscriptions du premier degrĂ©, 2000 collĂšges avec ULIS et 350 lycĂ©es professionnels qui sont concernĂ©es par la mise en place de PIAL. Les personnels chargĂ©s de l’aide humaine auprĂšs des Ă©lĂšves en situation de handicap ont pour mission de favoriser l’autonomie de l’élĂšve, qu’ils interviennent au titre de l’aide humaine individuelle, de l’aide humaine mutualisĂ©e ou de l’accompagnement collectif. Deux catĂ©gories de personnels remplissent cette mission d’accompagnement des Ă©lĂšves en situation de handicap les AESH, personnels sous contrat de droit public, recrutĂ©s sur critĂšres de qualification professionnelle ou par transformation d’un contrat parcours emploi compĂ©tences Pec sur critĂšres d’anciennetĂ© ; les agents engagĂ©s par contrat unique d’insertion-contrat d’accompagnement dans l’emploi CUI-CAE, sous contrat de droit privĂ© rĂ©gi par le Code du travail Les personnels chargĂ©s de l’accompagnement des Ă©lĂšves en situation de handicap AESH Les AESH sont des agents contractuels de l’État recrutĂ©s par contrat de droit public. Leur contrat est d’une durĂ©e maximale de trois ans, renouvelable dans la limite de six ans. Au terme de six annĂ©es continues d’engagement, les AESH peuvent bĂ©nĂ©ficier d’un contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e CDI. Les personnels chargĂ©s de l’accompagnement se voient confier des missions d'aide aux Ă©lĂšves en situation de handicap. Ainsi, sous le contrĂŽle des enseignants, ils ont vocation Ă  favoriser l'autonomie de l'Ă©lĂšve, sans se substituer Ă  lui, sauf lorsque c'est nĂ©cessaire. Les activitĂ©s des personnels chargĂ©s de l'aide humaine sont divisĂ©es en trois domaines qui regroupent les diffĂ©rentes formes d'aide apportĂ©es aux Ă©lĂšves en situation de handicap, sur tous les temps et lieux scolaires dont les stages, les sorties et voyages scolaires. L'accompagnement des Ă©lĂšves a lieu dans les actes de la vie quotidienne l'accĂšs aux activitĂ©s d'apprentissage Ă©ducatives, culturelles, sportives, artistiques ou professionnelles les activitĂ©s de la vie sociale et relationnelle Leurs missions peuvent ĂȘtre divisĂ©es en trois catĂ©gories l'aide humaine individuelle, l'aide humaine mutualisĂ©e et l'accompagnement collectif dans les unitĂ©s localisĂ©es pour l'inclusion scolaire ULIS. À la rentrĂ©e 2018, il y a 3 584 emplois d'accompagnants supplĂ©mentaires. En tout ce sont 43 041 AESH qui accompagnent au quotidien des Ă©lĂšves en situation de handicap. À ces effectifs s’ajoutent 2 600 ETP d’AESH en dispositif collectif AESH-co affectĂ©s dans les Ulis. Ces accompagnants interviennent Ă  la rentrĂ©e 2018 auprĂšs des 175 000 Ă©lĂšves en situation de handicap notifiĂ©s par les maisons dĂ©partementales des personnes handicapĂ©es MDPH. L’aide individuelle assurĂ©e par un personnel chargĂ© de l'aide humaine La commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapĂ©es CDAPH peut dĂ©cider, aprĂšs Ă©valuation des besoins de l'Ă©lĂšve en situation de handicap par l'Ă©quipe pluridisciplinaire, d'attribuer une aide humaine individuelle pour la scolarisation, selon une quotitĂ© horaire dĂ©terminĂ©e par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapĂ©es CDAPH, qui dĂ©finit Ă©galement les activitĂ©s principales de la personne chargĂ©e de l’aide. L’aide mutualisĂ©e assurĂ©e par un personnel chargĂ© de l'aide humaine mutualisĂ©e La commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapĂ©es CDAPH peut dĂ©cider, aprĂšs Ă©valuation des besoins de l'Ă©lĂšve en situation de handicap par l'Ă©quipe pluridisciplinaire, d'attribuer une aide humaine mutualisĂ©e pour la scolarisation sans quotitĂ© horaire. Ses activitĂ©s principales sont dĂ©finies par la CDAPH. Cette aide permet d’offrir aux Ă©lĂšves qui ne nĂ©cessitent pas une attention soutenue et continue une aide souple, disponible Ă  proximitĂ© immĂ©diate, en fonction de leurs besoins. Formation d’adaptation Ă  l’emploi des personnels chargĂ©s de l'aide humaine Tous les personnels chargĂ©s de l'aide humaine, quel que soit leur statut, doivent recevoir une formation au plus prĂšs de leur prise de fonction. Une formation d’adaptation Ă  l’emploi leur est proposĂ©e. D’une durĂ©e de 60 heures, elle est mise en Ɠuvre principalement par les Ă©quipes de circonscription, inspecteurs des premier et second degrĂ©s. Afin d’accompagner les Ă©quipes, des ressources ont Ă©tĂ© mises Ă  disposition des acadĂ©mies. TĂ©lĂ©charger la brochure "L'Ă©cole inclusive assurer une scolarisation de qualitĂ© Ă  tous les Ă©lĂšves" AmĂ©nagements spĂ©cifiques MatĂ©riels pĂ©dagogiques adaptĂ©s La rĂ©ussite du parcours scolaire d'un Ă©lĂšve handicapĂ© peut ĂȘtre facilitĂ©e par le recours Ă  des matĂ©riels pĂ©dagogiques adaptĂ©s. La nĂ©cessitĂ© pour l'Ă©lĂšve de disposer de ce matĂ©riel est apprĂ©ciĂ©e par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapĂ©es qui notifie le besoin. Le matĂ©riel Ă  usage individuel est mis Ă  disposition de l'Ă©lĂšve dans le cadre d'une convention de prĂȘt, qui concerne notamment des matĂ©riels informatiques adaptĂ©s clavier braille, pĂ©riphĂ©riques adaptĂ©s, logiciels spĂ©cifiques, etc.. AmĂ©nagements des conditions de passation des Ă©preuves des examens et concours Des dispositions particuliĂšres sont prĂ©vues pour permettre aux Ă©lĂšves en situation de handicap de se prĂ©senter aux examens et concours organisĂ©s par l'Ă©ducation nationale dans des conditions amĂ©nagĂ©es installation matĂ©rielle dans la salle d’examen, utilisation de machine ou de matĂ©riel technique ou informatique, secrĂ©tariat ou assistance aide humaine, adaptation dans la prĂ©sentation des sujets, temps de composition majorĂ©s. Les candidats peuvent Ă©galement ĂȘtre autorisĂ©s Ă  conserver les notes obtenues, Ă  Ă©taler leurs Ă©preuves sur plusieurs sessions et, selon le rĂšglement propre Ă  chaque examen, peuvent prĂ©tendre Ă  l'adaptation ou la dispense d'Ă©preuves. L'apport du numĂ©rique pour mieux rĂ©pondre aux besoins spĂ©cifiques des Ă©lĂšves Les outils numĂ©riques proposent des rĂ©ponses personnalisĂ©es et efficaces aux besoins Ă©ducatifs particuliers des Ă©lĂšves en situation de handicap, leur permettant de suivre une scolaritĂ© la plus proche possible de celles des autres Ă©lĂšves. Le dĂ©veloppement des ressources pĂ©dagogiques accessibles aux Ă©lĂšves en situation de handicap est au cƓur de la stratĂ©gie du ministĂšre. Les opĂ©rateurs de l’éducation nationale CanopĂ©, Cned, Onisep se sont Ă©galement engagĂ©s dans une dĂ©marche visant Ă  mieux prendre en compte l’exigence d’accessibilitĂ© dans la production de leurs documents et de leurs applications numĂ©riques. La loi encadrant l’utilisation du tĂ©lĂ©phone portable prĂ©voit l'utilisation des outils numĂ©riques par les Ă©lĂšves en situation de handicap. Des ressources en ligne sur Éduscol Sur Éduscol, un portail Éducation inclusive a Ă©tĂ© crĂ©e. Il propose des ressources pour tout enseignant qui scolarise un Ă©lĂšve Ă  besoins Ă©ducatifs particuliers dans le premier ou dans le second degrĂ©. Des personnels mieux formĂ©s pour scolariser les Ă©lĂšves Ă  besoins Ă©ducatifs particuliers La formation de tous ceux qui interviennent auprĂšs des Ă©lĂšves en situation de handicap est la clĂ© d’une scolarisation de qualitĂ©, qui rĂ©ponde aux besoins de ces enfants. Le ministĂšre de l’éducation nationale a engagĂ© un vaste plan de formation qui concerne toutes les catĂ©gories de personnels sur la base des rĂ©fĂ©rentiels d’activitĂ© et de compĂ©tences rĂ©novĂ©s et dans le cadre d’une filiĂšre professionnelle identifiĂ©e. Les nouveaux enseignants et les autres personnels de l’éducation reçoivent des formations spĂ©cifiques dispensĂ©es dans les Instituts nationaux supĂ©rieurs du professorat et de l’éducation INSPE des modules consacrĂ©s Ă  la scolarisation des Ă©lĂšves Ă  besoins Ă©ducatifs particuliers ainsi que des formations plus particuliĂšrement consacrĂ©es Ă  un handicap prĂ©cis sont proposĂ©es en acadĂ©mie ou Ă  l'Ă©chelle nationale. Tous les professeurs sont mieux prĂ©parĂ©s grĂące Ă  de nouveaux outils pour aider Ă  la prise en charge une plateforme CAP École inclusive de ressources pĂ©dagogiques pour les professeurs. Elle comprend des ressources pĂ©dagogiques simples, immĂ©diatement utilisables en classe ; des postes de professeurs ressources, créés dans chaque acadĂ©mie afin de mieux accompagner les enseignants dans leurs dĂ©marches et de leur apporter une aide, si nĂ©cessaire. La formation prĂ©parant au certificat d'aptitude professionnelle aux pratiques de l'Ă©ducation inclusive Cappei, rĂ©novĂ©e en 2017, est organisĂ©e Ă  l'intention des enseignants du premier degrĂ© et du second degrĂ© exerçant sur un poste support de formation dans une Ă©cole, un Ă©tablissement scolaire ou un Ă©tablissement ou service accueillant des Ă©lĂšves prĂ©sentant des besoins Ă©ducatifs particuliers liĂ©s Ă  une situation de handicap, de grande difficultĂ© scolaire ou Ă  une maladie, ou dans un Ă©tablissement relevant du ministĂšre de la justice. La formation s'articule autour d'un tronc commun comportant 6 modules obligatoires, de deux modules d'approfondissement et d'un module de professionnalisation dans l'emploi. Les cadres, inspecteurs et chefs d'Ă©tablissements bĂ©nĂ©ficient d'une formation Ă  l'Ă©cole inclusive par l'Institut des hautes Ă©tudes de l'Ă©ducation et de la formation IHEEF. La formation des enseignants aux enjeux du handicap peut elle aussi passer par des relais numĂ©riques. La plateforme MgistĂšre, par exemple, dĂ©diĂ©e Ă  la formation continue des professeurs des Ă©coles, comporte un module consacrĂ© au handicap en gĂ©nĂ©ral. Deux modules sont proposĂ©s aux enseignants "Scolarisation des Ă©lĂšves en situation de handicap" et "Scolariser les Ă©lĂšves Ă  besoins Ă©ducatifs particuliers et en situation de handicap". Focus sur la scolarisation des Ă©lĂšves prĂ©sentant des troubles du spectre de l’autisme la stratĂ©gie nationale 2018-2022 pour l'autisme La stratĂ©gie pour l'autisme au sein des troubles neuro-dĂ©veloppement TND 2018-2022 a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e vendredi 6 avril 2018. Garantir la scolarisation effective des enfants et des jeunes est un des 5 engagements phares de cette stratĂ©gie. Depuis 2018, la stratĂ©gie nationale pour l'autisme au sein des troubles du neurodĂ©veloppement se traduit concrĂštement par 180 unitĂ©s d'enseignement en maternelle autisme Uema Ă  crĂ©er sur la durĂ©e de la stratĂ©gie nationale pour l'autisme ; 90 unitĂ©s d’enseignement Ă©lĂ©mentaire troubles du spectre de l’autisme prĂ©vues dans la continuitĂ© des UEMA premiĂšres expĂ©rimentations Ă  la rentrĂ©e 2018 247 classes spĂ©cifiques UnitĂ©s d’enseignement maternelle autiste UEMA et Ă©lĂ©mentaire UEEA ont Ă©tĂ© créés Ă  jour sur tout le territoire StratĂ©gie nationale 2018-2022 pour l'autisme garantir la scolarisation effective des enfants et des jeunes Focus sur la scolarisation des jeunes sourds La loi du 11 fĂ©vrier 2005 fait de la langue des signes française une langue Ă  part entiĂšre et garantit aux parents de jeunes sourds une libertĂ© de choix entre une communication bilingue - langue des signes française et langue française - et une communication en langue française avec ou sans langage parlĂ© complĂ©tĂ© L’enseignement de la langue des signes française LSF est dispensĂ© en primaire, au collĂšge, au lycĂ©e d’enseignement gĂ©nĂ©ral et technologique et au lycĂ©e professionnel. Les jeunes sourds bĂ©nĂ©ficient d’une notification de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapĂ©es CDAPH pour toute orientation vers un pĂŽle d'enseignement pour les jeunes sourds PEJS. C’est un dispositif qui permet de regrouper dans un secteur gĂ©ographique donnĂ© des ressources nĂ©cessaires Ă  l'accompagnement des Ă©lĂšves ayant fait un choix linguistique bilinguisme LSF/français Ă©crit ou LPC. La formation des enseignants intervenant au sein des PEJS est renforcĂ©e afin de leur permettre d’atteindre pour la LSF le niveau C1 du Cadre europĂ©en commun de rĂ©fĂ©rence pour les langues CECRL ; les enseignants utilisant le LPC verront Ă©galement leurs compĂ©tences renforcĂ©es. La circulaire n° 2017-011 du 3 fĂ©vrier 2017 prĂ©cise la mise en Ɠuvre du parcours de formation du jeune sourd. Cette circulaire dĂ©cline notamment les conditions d’exercice du choix par les familles du mode de communication les modalitĂ©s de scolarisation les diffĂ©rents parcours au sein des PĂŽles d’enseignement pour les jeunes sourds PEJS Des rĂ©ponses Ă  vos questions Y-a-t-il des dĂ©marches particuliĂšres Ă  accomplir lors de la premiĂšre inscription de mon enfant en situation de handicap Ă  l'Ă©cole maternelle ?Comme pour tout enfant, vous avez Ă  accomplir les dĂ©marches d'inscription auprĂšs de la mairie de votre domicile. Avant toute Ă©valuation des besoins en situation scolaire, l'Ă©lĂšve en situation de handicap est accueilli sans dĂ©lai et dans les mĂȘmes conditions que les autres. Deux cas de figure peuvent alors se prĂ©senter Vous avez dĂ©jĂ  saisi prĂ©alablement la maison dĂ©partementale des personnes handicapĂ©es Les besoins de votre enfant ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s par l’équipe pluridisciplinaire de la MDPH. Il bĂ©nĂ©ficie d’un plan de compensation dĂ©cidĂ© par notification de la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapĂ©es CDAPH. Vous en avez informĂ© l'Ă©cole. L’ "Ă©quipe Ă©ducative" se rĂ©unira au plus tĂŽt aprĂšs l'inscription en mairie et avant la fin de l'annĂ©e scolaire qui prĂ©cĂšde l'entrĂ©e Ă  l'Ă©cole de votre enfant. L'objet de cette rĂ©union est de faire le point sur la situation de votre enfant. Vous rencontrerez l’enseignant rĂ©fĂ©rent qui aura en charge son dossier et en assurera le suivi. Il complĂ©tera le guide d’évaluation de la scolaritĂ© - premiĂšre demande GEVASco qui sera transmis Ă  la CDAPH pour Ă©laborer le projet personnalisĂ© de scolarisation PPS. Dans l’attente de la dĂ©cision de la CDAPH suite Ă  la transmission du GEVASco, l’équipe pĂ©dagogique mettra en place les premiers amĂ©nagements et adaptations nĂ©cessaires. Aucune dĂ©marche n'a Ă©tĂ© entreprise avant la rentrĂ©e scolaire auprĂšs de la maison dĂ©partementale des personnes handicapĂ©es Vous pouvez solliciter le directeur ou la directrice de l’école afin qu’une "Ă©quipe Ă©ducative" se rĂ©unisse avant ou aprĂšs la rentrĂ©e scolaire. L'objet de cette rĂ©union est de faire le point sur la situation de votre enfant. Le directeur ou la directrice de l'Ă©cole vous communique les coordonnĂ©es de l'enseignant rĂ©fĂ©rent qui suivra le dossier de votre enfant s’il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© lors de cette rĂ©union d’équipe Ă©ducative qu’il serait judicieux de le solliciter. Il vous informera sur son rĂŽle. L’enseignant rĂ©fĂ©rent vous contactera au plus vite et vous accompagnera afin que votre enfant bĂ©nĂ©ficie des modalitĂ©s de scolarisation les plus adaptĂ©es Ă  ses besoins. Il vous appartient de saisir la MDPH, le cas Ă©chĂ©ant. L’enseignant rĂ©fĂ©rent peut vous aider dans vos dĂ©marches. Vous aurez connaissance et serez associĂ© Ă  l’élaboration du guide d’évaluation de la scolaritĂ© - premiĂšre demande GEVASco qui sera transmis Ă  la CDAPH pour Ă©laborer le projet personnalisĂ© de scolarisation PPS.Que signifie la notion d'Ă©cole ou d'Ă©tablissement scolaire de rĂ©fĂ©rence pour un Ă©lĂšve en situation de handicap ?Tout enfant est inscrit dans l'Ă©cole, le collĂšge ou le lycĂ©e de son secteur. Cependant, un enfant ou adolescent en situation de handicap peut par dĂ©rogation ĂȘtre scolarisĂ© dans une autre Ă©cole ou un autre Ă©tablissement scolaire. L’école ou l’établissement de son secteur est considĂ©rĂ©e comme son "Ă©cole ou Ă©tablissement scolaire de rĂ©fĂ©rence".Un Ă©lĂšve en situation de handicap qui bĂ©nĂ©ficie d’un projet personnalisĂ© de scolarisation PPS dĂ©cidĂ© par la maison dĂ©partementale des personnes handicapĂ©es peut disposer de modalitĂ©s de scolarisation qui le conduisent Ă  ĂȘtre scolarisĂ© dans une autre Ă©cole ou un autre Ă©tablissement que celui de son secteur qui disposerait par exemple d’une unitĂ© localisĂ© d’inclusion scolaire ou d’une unitĂ© d’enseignement externalisĂ©e. Il dispose cependant toujours du droit Ă  revenir dans son Ă©tablissement de rĂ©fĂ©rence Ă  votre demande. Par ailleurs, vous bĂ©nĂ©ficiez du droit Ă  ĂȘtre reprĂ©sentant Ă©lu des parents d’élĂšves dans l’école ou l’établissement oĂč est scolarisĂ© votre enfant quelles que soient ses modalitĂ©s de scolarisation. Comment se met en place le projet personnalisĂ© de scolarisation de mon enfant ?Le projet personnalisĂ© de scolarisation organise la scolaritĂ© de votre enfant en situation de handicap. Il assure la cohĂ©rence et la qualitĂ© des accompagnements et des aides nĂ©cessaires Ă  partir d'une Ă©valuation globale de sa situation et de ses besoins accompagnement thĂ©rapeutique ou rééducatif, attribution d'un accompagnant AESH ou de matĂ©riels pĂ©dagogiques adaptĂ©s, orientation scolaire vers un dispositif spĂ©cifique unitĂ© localisĂ©e d’inclusion scolaire – ULIS par exemple.Afin que votre enfant puisse en bĂ©nĂ©ficier, vous devez entamer prĂ©alablement une dĂ©marche auprĂšs de la maison dĂ©partementale des personnes handicapĂ©es de votre rĂ©sidence. C’est elle qui lui ouvrira des droits suite Ă  l’évaluation de sa situation. L’enseignant rĂ©fĂ©rent de votre secteur peut vous aider dans cette rĂ©fĂ©rent rĂ©unit au moins une fois par an l’équipe de suivi de la scolarisation, Ă  laquelle vous participez, pour faire le point sur le parcours scolaire de votre pĂ©riodes de transition entre les niveaux d'enseignement de la maternelle Ă  l’élĂ©mentaire au collĂšge et au lycĂ©e ou lycĂ©e professionnel feront l’objet d’un suivi attentif. Comment prendre contact avec l'enseignant rĂ©fĂ©rent chargĂ© du suivi de la mise en oeuvre du projet personnalisĂ© de scolarisation de mon enfant ?C’est le directeur d’école ou le chef d’établissement oĂč est scolarisĂ© votre enfant qui vous transmet le nom et les coordonnĂ©es de l’enseignant rĂ©fĂ©rent du secteur. La liste des enseignants rĂ©fĂ©rents du dĂ©partement est Ă©galement Ă  votre disposition sur le site de la direction acadĂ©mique des services dĂ©partementaux de l’éducation nationale que votre enfant soit scolarisĂ© dans un Ă©tablissement public ou privĂ© ou un Ă©tablissement rĂ©fĂ©rent constitue le rouage essentiel de la mise en Ɠuvre du projet personnalisĂ© de scolarisation conçus pour votre enfant. C’est votre interlocuteur privilĂ©giĂ©. Il apportera toutes les rĂ©ponses Ă  vos questions concernant la scolarisation de votre enfant. Par sa connaissance du systĂšme scolaire et de l’offre Ă©ducative de proximitĂ©, il contribue Ă  dĂ©finir avec vous et l’équipe de suivi de scolarisation le projet personnalisĂ© de scolarisation de votre serai-je invitĂ© Ă  participer aux travaux des Ă©quipes de suivi de la scolarisation de mon enfant ?L’enseignant rĂ©fĂ©rent rĂ©unit l'Ă©quipe de suivi de la scolarisation en tant que de besoin et au moins une fois par an, obligatoirement en votre prĂ©sence. Ces rĂ©unions se tiennent autant que possible dans l'Ă©tablissement oĂč est scolarisĂ© votre enfant Ă©cole, Ă©tablissement scolaire ou mĂ©dicosocial. L'enseignant rĂ©fĂ©rent veille Ă  ce que les conditions de la rĂ©union soient de nature Ă  assurer la qualitĂ© et la confidentialitĂ© des Ă©changes et Ă  permettre Ă  chacun de s'exprimer librement et sereinement. Il veille Ă©galement Ă  ce que les horaires de la rĂ©union ne soient pas un obstacle Ă  la participation des parents ou des reprĂ©sentants lĂ©gaux et qu'ils n'affectent pas autant que faire se peut la scolarisation des autres Ă©lĂšves du ou des enseignants concernĂ©s par la sont les membres de l'Ă©quipe de suivi de la scolarisation ?L'Ă©quipe de suivi de la scolarisation comprend obligatoirement les parents ou les reprĂ©sentants lĂ©gaux de l'Ă©lĂšve mineur ou l'Ă©lĂšve en situation de handicap majeur, ainsi que l'enseignant rĂ©fĂ©rent qui a en charge le suivi de son parcours scolaire. Elle inclut Ă©galement le ou les enseignants qui contribuent Ă  sa scolaritĂ©, y compris les enseignants spĂ©cialisĂ©s exerçant au sein des Ă©tablissements ou services de santĂ© ou mĂ©dico-sociaux le cas Ă©chĂ©ant, ainsi que l’accompagnant de votre enfant AESH et les autres professionnels de l'Ă©ducation directeur d’école ou chef d’établissement, membres du rĂ©seau d’aide aux Ă©lĂšves en difficultĂ©, psychologues de l’éducation nationale, conseiller principal d’éducation ..., de la santĂ© infirmier, mĂ©decin y compris du secteur libĂ©ral ou des services sociaux. Les membres de l'Ă©quipe de suivi de la scolarisation doivent satisfaire aux obligations induites par les articles 226-13 et 226-14 du Code PĂ©nal relatifs Ă  l'atteinte au secret professionnel dans le cadre pĂ©nal. Les membres fonctionnaires de cette Ă©quipe sont en outre tenus Ă  l'obligation de discrĂ©tion professionnelle article 26 de la loi n°83-634 du 13 juillet 1983.Comment sont recrutĂ©s et formĂ©s les accompagnants des Ă©lĂšves en situation de handicap ?Les accompagnants sont recrutĂ©s localement, soit par les services acadĂ©miques de l’éducation nationale, soit par les Ă©tablissements scolaires directement. Ils bĂ©nĂ©ficient d’un contrat de droit public de trois ans, renouvelable une fois, avant l’obtention d’un contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e CDI.Ils suivent une formation d’adaptation Ă  l’emploi d’une durĂ©e de 60 heures. Ils ont en outre accĂšs Ă  la formation continue ainsi qu’à des ressources pĂ©dagogiques adaptĂ©es pour amĂ©liorer leur pratique professionnelle et les aider Ă  prĂ©parer leur accompagnement. Ils ont aussi la possibilitĂ© d’ĂȘtre conseillĂ© par un accompagnant expĂ©rimentĂ© enfant bĂ©nĂ©ficie d’un accompagnant d’élĂšve en situation de handicap AESH dans le cadre d’une Ă©cole ou d’un Ă©tablissement qui fonctionne en pĂŽle inclusif d’accompagnement localisĂ© PIAL. Qu’est-ce que cela signifie ?Le pĂŽle inclusif d’accompagnement localisĂ© PIAL est une nouvelle forme d’organisation dont l’objectif est de faciliter la gestion des accompagnants AESH en fonction des besoins des Ă©lĂšves en situation de handicap qui bĂ©nĂ©ficient d’une notification d’aide humaine de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapĂ©es CDAPH.La CDAPH notifie l'aide humaine et ouvre ainsi un droit Ă  l’accompagnement. Aucun Ă©lĂšve ne peut ĂȘtre accompagnĂ© par un AESH s'il ne bĂ©nĂ©ficie pas d’une notification qui le prĂ©cise. L’éducation nationale ou l’établissement scolaire privĂ© doit alors tout mettre en Ɠuvre afin que votre enfant puisse bĂ©nĂ©ficier de cet accompagnement au plus tĂŽt. Si l’école ou l’établissement est rattachĂ©e Ă  un PIAL, l’établissement dispose dĂšs Ă  prĂ©sent des moyens qui lui ont Ă©tĂ© attribuĂ©s en amont afin de pouvoir rĂ©pondre au plus vite aux besoins de votre enfant. Sinon, la direction acadĂ©mique des services dĂ©partementaux de l’éducation nationale attribuera le moyen d’accompagnement requis AESH individuel ou AESH mutualisĂ© Ă  rĂ©ception de la notification. De plus, dans le cadre d’un PIAL, la circonscription du premier degrĂ© ou l’établissement scolaire du second degrĂ© dispose d’un coordonnateur du PIAL qui gĂšre les emplois du temps des accompagnants. Il fait en sorte de proposer un accompagnement pour votre enfant sur les temps les plus pertinents eu Ă©gard Ă  la notification de la CDAPH et les observations de l’équipe de suivi de cas concrets En cas d’absence de l’accompagnant qui suit habituellement votre enfant, le coordonnateur du PIAL s’organise pour assurer l’accompagnement de votre enfant dans les meilleurs en cas d’absence de votre enfant, son accompagnant participe Ă  l’accompagnement des autres enfants scolarisĂ©s dans les Ă©coles et les Ă©tablissements du l’accompagnant de votre enfant dĂ©mĂ©nage ou dĂ©missionne, le coordonnateur du PIAL mobilise les ressources du PIAL pour assurer l’aide humaine dont a besoin votre enfant dans l’attente de l’affectation d’un nouvel si un Ă©lĂšve dĂ©mĂ©nage, le coordonnateur rĂ©organise les ressources du PIAL pour renforcer l’accompagnement des Ă©lĂšves qui en ont souplesse d’organisation au niveau du PIAL facilite l’accompagnement de votre enfant lors des sorties n’a pas besoin d’ĂȘtre accompagnĂ© lors d’une sortie scolaire, un autre Ă©lĂšve peut bĂ©nĂ©ficier du temps d’accompagnement qui lui est normalement consacrĂ© lorsqu’il y a sein des PIAL, il est plus aisĂ© de rĂ©organiser l’accompagnement des Ă©lĂšves lors des pĂ©riodes de stage ou de formation en milieu professionnel en rĂ©allouant aux Ă©lĂšves qui ont alors besoin d’un accompagnement les heures d’accompagnement de ceux qui n’ont pas besoin d’ĂȘtre de votre enfant s’adapte Ă  l’évolution de ses besoins pour favoriser ses apprentissages et dĂ©velopper son s’organise l’accompagnement individuel dans le cadre d’un pĂŽle inclusif d’accompagnement localisĂ© PIAL ?L’organisation en pĂŽle inclusif d’accompagnement localisĂ© PIAL ne remet pas en cause la possibilitĂ© pour votre enfant de bĂ©nĂ©ficier d’un accompagnement Ă  titre individuel. Les notifications de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapĂ©es CDAPH sont mises en Ɠuvre de la mĂȘme maniĂšre, que l’école ou l’établissement frĂ©quentĂ© par l’élĂšve soit concernĂ© par un PIAL ou non. S’il bĂ©nĂ©ficie d’un accompagnement Ă  titre individuel, votre enfant dispose d’une quotitĂ© d’accompagnement notifiĂ©e par la CDAPH. Elle sera mise en place et le coordonnateur du PIAL y se passe-t-il pour mon enfant en cas d’absence de l’accompagnant AESH dans le cadre d’un PIAL ?En cas d'absence ponctuelle d'un accompagnant, la souplesse d'organisation du pĂŽle inclusif d’accompagnement localisĂ© PIAL peut permettre une rĂ©organisation temporaire du ailleurs l’organisation initiale du PIAL et sa dotation permettent de prendre en compte d’éventuelles nouvelles notifications d’aide humaine attribuĂ©es Ă  un Ă©lĂšve en situation de handicap en cours d’annĂ©e enfant pourra-t-il ĂȘtre toujours accompagnĂ© par le mĂȘme AESH si celui-ci est rattachĂ© Ă  un PIAL ?Que l’accompagnant soit rattachĂ© ou non Ă  un PIAL ne modifie pas les modalitĂ©s de travail de l’accompagnant avec votre enfant. Pour un jeune enfant, il peut ĂȘtre plus pertinent que l’accompagnement soit assurĂ© par une mĂȘme les Ă©lĂšves plus ĂągĂ©s collĂ©giens ou lycĂ©ens peuvent prĂ©fĂ©rer ĂȘtre accompagnĂ©s par des personnes diffĂ©rentes ce qui peut avoir du sens au regard des compĂ©tences spĂ©cifiques de l’AESH et de la discipline dans laquelle l’élĂšve est accompagnĂ©. Ressources Textes de rĂ©fĂ©rence AccĂ©dez Ă  l'ensemble des textes de rĂ©fĂ©rence sur la scolarisation des Ă©lĂšves en situation de handicap. Guide pour la scolarisation des Ă©lĂšves handicapĂ©s Une brochure, destinĂ©e Ă  l’information des familles, a Ă©tĂ© conçue comme une aide Ă  l’accomplissement des parcours scolaires des enfants et adolescents en situation de handicap en proposant une approche simple et pratique des principaux domaines et situations rencontrĂ©s au quotidien. TĂ©lĂ©charger le guide pour la scolarisation des enfants et adolescents handicapĂ©s Sites Ă  consulter MinistĂšre des solidaritĂ©s, de l'autonomie et des personnes handicapĂ©es Cap École inclusive Plateforme de ressources pĂ©dagogiques pour les professeurs Onisep Formation et handicap information sur les handicaps, les structures d'enseignement, les associations et instances officielles, l'insertion
. 244 247 332 237 124 379 403 76

avoir un handicap mental et devenir parent