Le terme de loup-garou, ou lycanthrope lykĂĄnthrĂŽpos du grec lĂșkos, loup et ĂĄnthrĂŽpos, ĂȘtre humain, dĂ©signe un ĂȘtre humain qui possĂšde la facultĂ© se transformer en loup, volontairement ou involontairement. La mĂ©tamorphose se dĂ©clenche en gĂ©nĂ©ral durant les nuits de pleine lune, obligeant le lycanthrope Ă errer sous sa forme de loup jusquâaux premiers rayons du soleil. Dans sa version moderne, le loup-garou prĂ©sente toutes les caractĂ©ristiques physiques du loup de longs poils lui recouvrent entiĂšrement le corps et il est soudain pourvu dâune fantastique puissance musculaire, de longs crocs et de griffes acĂ©rĂ©es. Le loup-garou hurle Ă la lune comme un loup, et sâil se tient parfois sur deux pattes, comme un homme, ça nâest point une rĂšgle absolue. Lorsquâil change dâapparence, son odorat, son ouĂŻe et sa vision nocturne se dĂ©veloppent. Il devient agile, rusĂ©, et il fait preuve dâune incroyable cĂ©lĂ©ritĂ©. Le loup-garou est un tueur solitaire et impitoyable. Il se montre toujours dâune implacable fĂ©rocitĂ© et il massacre sans distinction les animaux et les hommes quâil croise au hasard de ses sorties nocturnes afin de se repaitre de leur chair. Tout comme les vampires, les loups-garous sont perçus comme des crĂ©atures malĂ©fiques qui sĂšment la mort et la terreur et ils sont rĂ©putĂ©s pour souffrir de la mĂȘme rĂ©pulsion pour les choses sacrĂ©es. Petite Histoire du Loup-Garou Gravures de Charles Lebrun 1806 Il existait autrefois autant de versions diffĂ©rentes du loup-garou que de lĂ©gendes. Son apparence variait selon lâĂ©poque et le pays, mais il Ă©tait souvent dĂ©crit comme difficile Ă diffĂ©rencier dâun loup ordinaire. Le loup-garou Ă©tait pourvu dâune grande gueule, dâun regard Ă©tincelant et de dents crochues. Il Ă©tait parfois prĂ©sentĂ© comme un immense loup, dâautres comme un humain Ă tĂȘte de loup mais il pouvait aussi ressembler Ă notre version moderne du loup-garou. Voici la description quâen faisait Simon Goulard 1543-1628 » Le loup-garou est diffĂ©rent du loup en ce que son pelage nâest pas au dehors, mais entre cuir et chair. Il va aussi vite que le loup, ce qui ne doit ĂȘtre trouvĂ© incroyable, car ce sont les efforts du mauvais dĂ©mon qui les façonnent Ă la guise des loups. En marchant, ils laissent sur la terre la trace de loups. Ils ont les yeux affreux et Ă©tincelants comme des loups, font les ravages et cruautĂ©s des loups, Ă©tranglent chiens, coupent la gorge avec les dents aux jeunes enfants, prennent goĂ»t Ă la chair humaine comme les loups, ont lâadresse et rĂ©solution Ă la face des hommes dâexĂ©cuter tels actes. Et quand ils courent ensemble, ils sont accoutumĂ©s de dĂ©partir de leur chasse les uns aux autres. Sâils sont saouls, ils hurlent pour appeler les autres. » Certains tĂ©moignages affirmaient que les lycanthropes ne possĂ©daient pas de queue, mais quâils gardaient des yeux et une voix humaine. Ainsi, selon certains contes suĂ©dois, le loup-garou pouvait ĂȘtre distinguĂ© dâun loup ordinaire car il ne se dĂ©plaçait que sur trois jambes. Il Ă©tirait la quatriĂšme vers lâarriĂšre afin de la faire ressembler Ă une queue. Si leurs descriptions changeaient, il existait toutefois un point commun que lâon pouvait retrouver chez tous les lycanthropes de lâEurope mĂ©diĂ©vale ils semblaient avoir une nette prĂ©fĂ©rence pour les jeunes enfants et ils dĂ©voraient les cadavres fraichement enterrĂ©s. Les pouvoirs des lycanthropes semblaient sâaccroitre durant la nouvelle lune et au moment des solstices mais certaines fĂȘtes religieuses chrĂ©tiennes semblaient les renforcer tout autant. Ainsi, dans certains textes ainsi, lâon mentionnait des transformations qui avaient durĂ© jusquâĂ douze jours aprĂšs NoĂ«l. Au XXIIIe siĂšcle, Gervais de Tilbury soulignait quâen Angleterre il Ă©tait frĂ©quent de voir les hommes se changer en loup lorsque la lune entamait un nouveau cycle. En 1848, lorsque la lune Ă©tait rousse, lâon pouvait assister Ă des Ă©pidĂ©mies de lycanthropie. Olaus Magnus rapportait quâen Prusse, en Livonie et en Lituanie, les habitants souffraient tout au long de lâannĂ©e de la rapacitĂ© des loups qui dĂ©cimaient leur bĂ©tail mais comme ils Ă©taient dispersĂ©s Ă travers un grand nombre de bois, ils nâĂ©taient pas aussi dangereux que les hommes qui se transformaient en loups. Pour la fĂȘte de la NativitĂ© du Christ, une multitude dâhommes transformĂ©s en loups se rĂ©unissaient en certains endroits pour ensuite propager leur rage et leur incroyable fĂ©rocitĂ© contre des ĂȘtres humains et des animaux domestiques. Les gens originaires de ces rĂ©gions souffraient bien plus de ces loups que des vrais loups car lorsquâils repĂ©raient une habitation isolĂ©e dans les bois, ils lâassiĂ©geaient cruellement, sâefforçant de briser ses portes. Lorsquâils y arrivaient, ils dĂ©voraient tous les ĂȘtres humains et tous les animaux qui se trouvaient Ă lâintĂ©rieur. Ils faisait Ă©galement irruption dans les caves Ă biĂšre, vidaient les tonneaux de biĂšre ou dâhydromel puis ils entassaient les tonneaux vides les uns au-dessus des autres au milieu de la cave, montrant ainsi leur diffĂ©rence avec les vrais loups. Entre la Lituanie, la Livonie et la Courlande, se dressaient les murs dâun vieux chĂąteau en ruines. A cet endroit se rassemblaient des milliers de loups qui essayaient de prouver leur agilitĂ© au saut. Ceux qui se montraient incapables de franchir les murs, comme câĂ©tait souvent le cas avec les plus gros, Ă©taient tuĂ©s sans hĂ©sitation par leur capitaine. Les origines du loup-garou sont anciennes et incertaines. Depuis bien des siĂšcles les spĂ©cialistes sâaffrontent sur le sujet sans parvenir Ă sâaccorder. Bien Ă©videmment, de nombreux facteurs peuvent expliquer les lĂ©gendes sur les lycanthropes mais il reste toutefois une part de mystĂšre irrĂ©solu qui fait que la croyance dans le mythe du loup-garou reste encore Ă©trangement rĂ©pandue. Selon les lĂ©gendes et les Ă©crits qui sont parvenus jusquâĂ nous, il existait autrefois de nombreux moyens qui permettaient de devenir un loup-garou. La lycanthropie pouvait ĂȘtre due Ă la morsure ou Ă la griffure dâun loup ou dâun loup-garou, Ă un rituel satanique, Ă une malĂ©diction, Ă lâabsorption de chair humaine, Ă filtre magique ou Ă un pacte avec le diable mais elle pouvait aussi sâacquĂ©rir Ă la naissance, en revĂȘtant une peau humaine ou en sâexposant aux rayons de la pleine lune durant certaines nuits spĂ©cifiques. La MĂ©tamorphose de Lycaon en Loup La lycanthropie pouvait ĂȘtre le fait dâun chĂątiment divin comme nous lâapprend la lĂ©gende du roi Lycaon, le premier et le plus ancien des loups-garous cĂ©lĂšbres. Dans la mythologie grecque, Lycaon Ă©tait roi dâArcadie. Il Ă©tait connu pour ĂȘtre un roi cruel qui ne respectait rien ni personne et il Ă©tait rĂ©putĂ© pour le mĂ©pris quâil affichait envers les dieux. Afin de le mettre Ă lâĂ©preuve, Zeus, accompagnĂ© dâautres dieux, se prĂ©senta Ă lui sous les traits dâun mendiant. Lycaon, flairant le piĂšge, invita les mendiants Ă manger Ă sa table. Mais, dĂ©sirant vĂ©rifier leur divine nature, il fit tuer son petit-fils, Arcas et lâoffrit aux dieux en guise de repas. Tous les dieux sâen aperçurent immĂ©diatement, sauf DĂ©mĂ©ter, qui mangea par erreur une Ă©paule. IndignĂ©, Zeus foudroya alors les cinquante fils du roi puis il changea Lycaon en loup. Le jeune Arcas fut ressuscitĂ© et Zeus lui offrit le trĂŽne de son grand-pĂšre. Quand Ă son Ă©paule manquante, elle fut remplacĂ© par une Ă©paule dâargent. Suite Ă cette lĂ©gende, le cannibalisme fut Ă©troitement associĂ© Ă la lycanthropie dans la GrĂšce antique oĂč lâon croyait Ă©galement que dĂ©vorer de la chair crue de loup enragĂ© transformait en lycanthrope. Sur le mont Lykaion, lieu de naissance de Zeus, des jeux avaient lieu tous les quatre ans. Ils Ă©taient accompagnĂ©s de banquets en lâhonneur du dieu, durant lesquels les pratiques de cannibalisme Ă©taient courantes. La chair humaine Ă©tait partagĂ©e entre les diffĂ©rents participants qui se trouvaient alors changĂ©s en loups pour neuf ans. Sâils ne consommaient aucune chair humaine durant cette pĂ©riode, ils pouvaient alors retrouver leur forme originelle. Citant Agriopas, Pline lâAncien rapportait lâhistoire de DĂ©mĂ©nĂšte de Parrhasie qui, ayant goĂ»tĂ© des entrailles dâun enfant, immolĂ© lors dâun sacrifice que les Arcadiens avaient fait Ă Jupiter, avait Ă©tĂ© mĂ©tamorphosĂ© en loup. Au bout de dix ans, il Ă©tait revenu Ă sa forme humaine puis il sâĂ©tait rendu aux Jeux, oĂč il avait disputĂ© le prix du pugilat. Il Ă©tait revenu victorieux dâOlympie. Dans ses Ă©crits, Pline lâAncien citait aussi Euanthes, un Ă©crivain grec qui nâĂ©tait pas sans rĂ©putation, qui expliquait que selon les livres des Arcadiens, si un homme de la famille dâun certain Anthus Ă©tait choisi au hasard parmi les siens et quâon le conduisait jusquâĂ un Ă©tang de lâArcadie puis quâil suspendait ses vĂȘtements Ă un chĂȘne avant de traverser lâĂ©tang, alors il se transformait en loup et il vivait avec eux durant neuf ans. Si, durant cette pĂ©riode, il se tenait Ă lâĂ©cart de lâhomme, alors il pouvait retourner Ă lâĂ©tang et aprĂšs lâavoir traversĂ©, il retrouvait sa forme humaine, vieillie de neuf ans. Il indiquait quâil retrouvait mĂȘme ses anciens vĂȘtements. Selon certaines superstitions, voler les vĂȘtements dâun lycanthrope lâempĂȘchait de retrouver sa forme humaine. En France, il existait dâailleurs une lĂ©gende qui rapportait lâhistoire dâun baron de Bretagne qui ne pouvait regagner sa forme originelle aprĂšs que ses vĂȘtements eussent Ă©tĂ© dĂ©robĂ©s. En France, vers 1131, Hugues de Camp dâAvesnes, comte de Saint-Pol, quâon appelait la BĂȘte Canteraine, fut changĂ© en loup-garou par une force divine en raison des crimes Ă©pouvantables quâil avait commis. On le voyait pendant la nuit, parcourir les rues en poussant des hurlements, chargĂ© de chaĂźnes. Les anges, les prĂȘtres et certains saints possĂ©daient apparemment eux-aussi le pouvoir de lancer cette malĂ©diction. Saint-Thomas dâAquin avait dâailleurs une maxime Ă ce sujet » Omnes angeli, boni et Mali, ex virtute naturali habent potestatem transmutandi corpus nostra » Tous les anges, bons ou mauvais ont le pouvoir de mĂ©tamorphoser notre corps. Saint Natalis aurait maudit une famille irlandaise dont tous les membres seraient devenus des loups durant sept ans et Saint Patrick aurait transformĂ© le roi gallois Vereticus en loup. Les excommuniĂ©s de lâĂglise Catholique, quand Ă eux, Ă©taient suspectĂ©s de devenir des loups-garous. En dâautres contes lâintervention divine Ă©tait encore plus directe et en Russie une lĂ©gende racontait que des hommes Ă©taient devenus des loups-garous aprĂšs avoir encouru la colĂšre du diable. MĂ©tamorphose Selon certaines croyances populaires, les sorciers, les dieux et le Diable pouvaient aisĂ©ment changer un homme en loup ou en une bĂȘte sauvage en lui jetant une malĂ©diction. Au Ve siĂšcle avant HĂ©rodote, dans ses Histoires, relatait que les Grecs qui sâĂ©taient Ă©tablis sur les bords de la mer Noire au nord-est de la Scythie considĂ©raient les membres de la tribu des Neures comme des magiciens forts habiles, qui se transformaient tous en loups une fois par an, durant plusieurs jours, avant de reprendre leur apparence humaine. » Les Neures observent les mĂȘmes usages que les Scythes⊠Il parait que ces peuples sont des enchanteurs. En effet, sâil faut en croire les Scythes et les Grecs Ă©tablis en Scythie, chaque Neure se change une fois par an en loup pour quelques jours, et reprend ensuite sa premiĂšre forme. Les Scythes ont beau dire, ils ne me feront pas croire de pareils contes; ce nâest pas quâils ne les soutiennent, et mĂȘme avec serment. » Dans le folklore polonais, si une sorciĂšre jetait une ceinture en peau humaine sur le seuil dâune maison dans laquelle un mariage Ă©tait cĂ©lĂ©brĂ©, alors lâĂ©poux et lâĂ©pouse, les demoiselles et les garçons dâhonneur se transformaient en loups. Au bout de trois ans, la sorciĂšre couvrait la peau de leur cheveux et ils retrouvaient alors leur forme humaine. A ce sujet, une anecdote racontait quâune sorciĂšre ayant jetĂ© une peau de trop petite dimension sur lâĂ©poux, lorsquâil reprit sa forme humaine, il conserva sa queue de loup. Les sorciers Ă©taient capables de jeter une malĂ©diction qui changeaient leurs ennemis en loups-garous, mais le plus souvent, ils se choisissaient de se transformer eux-mĂȘmes dans le but de satisfaire leurs appĂ©tits de chair humaine. Ils effectuaient alors un rituel au cours duquel diverses allĂ©geances sataniques Ă©taient prononcĂ©es. Si le rituel Ă©tait correctement suivi, lâinvocateur pouvait prendre lâapparence du loup en revĂȘtant sa peau. Sous cette forme nouvelle, il sâattaquait aux troupeaux et aux hommes, dont il dĂ©vorait la chair. Il pouvait, bien entendu, retrouver sa forme originelle lorsquâil le souhaitait. Au XIIe siĂšcle, selon Guillaume de Palerme, de nombreux sorciers erraient dans les champs durant les nuits de pleine lune, munis de peaux de loup, afin dâeffrayer les populations. Thievenne Paget, qui Ă©tait une sorciĂšre, se changeait Ă©galement en louve, selon ses propres aveux. Ainsi mĂ©tamorphosĂ©e, elle accompagnait le Diable par monts et par vaux, tuant des vaches et dĂ©vorant des enfants. Claude Isan Prost, une femme boiteuse, Clauda Isan Guillaume et Isan Roquet, qui participĂšrent Ă lâassassinat de cinq enfants, en faisaient apparemment autant. En NorvĂšge, lâon pensait que certaines personnes pouvaient prendre la forme dâun ours ou dâun loup puis retrouver leur forme humaine de leur propre volontĂ©. Cette facultĂ© leur Ă©tait transmise par la Trollmen, et ceux qui la possĂ©daient Ă©taient eux-mĂȘmes appelĂ©s des Trolls. » Dans un hameau, au milieu dâune forĂȘt, un homme nommĂ© Lasse demeurait dans un chalet avec sa femme. Un jour, il sâĂ©tait rendu dans la forĂȘt pour abattre un arbre, mais il avant oubliĂ© de se signer et de dire son Pater, de sorte que certains trolls ou loups-sorciĂšres prirent aisĂ©ment son contrĂŽle et le transformĂšrent en loup. Sa femme le pleura durant de longues annĂ©es, mais, une veille de NoĂ«l, une mendiante vraiment trĂšs pauvre, aux vĂȘtements en lambeaux, vint frapper Ă sa porte. La femme de la maison Ă©tait bonne. AprĂšs lâavoir fait rentrer chez elle, elle la nourrit convenable et la traita avec gentillesse. Avant de partir, la mendiante dĂ©clara Ă la femme quâelle serait probablement heureuse de revoir son mari, car il nâĂ©tait pas mort mais il se promenait dans la forĂȘt comme un loup. A la tombĂ©e de la nuit, la femme se dirigea vers son garde-manger afin de prĂ©lever un morceau de viande pour le lendemain quand soudain, alors quâelle se tournait pour sortir, elle aperçut un loup debout sur ses pattes, qui la regardait dâun air triste et affamĂ©. Voyant ça, la femme sâexclama » Je suis sure que tu Ă©tais mon Lasse, je vais te donner un peu de viande. » A ce moment lĂ , la peau de loup disparut. Devant elle se tenait maintenant son mari, dans les vĂȘtements quâil portait le jour oĂč elle lâavait vu pour la derniĂšre fois . Il est aisĂ© de distinguer dans cette fable moralisatrice, lâavertissement que lâĂ©glise nâa pas pris la peine de masquer. Dans le Satyricon, Niceros racontait quâil Ă©tait Ă©tĂ© invitĂ© au banquet dâun de ses amis et que celui-ci sâĂ©tait brusquement transformĂ© en loup. Selon Niceros » Quand je me suis retournĂ© vers mon ami, je vis quâil sâĂ©tait dĂ©pouillĂ© de ses vĂȘtements et quâil les avait empilĂ©s au bord de la route. Il sâassit dans un cercle autour de ses vĂȘtements, puis, comme ça, se transforma en loup! Il poussa des hurlements de loup puis sâenfuit dans les bois. » Une lĂ©gende du folklore lituanien assurait quâil Ă©tait Ă©galement possible de se transformer en loup-garou en trinquant imprudemment avec un lycanthrope lorsquâil prononçait une formule de transmission. Dans son recueil Chansons du peuple russe, Ralston donnait dâailleurs une incantation qui reste encore de nos jours populaire en Russie. Porter malencontreusement une ceinture en peau de pendu pouvait aussi mener Ă une mĂ©tamorphose. Au IXe siĂšcle, Nennius rapportait dans son Historia Brittonum que certains hommes celtes Ă©taient rĂ©putĂ©s pouvoir prendre la forme dâun loup Ă volontĂ© grĂące Ă une force diabolique issue de leurs ancĂȘtres. Ils sâattaquaient ainsi aux moutons, et lorsque des gens armĂ©s de bĂątons les poursuivaient, ils sâenfuyaient le plus vite possible. Lorsquâils souhaitaient se mĂ©tamorphoser, ils quittaient leur corps humain non sans avoir fermement indiquĂ© Ă leurs proches quâil ne fallait surtout pas les changer de position car, si cela arrivait, ils ne pouvaient plus jamais reprendre forme humaine. Si quelquâun les blessait sous leur forme de loup, la blessure Ă©tait alors visible au mĂȘme endroit sur leur corps humain. Loup-garou Allemand 1722 Si la lycanthropie Ă©tait souvent reliĂ©e au Diable, il existe un conte rare et peu connu, celui dâun vieil homme nommĂ© Thiess. En 1692, Ă Jurgenburg, en Livonie, Thiess tĂ©moigna sous serment que lui et les autres loups-garous Ă©taient les chiens de Dieu. Il affirmait quâils Ă©taient des guerriers qui Ă©taient allĂ©s en enfer en dĂ©coudre avec les sorciĂšres et les dĂ©mons. Leurs efforts avaient assurĂ© que le Diable et ses sbires ne transportent pas le grain des derniĂšres rĂ©coltes en enfer. Thiess Ă©tait ferme dans ses affirmations, il disait que les loups-garous en Allemagne et en Russie avaient Ă©galement combattu les sbires du Diable dans leurs propres versions de lâenfer. Il soutenait que lorsque les loups-garous mouraient, leurs Ăąmes Ă©taient accueillies au ciel en remerciement pour leur service. Thiess avait Ă©tĂ© finalement condamnĂ© Ă dix coups de fouet pour idolĂątrie et croyance superstitieuse. Dans certains pays, les enfants qui avaient des particularitĂ©s physiques ou ceux qui naissaient Ă certaines dates Ă©taient prĂ©disposĂ©s Ă devenir des loups-garous. Les Serbes, les Polonais et les SlovĂšnes affirmaient que les enfants qui naissaient avec des cheveux ou une tĂąche de vin avaient le don le double vue et quâils pouvaient se mĂ©tamorphoser en divers animaux. Le loup Ă©tant, bien entendu, lâanimal quâils prĂ©fĂ©raient. La croyance en ce phĂ©nomĂšne Ă©tait tellement forte quâau XVI e siĂšcle, lâĂglise de Russie se sentit obligĂ©e de la condamner. Selon la tradition galicienne, le septiĂšme fils dâune famille pouvait ĂȘtre normal ou un loup-garou. Sâil Ă©tait normal, lâenfant avait lâimage dâune croix ou de la roue de Sainte-Catherine dans sa bouche, et sâil Ă©tait un loup-garou, il nâavait aucun signe. Quâun frĂšre parraine lâenfant pour son baptĂȘme et sa confirmation pouvait prĂ©venir la mĂ©tamorphose. Si aucun frĂšre nâĂ©tait disponible, alors baptiser lâenfant du nom de Bieito pouvait Ă©galement lâempĂȘcher de devenir un loup-garou. Les enfants nĂ©s durant la pleine lune, ceux qui avaient Ă©tĂ© conçus la veille dâun dimanche ou dâun jour saint, ceux qui naissaient le jour de noĂ«l, ceux qui portaient un embryon de queue et ceux qui naissaient coiffĂ©s avec un morceau de placenta sur la tĂȘte Ă©taient plus susceptibles que dâautres de devenir des loups-garous.. Les enfants de prĂȘtres ou de nonnes Ă©taient, quand Ă eux, condamnĂ©s dĂšs leur naissance Ă se transformer en loup tous les sept ans. Dans le sud de la France, lâon croyait que le destin destinait certains hommes Ă devenir des lycanthropes. Le dĂ©sir de courir leur venait la nuit. Ils quittaient alors leur lit, sautaient par la fenĂȘtre, et plongeaient dans une fontaine. Lorsquâils en ressortaient, ils Ă©taient couverts dâune fourrure dense, marchaient Ă quatre pattes, et partaient errer Ă travers les champs et les prairies, les forĂȘts et les villages, mordant tous les animaux et les ĂȘtres humains quâils trouvaient sur leur chemin. A lâapproche de lâaube, ils revenaient Ă la fontaine, se plongeaient dedans, perdaient leurs peaux Ă fourrure et retrouvaient leurs lits vides. Pour ceux qui souhaitaient se transformer volontairement en lycanthrope, la chose Ă©tait relativement aisĂ©e. Lâun des moyens les plus simples pour se mĂ©tamorphoser en loup pour quelquâun qui nâavait aucune connaissance en magie Ă©tait dâĂŽter ses vĂȘtements, de porter une ceinture en peau de loup ou de se frotter le corps avec divers onguents magiques. En 1603, le juge Henri Boguet dans Le discours des Sorciers, soulignait lâutilisation de tels onguents » Plusieurs confessĂšrent que, pour se mettre en loups, ils se frottaient dâune certaine graisse; quâensuite le diable leur affublait une peau de loup qui leur couvrait tout le corps; aprĂšs quoi, ils se mettaient Ă quatre pattes, et couraient parmi les champs, tantĂŽt aprĂšs une personne, et tantĂŽt aprĂšs une bĂȘte, selon que leur appĂ©tit les guidait ou les transportait. » Il Ă©tait aussi possible de boire de lâeau de pluie dans lâempreinte dans loup ou dâun autre animal sauvage, de boire lâeau dâune source oĂč venaient sâabreuver les loups, de dĂ©vorer la cervelle dâun loup ou de dormir Ă lâendroit oĂč se reposait habituellement la bĂȘte. De la biĂšre mĂȘlĂ©e Ă du sang Ă©tait rĂ©putĂ©e accĂ©lĂ©rer la mĂ©tamorphose recherchĂ©e. Au 16e siĂšcle, lâĂ©crivain suĂ©dois Olaus Magnus affirmait que les loups-garous de Livonie avaient Ă©tĂ© initiĂ©s aprĂšs avoir bu une tasse de biĂšre spĂ©cialement prĂ©parĂ©e en rĂ©pĂ©tant une formule Ă©tablie. En Galice, une personne pouvait devenir un loup-garou en jetant ses vĂȘtements et en quittant son domicile chaque vendredi. Il devait ensuite visiter sept villages, et se vĂȘtir dâune peau dans chacun. Il pouvait retrouver sa forme humaine en brĂ»lant une des peaux quâil portait ou en se faisant saigner. En France, en Italie et en Allemagne lâon pensait que lâhomme pouvait se changer en loup sâil dormait seul dehors au cours de certaines nuits dâĂ©tĂ©, les mercredis et vendredis, et si la pleine lune Ă©clairait directement son visage. En Russie, le loup-garou est appelĂ© un Oborot. Les croyances affirmaient que pour se transformer en Oborot, il fallait suivre le cĂ©rĂ©monial suivant Celui qui veut devenir un Oborot, quâil cherche dans la forĂȘt un arbre de petite taille et quâil le poignarde avec un couteau de cuivre. Il devra ensuite marcher autour de lâarbre, en rĂ©pĂ©tant une certaine incantation puis se jeter trois fois contre lâarbre. Il pourra alors courir dans la forĂȘt, transformĂ© en loup. Au Danemark, il se disait que si une femme Ă©tendait entre quatre bĂątons la membrane qui enveloppe un poulain lors de sa naissance puis se glissait Ă travers elle, nue, alors elle enfanterait sans douleur mais tous les garçons quâelle aurait serait des loups-garous et toutes les filles des maras. Il semblerait que dans certains cas, la lycanthropie ne rĂ©sultait pas dâune mĂ©tamorphose du corps mais dâun voyage de lâĂąme. Lorsquâune Ăąme Ă©tait damnĂ©e, elle ne pouvait trouver le repos et elle sortait parfois de sa tombe sous lâapparence dâun loup. Cette Ăąme partait alors Ă la recherche dâun hĂŽte et il sâen suivait gĂ©nĂ©ralement une lutte farouche entre lâĂąme originelle et lâĂąme damnĂ©e qui cherchait Ă prendre possession de ce corps. Si lâĂąme damnĂ©e lâemportait, alors lâhĂŽte se transformait en loup-garou. Au Ier siĂšcle, ArĂ©tĂ©e de Cappadoce parlait de certains hommes qui Ă©taient persuadĂ©s dâĂȘtre fait de verre. Ils craignaient donc dâĂȘtre cassĂ©s, auquel cas ils se transformaient en loup. Leur comportement devenait semblable en tous points Ă lâanimal Ils sortaient la nuit de prĂ©fĂ©rence, ils hurlaient Ă la mort, et, torturĂ©s par de fĂ©roces appĂ©tits, ils se jetaient sur les troupeaux et les hommes afin de les dĂ©vorer. Le chiffre sept, supposĂ© sacrĂ©, Ă©tait frĂ©quemment associĂ© aux loups-garous. Certains lycanthropes Ă©taient ainsi condamnĂ©s Ă vivre sept ans sous leur forme de loup en expiation de leurs crimes ou pour que cesse le sortilĂšge lancĂ© sur eux. Ils devaient chaque nuit parcourir sept paroisses et faire le tour de sept clochers avant de trouver une place en Enfer. Briser le carĂȘme sept ans dâaffilĂ© menait indĂ©niablement Ă une mĂ©tamorphose. De leurs propres aveux, les lycanthropes sâunissaient souvent Ă des louves, et ils affirmaient que leur plaisir Ă©tait intense. Lorsque la mĂ©tamorphose cessait et que le loup-garou reprenait forme humaine, il se sentait physiquement faible et moralement torturĂ©. Les nombreux rapports existants sur les lycanthropes nous apprennent que les loups-garous sombraient gĂ©nĂ©ralement dans la dĂ©pression ou quâils souffraient dâune grave mĂ©lancolie lorsquâils prenaient conscience de leurs crimes. Reconnaitre un Loup-Garou De part sa nature mĂ©fiante et rusĂ©e, il Ă©tait difficile de reconnaitre un loup-garou lorsquâil Ă©voluait sous sa forme humaine. Pourtant, certains signes Ă©taient rĂ©vĂ©lateurs car les lycanthropes conservaient parfois des caractĂ©ristiques spĂ©cifiques Ă leur mĂ©tamorphose. Des sourcils touffus, des dents rouges, des oreilles implantĂ©es un peu plus bas que la normale et en arriĂšre de la tĂȘte, des mains poilues Ă lâintĂ©rieur des paumes, des doigts plats et palmĂ©s, le majeur et lâindex de mĂȘme longueur, des pouces trapus, des ongles lĂ©gĂšrement rougeĂątres ou recourbĂ©s, une modification de la voix oĂč des yeux, et dâune maniĂšre gĂ©nĂ©rale, des poils sur les mains, les pieds et le dos Ă©taient des signes qui tendaient Ă tĂ©moigner de la vraie nature du suspect. Une Ă©trange fatigue, un air triste ou mĂ©lancolique et un manque dâappĂ©tit soudain Ă©taient Ă©galement des indices Ă ne pas nĂ©gliger. La rumeur prĂ©tendait Ă©galement que sa soif Ă©tait inextinguible et quâil lui Ă©tait quasiment impossible de verser des larmes. Durant la pĂ©riode mĂ©diĂ©vale et la Renaissance, la mĂ©thode classique pour reconnaitre formellement un loup-garou consistait Ă inciser la peau du prĂ©sumĂ© lycanthrope afin de regarder si des poils sây dissimulaient car, selon certaines lĂ©gendes françaises et quĂ©bĂ©coises, lâhomme nâavait quâĂ retourner sa peau pour se transformer en loup-garou, comme en tĂ©moigne cette anecdote » On amena au mĂ©decin Pomponace un paysan atteint de lycanthropie, qui criait Ă ses voisins de sâenfuir sâils ne voulaient pas quâil les mange. Comme ce pauvre homme nâavait rien de la forme dâun loup, les villageois, persuadĂ©s pourtant quâil lâĂ©tait, avaient commencĂ© Ă lâĂ©corcher pour voir sâil ne portait pas le poil sous la peau. Pomponace le guĂ©rit, comme on en eĂ»t guĂ©ri bien dâautres si on nâeĂ»t mieux aimĂ© les brĂ»ler pour Ă©pouvanter les indĂ©vots. » DâaprĂšs une croyance russe, un lycanthrope pouvait ĂȘtre aisĂ©ment dĂ©masquĂ© grĂące aux poils quâil avait sous la langue. Dans le folklore hongrois et celui des Balkans, de nombreux loups-garous Ă©taient dĂ©crits comme des sorciĂšres vampiriques qui devenaient des loups afin de sucer le sang des hommes qui Ă©taient nĂ©s un jour de pleine lune. Sous leur forme humaine, ces loups-garous Ă©taient pĂąles, ils avaient un visage Ă©maciĂ©, des orbites creuses, des lĂšvres gonflĂ©es et des bras flasques. DĂšs que que le lycanthrope Ă©tait formellement identifiĂ©, il Ă©tait possible de lui administrer un remĂšde, de lâenfermer afin de le juger, ou de lâexĂ©cuter. Dans la plupart des lĂ©gendes un loup-garou nâavait aucun moyen de changer sa condition et seule la mort pouvait le dĂ©livrer. Pourtant, diffĂ©rents remĂšdes Ă©taient reconnus comme efficaces pour lutter contre la transformation en loup et il existait de nombreuses maniĂšres de soigner les lycanthropes, qui variaient suivant lâĂ©poque, le pays et le mythe. Dans la majoritĂ© des cas, on supposait que la lycanthropie rĂ©sultait dâune malĂ©diction ou dâune possession et il suffisait donc de pratiquer un exorcisme afin de chasser lâesprit dĂ©moniaque qui sâĂ©tait emparĂ© du corps du malheureux. Dans lâAntiquitĂ©, afin de guĂ©rir les personnes atteintes de lycanthropie, les Grecs et les Romains croyaient en la puissance de lâĂ©puisement. Le lycanthrope Ă©tait alors soumis Ă de longues pĂ©riodes dâactivitĂ© physique dans lâespoir de le dĂ©barrasser de cette maladie. Cette pratique venait du fait que de nombreux loups-garous prĂ©sumĂ©s se sentaient faibles lorsquâils retrouvaient leur forme humaine. En Scandinavie, en Russie occidentale et en Europe centrale, certaines lĂ©gendes du XVe siĂšcle faisaient Ă©tat de lâexistence de philtres magiques pouvant aider les loups-garous Ă retrouver leur aspect originel. Au Danemark une simple rĂ©primande pouvait venir Ă bout de la lycanthropie et dans certaines rĂ©gions dâAllemagne, on affirmait quâun loup-garou pouvait ĂȘtre guĂ©ri si lâon prononçait trois fois son nom de baptĂȘme. Au Moyen-Ăąge, la conversion au christianisme Ă©tait lâune des mĂ©thodes utilisĂ©es et une dĂ©votion Ă Saint-Hubert Ă©tait prĂ©conisĂ©e Ă la fois comme remĂšde et protection. Les lĂ©gendes scandinaves, russes occidentales et dâEurope centrale mentionnaient des philtres magiques qui Ă©taient capables de redonner son aspect humain au lycanthrope. Ces philtres Ă©taient prĂ©parĂ©s avec de lâaconit, une plante Ă©galement connue sous le nom de tue-loup. Si une partie des mĂ©thodes Ă©taient relativement douces, la plupart des remĂšdes prĂ©conisĂ©s par les mĂ©decins mĂ©diĂ©vaux Ă©taient malheureusement fatals aux patients. Afin de redonner son apparence humaine au lycanthrope, il Ă©tait aussi possible de trouver la peau de loup quâil utilisait pour se mĂ©tamorphoser et quâil dissimulait dans un endroit secret, en gĂ©nĂ©ral une souche dâarbre, afin de la brĂ»ler. Le loup-garou souffrait alors terriblement et poussait dâaffreux cris de douleur, mais il Ă©tait par la suite dĂ©livrĂ© Ă tout jamais de sa malĂ©diction. Selon une croyance quĂ©bĂ©coise, il fallait marquer le lycanthrope au fond en gravant une croix Ă lâaide dâun couteau, en souvenir du Christ, ou le piquer et faire couler son sang, en souvenir du martyre du Christ. Une ancienne superstition sicilienne affirmait quâun loup-garou pouvait ĂȘtre guĂ©ri de son mal si on le frappait au front ou au cuir chevelu avec un couteau, ou si lâon perçait ses mains avec des clous. On pouvait aussi lui assĂ©ner des coups avec une clef ou faire couler son sang car quelques gouttes de sang versĂ©es devaient lui faire recouvrer sa forme humaine. Une fois guĂ©ri, un ancien lycanthrope gardait gĂ©nĂ©ralement la facultĂ© de comprendre le langage des loups. Se ProtĂ©ger dâun Loup-Garou Si un lycanthrope rĂŽdait dans les parages, il y avait trĂšs peu de moyens de sâen protĂ©ger efficacement. En Belgique, le sorbier Ă©tait rĂ©putĂ© efficace et lâon pensait quâune maison abritĂ©e par lâombre dâun sorbier Ă©tait un lieu sur. Pour arrĂȘter un loup-garou, il existait un moyen simple, mais hasardeux. Il suffisait de prendre des clefs et les jeter derriĂšre soi tout en faisant face au lycanthrope. On pouvait Ă©galement lâasperger avec de lâeau, ce qui devait logiquement lui faire retrouver forme humaine. En lui jetant de lâeau bĂ©nite, le loup-Garou disparaissait parfois mais il pouvait aussi se transformer en lutin ou en vampire. Toutefois, cette transformation durait de 1 jour Ă 3 semaines, ce qui permettait gĂ©nĂ©ralement Ă la victime de sâenfuir. On pouvait aussi tenter dâempoisonner la crĂ©ature malĂ©fique. Mais câĂ©tait une mĂ©thode relativement risquĂ©e et gĂ©nĂ©ralement dĂ©conseillĂ©e, car le loup-garou, Ă©tant Ă moitiĂ© animal, avait un puissant odorat. Par consĂ©quent, il pouvait aisĂ©ment dĂ©tecter toute substance toxique. Selon certaines croyances, couper la patte dâun loup-garou pouvait dĂ©truire le charme de sa mĂ©tamorphose, lâobligeant ainsi Ă retrouver sa forme humaine, mais avec une main ou un pied tranchĂ©. La sensibilitĂ© des loups-garous aux objets religieux tels que lâeau bĂ©nite et les crucifix est une croyance relativement rĂ©cente. Tuer un Loup-Garou Si toutes les mĂ©thodes pour se protĂ©ger du loup-garou se rĂ©vĂ©laient inefficaces et que personne ne parvenait Ă identifier le responsable, il fallait alors se rĂ©soudre Ă le tuer lors de sa mĂ©tamorphose en loup. Mais les lycanthropes Ă©taient dâadroites crĂ©atures qui Ă©chappaient souvent aux piĂšges et leur peau dâune grande duretĂ© les protĂ©geait efficacement des attaques classiques. Cependant, les blessures faites aux loups-garous lorsquâils Ă©taient sous leur forme animale se retrouvaient gĂ©nĂ©ralement sur leur corps humain, ce qui permettait de les reconnaitre aisĂ©ment par la suite. Les lycanthropes possĂ©daient une grande rĂ©sistance et ils recouvraient rapidement leur intĂ©gritĂ© physique, mĂȘme si leurs membres Ă©taient sectionnĂ©s mais la dĂ©capitation sâavĂ©rait toutefois un moyen incontestable dâen venir Ă bout. Les armes et les objets en argent, comme des lances, des balles, des Ă©pĂ©es, des poignards ou des flĂšches Ă©taient rĂ©putĂ©s efficaces. Il Ă©tait toutefois prĂ©fĂ©rable de bĂ©nir ces armes, et cette bĂ©nĂ©diction devait sâeffectuer la nuit, Ă des heures prĂ©cises. Des objets rares et prĂ©cieux et une chapelle dĂ©diĂ©e Ă Saint-Hubert pouvait encore accentuer lâefficacitĂ© des bĂ©nĂ©dictions. Au XIXe siĂšcle, lorsque la bĂȘte du GĂ©vaudan fut tuĂ©e par une balle en argent, la vulnĂ©rabilitĂ© des loups-garous Ă lâargent devint alors indiscutable. En Bretagne, on prĂ©fĂ©rait dĂ©capiter le lycanthrope Ă la hache ou Ă la faux, avant de jeter son corps dans la riviĂšre. Au Moyen-Ăąge, comme en tĂ©moignent les nombreuses exĂ©cutions pour lycanthropie, le feu et la pendaison Ă©taient aussi des moyens efficaces de mettre un terme aux mĂ©faits de la crĂ©ature malĂ©fique. Dans certains rĂ©gions de lâAllemagne, du nord de la France et de la Pologne, il Ă©tait gĂ©nĂ©ralement admis que les personnes qui mouraient en Ă©tat de pĂ©chĂ© mortel revenaient sous la forme dâun loup afin de boire du sang avant de retourner dans leurs enveloppe corporelle humaine dĂšs les premiĂšres lueurs du soleil. Ces lycanthropes Ă©taient dĂ©capitĂ©s Ă lâarme blanche et exorcisĂ©s par le curĂ© de la paroisse, puis leur tĂȘte Ă©tait ensuite jetĂ©e dans un ruisseau, oĂč le poids Ă©crasant de leurs pĂ©chĂ©s lâentrainait par le fond. Mais mĂȘme aprĂšs leur mort, les lycanthropes pouvaient encore poser problĂšme. Jusquâau 20e siĂšcle les Grecs estimaient que les cadavres de loups-garous qui nâĂ©taient pas dĂ©truits revenaient Ă la vie sous forme de loups, de hyĂšnes ou de vampires et erraient sur les champs de bataille afin de boire le sang des soldats agonisants. Les populations rurales croyaient en lâexistence des loups-garous qui ravageaient les campagnes et sâattaquaient aux animaux comme aux ĂȘtre humains, et lorsquâune personne Ă©tait reconnue lycanthrope, son jugement Ă©tait sans appel. Toutefois, la lycanthropie, en tant que mĂ©tamorphose physique, posa des problĂšmes de part son cĂŽtĂ© surnaturel et suscita une certaine incrĂ©dulitĂ© chez les penseurs et les lettrĂ©s et cela dĂšs la GrĂšce Antique. Pline lâAncien indiquait quâil ne fallait pas y croire et le mĂ©decin grec ArĂ©tĂ©e assimilait la lycanthropie Ă une maladie. De plus, le statut des loups-garous Ă©tait incompatible avec les enseignements de lâĂglise Catholique Romaine car ils Ă©taient considĂ©rĂ©s comme une manifestation dĂ©moniaque. La Bible ne donnait aucune explication Ă leur propos et les thĂ©ologiens furent donc obligĂ©s dâen trouver une par eux-mĂȘmes. Il en ressortit que le dĂ©mon ne pouvait en aucun cas transformer un corps humain en celui dâun loup grĂące Ă ses pouvoirs magiques, car seul Dieu possĂ©dait le pouvoir de crĂ©ation. La thĂ©orie selon laquelle un dĂ©mon ou un sorcier pouvait projeter son Ăąme dans le corps dâun loup fut Ă©galement rejetĂ©e, car leurs pouvoirs ne pouvaient ĂȘtre Ă©quivalents Ă deux de Dieu. Thomas dâAquin, sâappuyant sur les Ă©crits dâAugustin Hippome, affirma que les mĂ©tamorphoses Ă©taient des illusions du Diable qui nâaffectaient ni le corps, ni lâĂąme, mais le phantasticum, une sorte de projection fantomatique de lâhomme. La mĂ©tamorphose en loup Ă©tait donc une illusion. Aux cours des XVIe et XVIIe siĂšcles, les croyances restaient vivaces et les procĂšs pour lycanthropie furent trĂšs nombreux. Ceux qui Ă©mettaient des doutes quand Ă la vĂ©racitĂ© du phĂ©nomĂšne prenaient le risque dâĂȘtre soupçonnĂ©s de sympathie pour les sorciers. Les sceptiques Ă©taient donc peu nombreux et les mĂ©decins se montraient trĂšs discrets. Les loups-garous Ă©taient dĂ©testĂ©s des inquisiteurs qui les pourchassaient impitoyablement. On brĂ»lait tous les jours un grand nombre de malheureux accusĂ©s de lycanthropie et les thĂ©ologiens et dĂ©vots se plaignaient continuellement de ce quâon nâen brĂ»lait pas assez. Henry Boguet, un inquisiteur notoire, eut Ă juger neuf cas impliquant des loups-garous. Il pensait que le loup-garou Ă©tait une manifestation directe du Diable. Selon lui, Satan abandonnait le lycanthrope endormi dans un buisson et en faisait sortir un loup. Lâanimal commettait alors des crimes qui hantaient lâesprit du dormeur et qui troublait son imagination Ă un tel point que le lycanthrope croyait vraiment sâĂȘtre mĂ©tamorphosĂ© en loup. Il pensait donc avoir couru la campagne en massacrant des animaux et des ĂȘtres humains. Bien que la rĂ©alitĂ© de la transformation physique ait Ă©tĂ© remise en cause dans cette thĂ©orie, le loup-garou Ă©tait tout de mĂȘme considĂ©rĂ© comme responsable de ses actes car il avait pactisĂ© avec le dĂ©mon, ce qui constituait un crime extrĂȘmement grave. Delancre rapportait cette anecdote sur un duc de Russie, » lequel, averti quâun sien sujet se changeait en toutes sortes de bĂȘtes, lâenvoya chercher; et, aprĂšs lâavoir enchaĂźnĂ©, lui commanda de faire une expĂ©rience de son art; ce quâil fit, se changeant aussitĂŽt en loup mais ce duc, ayant prĂ©parĂ© deux dogues, les fit Ă©lancer contre ce misĂ©rable, qui aussitĂŽt fut mis en piĂšces . Aristide Dey dĂ©crivait la nature des prĂ©tendus loups-garous ainsi » En des temps reculĂ©s, oĂč rĂ©gnaient lâobscurantisme et les superstitions, des ĂȘtres dĂ©pravĂ©s par la misĂšre, exaltĂ©s hors des voies de lâhumanitĂ© par lâusage de drogues enivrantes, se sont couverts dâune peau de loup, se sont exercĂ©s Ă courir Ă quatre pieds, et, jetant sous ce dĂ©guisement la terreur dans les populations, ont vĂ©cu de dĂ©pradations et sont allĂ©s jusquâĂ se repaĂźtre de chair humaine. » Lycanthropie, Cas et ProcĂšs cĂ©lĂšbres Loup-Garou en Normandie De la fin du Moyen Age Ă la Renaissance, sur un peu plus de cent ans, de nombreux rapports relatant des attaques de loups-garous et prĂšs de 30 000 procĂšs pour lycanthropie furent enregistrĂ©s en France. On estime que le nombre de procĂšs en Europe fut de 100 000 mais selon Collin de Plancy, des dizaines de milliers dâautres personnes soupçonnĂ©es de lycanthropie auraient pĂ©ri sans jugement, victimes de la vindicte populaire. Dans certaines affaires il y avait des preuves de meurtre et cannibalisme, sans association aucune avec des loups, et dans dâautres cas, des gens avaient tout simplement Ă©taient effrayĂ©s par des loups. Les personnes reconnues coupables de lycanthropie Ă©taient brĂ»lĂ©es sur le bĂ»cher ou Ă©corchĂ©es vives, car la lĂ©gende voulait que les poils du loup soient dissimulĂ©s sous sa peau. Et parfois, plus rarement, elles Ă©taient pendues, tout simplement. Au dĂ©but du XVIIe siĂšcle, la sorcellerie fut condamnĂ©e par Jacques Ier dâAngleterre et il fallut attendre le 21 juillet 1682 pour que les procĂšs de sorcellerie soient interdits en France. En 1182, Giraldus affirma avoir dĂ©couvert, en Irlande, un couple de Loups Garous. Mais on nâen sait pas plus sur ce sujet. En 1440, Gilles de Rais fut exĂ©cutĂ© pour actes de barbarie et de lycanthropie. En 1521, Pierre Burgeot et Michel Verdun furent accusĂ©s de lycanthropie par Jean Bodin, le prieur du couvent dominicain de Poligny. Le procĂšs, qui eut lieu Ă Besançon, attira une nombreuse foule de curieux. Les accusĂ©s furent tous deux dĂ©clarĂ©s coupables et brĂ»lĂ©s vifs. Leurs portraits demeurĂšrent affichĂ©s dans lâĂ©glise du village afin de rappeler Ă tous ce les hommes Ă©taient capables de faire lorsquâils Ă©taient sous lâinfluence du Diable. Au cours de la mĂȘme annĂ©es, trois hommes accusĂ©s de lycanthropie furent brĂ»lĂ©s vifs Ă Besançon. Ils avaient avouĂ© quâaprĂšs sâĂȘtre frottĂ©s de graisse ils se changeaient en loups, sâaccouplaient avec des louves et quâils avaient dĂ©vorĂ© plusieurs enfants. En 1541, Ă Pavia, en Italie, un fermier Ă©tait soupçonnĂ© dâavoir dĂ©chiquetĂ© un grand nombre de personnes avec ses dents, alors quâil se trouvait sous la forme dâun loup. AprĂšs sa capture, il affirma que lâunique diffĂ©rence entre un vĂ©ritable loup et lui rĂ©sidait dans la fourrure. Elle poussait vers lâextĂ©rieur pour un loup, et vers lâintĂ©rieur pour lui. En 1542, selon Henry Boguer, cent cinquante loups-garous se rĂ©unirent sur une place de Constantinople. En 1573, durant lâautomne, alors que sĂ©vissait une terrible famine, de nombreux crimes furent commis sur des enfants dont les corps furent retrouvĂ©s dĂ©chiquetĂ©s et dĂ©vorĂ©s. Tout indiquait quâils avaient Ă©tĂ© attaquĂ©s par des loups. Les soupçons se portĂšrent alors sur Gilles Garnier, un ermite qui habitait avec sa famille en plein milieu de la forĂȘt de la Serre, Ă Armange. AprĂšs avoir Ă©tĂ© capturĂ©, les habitants du village le conduisirent au tribunal de Dole. Le 16 janvier 1574, aprĂšs que le suspect ait avouĂ© ses crimes, le tribunal dĂ©livra son verdict. Parmi les charges qui pesaient contre lui, on lui reprochait, entre autres, dâavoir consommĂ© de la viande un vendredi, ce qui Ă©tait formellement interdit. » Gilles Garnier, tombĂ© en sorcellerie, ayant pris et occis plusieurs enfants de 6 Ă 12 ans tant avec ses mains semblant pattes quâavec ses dents, la Cour le condamne Ă ĂȘtre aujourdâhui trainĂ© Ă lâenvers sur une claie depuis la conciergerie de Dole jusquâau tertre de ce lieu et y ĂȘtre brĂ»lĂ© vif⊠» En 1584, Pierre Gandillon et son fils Georges furent arrĂȘtĂ©s et accusĂ©s dâavoir assassinĂ© et dĂ©vorĂ© de nombreux adolescents aprĂšs sâĂȘtre enduit le corps dâun onguent. Leur apparence avait changĂ©, ils se dĂ©plaçaient Ă quatre pattes, ils Ă©taient pourvus dâongles durs, Ă©pais et acĂ©rĂ©s comme des griffes. En 1588 Arline de Barioux fut brĂ»lĂ©e sur la grand-place de Riom. On lâaccusait de se transformer en loup tous les vendredis aprĂšs-midi afin de dĂ©vorer les enfants. En 1598, dans la vallĂ©e de la Loire, Jacques Rollet, un simple dâesprit qui se prenait pour un loup, avait Ă©tĂ© dĂ©couvert Ă proximitĂ© du cadavre ensanglantĂ© dâun adolescent de 15 ans. Jacques Rollet Ă©tait dĂ©jĂ connu sous le nom de loup-garou de Caude. Selon les divers tĂ©moignages, il avait fui le lieu de son forfait avant dâĂȘtre retrouvĂ© Ă moitiĂ© nu dans les bois. Ses longs cheveux et sa grande barbe Ă©taient emmĂȘlĂ©s et ses mains couvertes de sang tenaient encore des morceaux de chair. Lors de son jugement, Jacques Rollet expliqua quâil avait tuĂ© des juges, des avocats et des baillis mais que la chair de ces derniers Ă©tait dure et insipide. La cour lâavait condamnĂ© Ă mort mais il avait Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme mentalement dĂ©ficient et internĂ© dans un asile oĂč il Ă©tait restĂ© durant deux annĂ©es. Peter Stumbb En 1589 eurent lieu le procĂšs et la mise Ă mort de Peter Stumbb, le plus cĂ©lĂšbre tueur des loups-garous prĂ©sumĂ©s. Il Ă©tait connu sous le nom de loup-garou de Bedburg. Lors de son procĂšs, il dĂ©clara que le diable lui avait donnĂ© une ceinture magique qui lui permettait de se mĂ©tamorphoser en » un loup affamĂ©, un loup vorace, fort et puissant, avec de grands yeux qui brillaient comme du feu dans la nuit, une grande bouche pourvue de dents pointues et cruelles, un corps gigantesque et des pattes puissantes. . De la mĂȘme pĂ©riode, lâhistoire dâun tailleur sanguinaire nous est parvenue. Lâhomme se dĂ©guisait en loup et il errait dans les forĂȘts au crĂ©puscule, sâattaquant aux enfants et aux jeunes gens afin de leur ouvrir la gorge. Parfois, il attirait les malheureux dans son Ă©choppe, il les frappait et leur tranchait le cou avant de les dĂ©couper en morceaux, comme de la viande de boucherie. Lors de son exĂ©cution, il ne manifesta aucun remord. Le compte rendu de son procĂšs Ă©tait si horrible que la cour dĂ©cida de ne pas le conserver et ordonna de le dĂ©truire. En 1603, Jean Grenier dâAquitaine, un jeune garçon de treize ou quatorze ans, fut accusĂ© de lycanthropie. Il Ă©tait physiquement retardĂ© et mentalement dĂ©ficient, mais il Ă©tait nĂ©anmoins considĂ©rĂ© comme responsable de disparitions dâenfants, dont celle dâun nourrisson dans son berceau. AprĂšs son arrestation, il affirma quâil Ă©tait le fils dâun prĂȘtre et il admit avoir dĂ©vorĂ© une quinzaine dâenfants. En rĂ©alitĂ©, son pĂšre Ă©tait un valet de ferme qui se montrait si violent envers lui que le jeune garçon sâĂ©tait enfui pour lui Ă©chapper. LivrĂ© Ă lui-mĂȘme, il vivait dâune maniĂšre sauvage, subsistait grĂące Ă la mendicitĂ© et travaillait occasionnellement. Lors de son procĂšs, le juge prit en compte son Ăąge et ses dĂ©ficiences et il ordonna que le jeune garçon soit internĂ© Ă vie dans un cloitre. Sept ans plus tard, lorsque Pierre de Lancre lui rendit visite, on lui expliqua que depuis son arrivĂ©e, Jean Grenier refusait de se nourrir normalement. Il prĂ©fĂ©rait apparemment dĂ©vorer des immondices. Il Ă©tait dâune maigreur maladive, ses yeux Ă©taient enfoncĂ©s et ils brulaient dâune lueur inquiĂ©tante. Ses mains, aux ongles recourbĂ©s, ressemblaient Ă des serres, et ses dents Ă©taient longues et pointues. Il imitait les loups et il se dĂ©plaçait Ă quatre patte avec agilitĂ©. Un an plus tard, Jean Grenier mourait. Lâhistoire de Jean Grenier dâAquitaine influença lâattitude des juges sur les affaires de lycanthropie. Mais les procĂšs, les tortures, et les exĂ©cutions qui en dĂ©coulaient continuĂšrent tout de mĂȘme. En 1605 Henry Gandinn, originaire de Limbourg, fut accusĂ© de se changer en loup-garou en se servant de sorcellerie. Il se transformait en loup en compagnie de deux autres hommes, dont lâun portait le nom de Jan le loup. Henry Gardinn dĂ©clara lors de sa confession que les trois hommes avaient attaquĂ©, tuĂ© et mangĂ© un enfant alors quâils se trouvaient sous la forme dâun loup. Henry Gardinn avait Ă©tĂ© jugĂ© coupable de sorcellerie dans le but de se changer en loup-garou, et condamnĂ© Ă ĂȘtre brĂ»lĂ© vif. Lors de son interpellation, son complice prĂ©sumĂ©, Jan le loup, avait quittĂ© la paroisse, mais il fut arrĂȘtĂ© deux ans plus tard et exĂ©cutĂ© Ă son tour. En 1651, Hans comparut devant le tribunal dâIdavare. On lâaccusait dâĂȘtre un loup-garou depuis ses dix-huit ans. Hans avoua avoir Ă©tĂ© un loup-garou durant deux ans. Il affirma quâil avait obtenu le corps dâun loup par un homme en noir. Lorsque les juges lui demandĂšrent si son corps avait vraiment pris part Ă la chasse, ou si câĂ©tait son Ăąme qui avait Ă©tĂ© transmutĂ©e, Hans rĂ©pondit quâil avait retrouvĂ© sur sa jambe les traces de morsures quâun chien lui avait fait lorsquâil Ă©tait un loup-garou. En 1692, Ă Jurgenburg, en Livonie, Thiess tĂ©moigna sous serment que lui et les autres loups-garous Ă©taient les chiens de Dieu. Il affirmait quâils Ă©taient des guerriers qui Ă©taient allĂ©s en enfer en dĂ©coudre avec les sorciĂšres et les dĂ©mons. Leurs efforts avaient assurĂ© que le Diable et ses sbires ne transportent pas le grain des derniĂšres rĂ©coltes en enfer. Thiess Ă©tait ferme dans ses affirmations, il disait que les loups-garous en Allemagne et en Russie avaient Ă©galement combattu les sbires du Diable dans leurs propres versions de lâenfer. Il soutenait que lorsque les loups-garous mouraient, leurs Ăąmes Ă©taient accueillies au ciel en remerciement pour leur service. Thiess avait Ă©tĂ© finalement condamnĂ© Ă dix coups de fouet pour idolĂątrie et croyance superstitieuse. Entre 1500 et 1700, environ 100 000 personnes furent condamnĂ©es pour lycanthropie et brĂ»lĂ©es vives. Au cours du XVIIe siĂšcle, les explications des mĂ©decins sur la lycanthropie mirent un terme Ă la plupart des tortures et des mises Ă mort. Toutefois, la population demeurait craintive et prĂ©fĂ©rait les explications surnaturelles. De nombreux cas dâattaques dâanimaux sur des troupeaux ou des hommes faisaient inĂ©vitablement ressurgir la lĂ©gende du loup-garou. De nos jours, il existe toujours des personnes qui croient sincĂšrement ĂȘtre des loups-garous et dâautres qui pensent que les lycanthropes existent et que certains ĂȘtres humains se transforment rĂ©ellement en loup. La BĂȘte du GĂ©vaudan En 1764, plus de 300 personnes furent victimes de la BĂȘte du GĂ©vaudan, qui sĂ©vissait en LozĂšre et aux alentours. Elle Ă©tait dĂ©crite comme un loup gĂ©ant ou un loup-garou. Son histoire inspira de nombreuses thĂ©ories. En juillet 1766, la gazette du QuĂ©bec annonçait quâun loup garou courait dans le comtĂ© de Kamouraska. En 1766, la bĂȘte de Sarlat, en Dordogne, massacra une quinzaine de personnes. Vers le milieu du XIXe siĂšcle, dans un petit village de Pologne, un loup-garou enleva la plus jolie fille du village. En 1804, un nommĂ© MarĂ©chal, accusĂ© de lycanthropie, fut condamnĂ© aux galĂšres. En 1853, en Espagne, Manuel Blanco Romasanta admit avoir tuĂ© treize personnes car il souffrait dâune malĂ©diction qui le transformait en loup. En 1887, un coyote sauvage terrorisait les mineurs de Saskatchewan, au Canada. Il fut abattu dâune balle en or, et lâobjet fut extrait de son corps. Lâhistoire fut rapportĂ©e par des mineurs Ă lâĂ©crivain Ed Bodin en 1940. En 1899, en Pennsylvanie, un vieil homme paisible avait la rĂ©putation dâĂȘtre un loup-garou. Peu de temps avant la premiĂšre Guerre Mondiale, trois loups-garous erraient dans les Ardennes belges. A la mĂȘme Ă©poque, en Ăcosse, un berger des environs dâInverness Ă©tait soupçonnĂ© de lycanthropie. En 1925, un jeune garçon dâun village alsacien fut accusĂ© dâĂȘtre un loup-garou. En 1930, un loup-garou sĂ©vissait dans la rĂ©gion de Bourg-la-Reine. En 1946, une crĂ©ature mystĂ©rieuse prĂ©sentant toutes les caractĂ©ristiques du loup-garou sema la terreur dans une rĂ©serve Navajo dâAmĂ©rique du Nord. En 1946-1947 un animal mystĂ©rieux attaqua de nombreux troupeaux dans le canton du Valais, en Suisse. Lâaffaire ne fut jamais Ă©lucidĂ©e. En 1949, Ă Rome, la police dut enquĂȘter sur une Ă©trange affaire tous les mois, Ă la pleine lune, un homme de la ville Ă©tait en proie Ă dâĂ©tranges hallucinations et il poussait des hurlements sinistres. En 1957, les journaux anglais rapportĂšrent la triste histoire dâun jeune homme de dix-sept ans, originaire du village dâEccles hall, qui pensait quâil allait se transformer en loup-garou. Pour mettre fin aux souffrances morales quâil endurait, il sâĂ©tait plongĂ© un couteau dans le cĆur. LâenquĂȘte ouverte aprĂ©s sa mort rĂ©vĂ©la que le malheureux avait tĂ©lĂ©phonĂ© Ă lâun de ses amis avant dâaccomplir son geste » Il mâa dit que son visage et ses mains changeaient de couleurs et quâil Ă©tait en train de devenir un loup-garou . Puis il sâest tu, et jâai alors entendu des grognements. » A Singapour, toujours en 1957, des agressions mystĂ©rieuses dĂ©jouĂšrent les forces de police. La rumeur prĂ©tendait que les agresseurs Ă©taient des loups-garous qui sâattaquaient aux pensionnaires dâun foyer dâinfirmiĂšre. Une nuit, lâune des infirmiĂšres sâĂ©tait rĂ©veillĂ©e en sursaut pour apercevoir » une horrible face bestiale, aux cheveux plantĂ©s si bas sur le front quâils atteignaient la racine du nez et dont la bouche laissait dĂ©passĂ© des crocs acĂ©rĂ©s . Le mystĂšre ne fut jamais Ă©lucidĂ©. En 1975-1976, la BĂȘte des Vosges qui Ă©gorgea de nombreux animaux domestiques ne fut jamais identifiĂ©e. Elle rĂ©apparut en 1994 et elle Ă©gorgea quatre-vingt animaux. En 1978, au sud du BrĂ©sil, Rosario do Sul, une jeune collĂ©gienne de seize ans, Ă©tait en proie Ă des visions dĂ©moniaques. Elle affirmait que lâesprit dâun loup fĂ©roce sâĂ©tait emparĂ© dâelle. En 1982, dans la Creuse, une crĂ©ature carnivore fut Ă lâorigine dâune sĂ©rie dâattaques sur des troupeaux. Les cadavres des animaux, dont un taureau et une gĂ©nisse de 400 kg, Ă©taient horriblement dĂ©chiquetĂ©s. Lors dâune battue organisĂ©e dans la forĂȘt de Noth en novembre 1982, un chasseur prĂ©tendit avoir Ă©tĂ© confrontĂ© Ă lâanimal sans rĂ©ussir Ă lâidentifier. Lâaffaire nâa jamais Ă©tĂ© Ă©lucidĂ©e. En 1988, en Allemagne, prĂšs de Wittlich, une crĂ©ature proche du chien, passa les alarmes dâune base militaire et franchit le mur dâenceinte aprĂšs sâĂȘtre dressĂ© sur ses pattes. Les chiens de la base refusĂšrent de la prendre en chasse. En 2003, en Suisse, un homme fut poursuivi pour avoir massacrĂ© son Ă©pouse Ă coups de couteau. Il affirma, devant le tribunal criminel de Lausanne » Jâai vu ses canines pousser. Elles dĂ©gageaient une odeur Ă©trange. Comme celle dâun loup-garou . Selon lâexpertise psychiatrique, il conservait un contact avec la rĂ©alitĂ©. En 2013, selon certains habitants de VallĂ©e-Pitot, un loup-garou se manifesterait dans des endroits oĂč rĂšgnerait le silence afin dâĂ©pier des femmes lorsquâelles sont sous la douche, ou encore les jeunes filles endormies. Des tĂ©moins affirmaient que la crĂ©ature, prĂ©sentĂ©e comme agile et particuliĂšrement rapide, ferait parfois rĂ©sonner ses pas pesants sur le toit des maisons.
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Ă©tĂ© agréé par les crĂ©ateurs du jeu Loups-garous de Thiercelieux, messieurs Philippe des PalliĂšres et HervĂ© Marly, ainsi que par les Ă©ditions Lui-mĂȘme. Ce site bĂ©nĂ©ficie d'une licence d'exploitation des noms, images, contenus et concepts tirĂ©s du jeu. Toute utilisation dĂ©rivĂ©e pourra entraĂźner des On dit que les nuits de pleine lune, des humains se transforment en monstres mi-loups mi-humains ou juste en loup selon les versions et sĂšment la terreur sur leur passage. Souvent opposĂ© au vampire, le loup-garou fait partie de ces crĂ©atures paranormales qui fascinent depuis des siĂšcles, particuliĂšrement en Europe. Cette figure est dâailleurs sans cesse rĂ©inventĂ©e. Mais oĂč chercher les origines de ces histoires ? Lâhistoire du roi Lycaon Lâhistoire des loups-garous semble aussi vieille que le monde. Preuve en est la premiĂšre rĂ©fĂ©rence Ă©crite Ă un loup-garou est recensĂ©e dans LâĂ©popĂ©e de Gilgamesh. Il sâagit du plus vieux rĂ©cit Ă©crit recensĂ© au monde. Dans celui-ci, il est donc fait mention dâune jeune fille ayant transformĂ© un homme en loup. Ce nâest que bien pus tard que la mythologie grecque fournira une autre version de lâorigine du loup-garou qui concerne Lycaon, roi dâArcadie. Voulant se jouer de Zeus, il fait manger au dieu de lâOlympe de la viande humaine. Pour cela, il la dissimule dans la nourriture du repas. Fou de rage, Zeus le punit avec une cruautĂ© Ă la hauteur de lâoffense. Lycaon est en effet transformĂ© en loup. Câest grĂące Ă ce rĂ©cit que nous pouvons expliquer le fait que les loups-garous sont souvent connus pour ĂȘtre des crĂ©atures maudites qui mangent de la chair humaine. Câest aussi Ă ce roi que nous devons les termes relatifs Ă la lycanthropie. Ce mot dĂ©signe la transformation dâun homme en loup. Il sâagit aussi dâune maladie psychiatrique oĂč le patient pense quâil peut se transformer en loup â ou dâautres crĂ©atures. Mais comme pour ce qui est des sirĂšnes, le folklore nordique fait lui aussi rĂ©fĂ©rence Ă des hommes transformĂ©s en loups-garous. Dans La Volsunga saga, un pĂšre et son fils se transforment Ă©galement en loups et commettent des crimes sous cette forme. via GIPHY Figure phare du folklore europĂ©en En somme, tous ces rĂ©cits ont propagĂ© pendant des siĂšcles les diffĂ©rentes superstitions autour de ces crĂ©atures. Elles semblent dâailleurs atteindre leur apogĂ©e en France, aux alentours de Moyen-Ăge. Au mĂȘme titre que les sorciĂšres, les personnes soupçonnĂ©es dâĂȘtre lycanthropes Ă©taient brĂ»lĂ©es vives. Dâautres jouaient de ces diffĂ©rentes peurs pour parvenir Ă leurs fins. Des brigands terrorisaient les voyageurs en revĂȘtant des fourrures les faisant passer pour ces monstres redoutĂ©s. On recense Ă©galement de nombreux cas oĂč des tueurs sont dĂ©crits comme des loups-garous, ou se revendiquent de cette espĂšce. VoilĂ qui nâest pas sans faire penser Ă la bĂȘte du GĂ©vaudan. Cette crĂ©ature a terrorisĂ© la population dans les annĂ©es 1760. Elle aurait fait une centaine de morts et est souvent associĂ©e Ă la figure du loup-garou tant les crimes Ă©taient violents. Le responsable de ces homicides nâa jamais Ă©tĂ© retrouvĂ©, ce qui a alimentĂ© nombre de rumeurs. Pour ce qui est de lâinfluence lunaire, câest au Moyen-Ăąge quâest dĂ©veloppĂ©e la pensĂ©e selon laquelle la pleine lune transforme certains ĂȘtres humains en loups-garous. Avec la malĂ©diction, câest la raison la plus connue qui explique pourquoi certains se transforment. Figurent aussi la morsure, ou le fait de revĂȘtir une peau de loup. Mais hurler Ă la lune est une image que la majoritĂ© des gens ont retenue, et qui est largement vĂ©hiculĂ©e par les Ćuvres de fiction actuelles. Vous aimerez aussi Dracula a-t-il vraiment existĂ© ? Les sirĂšnes, femmes-poissons ne viennent pas de la mythologie grecque DâoĂč vient lâexpression âĂȘtre connu comme le loup blancâ ? ReadFree Loup Garou 4 Images 1 Mot Monsters of the GĂ©vaudan Le grand dictionnaire Hachette-Oxford Loup Garou (Tempting Fate) An adventure story set in the swamplands of bonjour bienvenue dans le recueil des diffĂ©rents rĂŽle du loup-garouje n'est pas mis le villageois je pouvais pas mettre plus d'image mdr mais c'est un personnage qui ne possĂšde pas de pouvoir et qui a comme bute de tuer tout les loups-garous bonne lecture 3Avant toute chose voici quelques rĂšgles sur se jeuxDans le village il y a deux camps diffĂ©rents les loup garous et les villageois le but des loup garou et de tuer tout les villageois mais bien sĂ»r les villageois vont pas se laisser faire et essayer de dĂ©couvrir leur identitĂ© dans le village. Pendant la partie il y a un systĂšme de nuit et de jour la nuit les premiers rĂŽle se rĂ©veille cupidon garde vovo etc... avant les loup garou qui eu choisissent une victime la sorciĂšre se rĂ©veille juste aprĂšs pour sauver ou tuer quelqu'un d'autre puis le jour au premier tour tout le village vont Ă©lire un maire qui possĂ©dera deux vote et non 1 comme chaque membre du village il permet de dĂ©partager lors d'une Ă©galitĂ© puis vien le moment de choisir qui tuer dans le village c'est un moment de dĂ©bat qui permet de parler de nos inquiĂ©tudes et de nos soupçons puis aprĂšs le vote la nuit retombe sur le village ainsi de suite jusqu'Ă la fin de la partie d'un des deux campsle renardchaque nuit il dĂ©signe 3 personnes. Le maĂźtre du jeux va lui dire si il y a un ou plusieurs loup-garou dans ces trois personnes sans dire qui c'est si la renard dĂ©signe trois personne innocente il perd ces pouvoirsle bouc Ă©missairele bouc Ă©missaire en-cas d'Ă©galitĂ© dans le vote au village si l'ancien n'a pas Ă©tĂ© tuer par le villageil meurt mĂȘme si il ne fessais pas partie des votes une fois mort il dispose de 30 seconde pour choisir qui pourra voter si il ne vote pas sa sera la derniĂšre personne de la liste des joueurs qui pourra voter et lui seulementle chevalier a l'Ă©pĂ©e rouiller quand il et tuer par les loups-garous il infecte avec sont Ă©pĂ©es transmettant au premier loup en bas de lui dans la liste des joueur une maladie qui la tuera me lendemain matinle corbeauchaque nuit il dĂ©signe quelqu'un qui aura au rĂ©veille dĂ©jĂ deux vote sur luiloup blanca partir du deuxiĂšme tour puis tout les deux tour le loup blancs peut se rĂ©veiller Et tuer quelqu'unil doit gagner seul il peur donc tuer aussi des loupsl'idiot du village si le village le tue lors du vote du village il ne meurt pas mais il perd sont droit de vote il meurt vraiment quand il et voter une seconde fois lors du dĂ©bat du mairel'angeil joue seul il doit se faire tuer au premier tour par le village pour gagner la partie sinon il devient villageoisle montreur d'Ours ne montreur d'Ours possĂšde un Ours apprivoisĂ©e chaque matin l'Ours grogne si les deux personne de chaque cĂŽtĂ© du montreur son des loups-garous si le montreur d'Ours et infecter l'Ours grogne se comptant lui aussi dans les loup-garouenfant sauvagec'est un villageois qui choisi un modĂšle si cette personne meurt il devien loup-garou et devra gagner avec les loup-garoule flĂ»tisteil doit gagner seul en charmant la totalitĂ© des habitants c'est pour cela qu'il peu en charmer deux par nuit il peut gagner seul mĂȘme si il et en couple si il charme son amoureux et pas lui il peut aussi ne pas charmer sont amoureux et il gagne tout les deuxle chien loup le premier soir il choisi si il veut ĂȘtre loup-garou ou villageois il choisi donc sont cample grand mĂ©chant loup il peut chaque nuit faire une victime supplĂ©mentaire si il n'y a aucun autre loup de mort loup-garou blanc, l'enfant sauvage transformĂ©, etcinfect pĂšre des loupsil a la pouvoir de transformer l'une de ces victimes des loups-garous en un nouveau loup mais il garde leur pouvoir d'innocent le jour et devien loup garou le soirle juge begueil peut une fois par partie dĂ©cider d'offrir un nouveau tour de vote sans passer la nuit les joueur pourront donc voter Ă nouveau mais sans dĂ©battreles sĆurs elle sont innocentes et se connaissent elle sont toute les deux des villageoise et elle le savent elle peuvent Ă©changer des messages pendant la nuit pour partager leur impression sur les autre joueursles freresles trois frĂšres de connaissent il savent qu'ils sont tout les trois des villageois il peuvent Ă©changer quelques mot la nuit pour donner leur impression sur les autres joueursle voleuril choisis entre-deux carte mis Ă disposition en plus dans le jeux il peux les interchanger avec celle de joueur mais il peut aussi rien faire mais il est obligĂ© de le faire si les cartes sont des rĂŽle de loups garoula sorciĂšrechaque nuit aprĂšs le passage des loups-garous elle peut utiliser ces deux potions elle en a une pour ressuscitĂ© la victime ou l'autre potion pour tuer quelqu'un d'autre avec celle ci elle peut aussi rien faire vu qu'elle ne peut utiliser qu'une fois chaque potionla voyantetout les soir elle peut lire dans sa boule de cristal pour dĂ©couvrir l'identitĂ© d'un des joueurs elle est trĂšs utile et trĂšs vulnĂ©rablele loup-garoules loups garou se rĂ©veille chaque soir pour faire une victime dans le village leur but et d'ĂȘtre les seul a la finsalvateurchaque nuit il protĂšge quelqu'un ne pouvant pas protĂ©ger deux fois la mĂȘme personne les deux tour qui suivent et sont pouvoir n'a aucun effet sur la petite fillele chasseuril fait parti des villageoise et quand il et tuer il peut tuer Ă sont tour grĂące Ă son fusil avant de mourirla petite filleelle se rĂ©veille en mĂȘme temps que les loups-garous et les espionnes pouvant espĂ©rer de trouver leur identitĂ© elle ne peut pas ĂȘtre protĂ©gĂ©e par le gardel'ancienquand l'ancien et choisi pour ĂȘtre dĂ©vorer une premiĂšre fois il ne meurt pas laissant au villageois un tour pour rĂ©agir par contre si il et tuer lors du vote du jour il fait perdre tout les pouvoirs des innocents laissant le Cartier libre au loup-garoucupidonil se rĂ©veille pour dĂ©signer deux amoureux il doivent donc par la suite gagnĂ©e ensemble parce que si l'un meurt l'autre se suicide juste aprĂšs cupidon devien un simple villageois aprĂšs avoir mis en couple les deux amoureux . 475 196 187 74 73 226 462 241