Lessolutions pour la dĂ©finition SALEMENT INTÉRESSE pour des mots croisĂ©s ou mots flĂ©chĂ©s, ainsi que des synonymes existants. Son cours n'intĂ©resse pas les boursicoteurs. Son cours n'intĂ©resse pas les domestiques . elle s'intĂ©resse aux activitĂ©s du monde. TrĂšs intĂ©ressĂ©. IntĂ©ressĂ©. Qu'est ce que je vois? GrĂące Ă  vous la base de dĂ©finition peut

Vous le savez vous, Ă  quoi sert la photographie ? Alors qu’Instagram fait de chacun d’entre nous des partageurs » de photos, est-on pour autant tous et toutes photographes ? Vous le savez si vous me suivez ici et sur mes rĂ©seaux sociaux, c’est une question que je me pose souvent. Rassurez-vous, elle ne m’empĂȘche pas de dormir mais reste toujours dans un coin de ma tĂȘte, notamment lorsque je sors mon appareil photo. J’ai mĂȘme connu, l’annĂ©e derniĂšre, alors que je finissais mes cours chez Nath-Sakura, un blocage. Je n’arrivais plus Ă  prendre de clichĂ©s, tant cela me paraissait vain, vide de sens. A quoi bon photographier, partager alors que tout le monde le fait dĂ©jĂ  
 Le blocage a disparu, j’utilise de nouveau mon appareil photo avec plaisir mais cette question est toujours lĂ . J’ai rĂ©flĂ©chi longuement Ă  cette importance du pourquoi ? » chez moi alors que tant d’autres ne se posent pas la question. AprĂšs tout, pourquoi m’alourdir avec cette prĂ©occupation ? N’ai-je pas d’autres considĂ©rations Ă  creuser, d’autres projets Ă  mener ? Oui mais non. Je sais que chasser cette petite musique lancinante me libĂ©rera justement de l’espace pour passer Ă  autre chose. J’aimerai tant trouver mon identitĂ© photographique ! Mais pour cela, il faudrait que je renonce. Comment faire, moi qui aime tellement de styles diffĂ©rents ! J’aime les macros, les dĂ©tails, le noir et blanc, les paysages, les photos de rue 
 Cela pourrait ne pas ĂȘtre une difficultĂ© et je pourrais passer d’un style Ă  l’autre sans complexe mais subsiste une insatisfaction que je ne parviens pas Ă  identifier. Alors, je continue Ă  m’interroger. Et lorsque je m’interroge, je m’entoure de conseils, de lectures pour nourrir mon inspiration. Aussi, je suis ravie de laisser la parole aujourd’hui Ă  cinq photographes de talent, deux femmes, trois hommes – je ne suis pas loin de la paritĂ© parfaite – aux styles et aux parcours diffĂ©rents. Je les ai rĂ©uni autour des mĂȘmes questions non pour comparer leurs rĂ©ponses mais cette unicitĂ© est comme une ligne directrice pour ne pas perdre de vue la raison de cet article. Pour chacun d’ je vous propose quelques mots trĂšs personnels de prĂ©sentation Ă  la fin de leur tĂ©moignage. Je vous dirai pourquoi ce sont des photographes qui me touchent particuliĂšrement. Et vous verrez, chacun de leur tĂ©moignage est absolument passionnant et fait assurĂ©ment rĂ©flĂ©chir Ă  sa pratique. Richie Lem engagement et acuitĂ© Selon toi, Ă  quoi sert la photographie ? La photographie est – en ce qui me concerne – avant tout un moyen de mĂ©moire, elle fixe le temps. Jusque lĂ  rien de nouveau, c’est son but premier, mais lĂ  oĂč aujourd’hui elle s’est extrĂȘmement diversifiĂ©e
 je pense qu’une approche locale et temporelle, mĂȘme si elle est a priori moins vendeuse, est nĂ©cessaire. Si je prends l’exemple de Martin Parr et ses photographies des classes populaires anglaises ans les annĂ©es 70 et 80, j’ai une vision quasiment documentaire de ce qu’était l’époque, comment Ă©taient les gens, comment ils vivaient, et je trouve cela trĂšs intĂ©ressant. Qui plus est, on peut pratiquer cela en bas de chez soi, dans son quartier ou dans sa ville, Ă  l’inverse de la photo de voyage. Je peux partir Ă  Tokyo deux, trois semaines, je n’en retirerais jamais autant de subtilitĂ©s qu’un local. Alors oui, Tokyo, ou New-York, Londes et La Havane sont des villes merveilleuses Ă  photographier, mais le risque de tomber dans le clichĂ© est bien plus grand qu’ici, chez moi. Tout le monde aujourd’hui peut faire de beaux clichĂ©s, on le voit sur Instagram notamment. Quelle est la diffĂ©rence entre et photographe ? J’imagine que l’instagrammeuse ou l’instagrammeur, dĂ©jĂ  par son titre », n’est prĂ©sent que par et pour cette plateforme, et donc rĂ©flĂ©chit plus en terme d’immĂ©diatetĂ© qu’en travail sur le long terme, et ça impacte forcĂ©ment sa production il faut plaire vite, et ce sur une plateforme oĂč le format est rĂ©duit. Il faut un peu taper Ă  l’Ɠil et c’est dommage, une trĂšs bonne photo en grand format peut ĂȘtre illisible sur un Ă©cran de tĂ©lĂ©phone, et vu que les spectateurs ne consacrent que quelques secondes au mieux Ă  chaque image, c’est je pense une raison pour laquelle des photographes qui ont une trĂšs grosse communautĂ© s’arrĂȘtent souvent Ă  faire du beau » sans qu’il n’y ait vraiment un propos derriĂšre. Un conseil que je pourrais donner, c’est de prendre son temps. Ne pas en perdre, mais ne pas foncer tĂȘte baissĂ©e en copiant telle ou telle personne. Qui plus est, le piĂšge d’Instagram est qu’il oblige en une sorte de constance qui peut ĂȘtre limitante. Si par exemple vous publiez uniquement des paysages au coucher du soleil en pose longue, le jour oĂč vous faites un portrait en noir et blanc trĂšs tranchĂ©, il y a un risque que cela dĂ©plaise Ă  votre communautĂ© non ? Je ne sais pas si cette menace bloque certains artistes, je ne l’espĂšre pas. Photographie et renonciation, qu’est-ce-que cela t’inspire ? Cela dĂ©pend de quelle renonciation l’on parle. Je n’aime pas trop renoncer, quand un souci me force Ă  renoncer, j’essaye de le contourner Ça ferait un projet photo curieux cela dit, ne prendre que des gens qui renoncent en une sĂ©rie de portrait. Aujourd’hui, je renonce Ă  arrĂȘter de fumer » Je renonce Ă  ne plus boire » Tel investisseur renonce Ă  prolonger l’activitĂ© de telle usine ». Ça serait peut-ĂȘtre un peu triste. Et photographie et sociĂ©tĂ© ? Comme je le disais ci-dessus, la sociĂ©tĂ© ne demande qu’à ĂȘtre visible. On peut prendre le coucher de soleil sur le Grand Canyon aujourd’hui, le comparer Ă  une photo d’il y a 30 ans, et Ă  une autre dans 30 ans, rien n’aura sans doute beaucoup bougĂ©, c’est un peu vain. Si vous regardez n’importe quelle ville, en dix ans beaucoup de choses changent. Qui aurait imaginĂ© voir tout le monde sur son tĂ©lĂ©phone portable il y a 20 ans ? C’est pour cela que je trouve qu’un projet photo de tous les kĂ©babs d’une ville a nettement plus d’intĂ©rĂȘt qu’un tour du monde des plus beaux paysages de la planĂšte, ou encore que des photos de rue archi-graphiques avec des silhouettes de gens en chapeaux et parapluies. Comment trouver sa voie photographique ? sa vĂ©ritĂ© ? Cela se fait deux maniĂšres, en parallĂšle dans un premier temps regardez chez les photographes que l’on apprĂ©cie pourquoi on les apprĂ©cie, pas forcĂ©ment sur la forme mais d’abord sur le fond. Si j’aime par exemple les photographies de Nan Goldin, ce n’est pas parce qu’elles sont esthĂ©tiques, c’est parce qu’il y a un propos, et que son propos m’intĂ©resse. Dans un second temps, regardez ce qui vous intĂ©resse dans votre entourage, uniquement ce qui vous intĂ©resse vraiment, cela Ă©vite de tomber dans l’esthĂ©tisme redondant et se ressent quand on regarde vos photographies. Quel besoin de prendre une Ă©niĂšme silhouette qui traverse un passage piĂ©ton ou encore un 49290Ăšme taxi jaune Ă  New-York ? Je ne jette pas la pierre Ă  ceux qui le font, je fais aussi de la photo de voyage touristique pour le souvenir, mais j’invite les photographes Ă  aller plus loin que la simple photo dĂ©corative J'ai dĂ©couvert Richie Lem par total hasard, non sur son compte Instagram mais sur Twitter. Non par ses photographies mais par ses articles de blog, et notamment celui-ci sur la photographie de rue. Son ton trĂšs franc, sans langue de bois m'a immĂ©diatement sĂ©duite et assurĂ©ment son tĂ©moignage fait avancer ma rĂ©flexion ! J'ai alors dĂ©couvert son travail et j'ai Ă©tĂ© trĂšs touchĂ©e par sa sĂ©rie de photographies prises en supermarchĂ©s. J'aime les clichĂ©s de la vie quotidienne, dans ce qu'elle est de plus brute, parfaitement authentique, mĂȘme si elle est dĂ©rangeante ou seulement moins belle. Allez dĂ©couvrir Richie Lem, ses articles, ses photos ... c'est vraiment trĂšs intĂ©ressant ! Julia Laffaille curiositĂ© et passion Selon toi, Ă  quoi sert la photographie ? Selon les personnes, elle peut servir Ă  crĂ©er de belles images, de belles visions », dont le but premier est qu’elles soient simplement agrĂ©ables Ă  regarder photo de mode, nature morte, paysages etc
. Mais elle peut Ă©galement servir Ă  montrer et diffuser un message, une histoire. Et l’une des raisons pour laquelle j’aime l’art, c’est que, souvent, il permet les deux en mĂȘme temps. La photographie comme la peinture, la sculpture ou le cinĂ©ma, peut faire passer un message, engagĂ© ou plus lĂ©ger, Ă  travers le beau et l’esthĂ©tique. Pour ma part, j’ai longtemps utilisĂ© la photographie pour fabriquer du beau », une simple satisfaction visuelle si l’on considĂšre le beau » sous son jour philosophique. MĂȘme si, inconsciemment ou pas, cela pouvait soulever des questions que chacun pouvait interprĂ©ter comme il le souhaite et c’est un peu lĂ  la finalitĂ© de l’art, cela m’a lassĂ© car je n’aimais pas le principe de ne rien dĂ©fendre vĂ©ritablement Ă  travers mes photos. Alors je me suis tournĂ©e vers le reportage qui, lui, utilise la photographie pour dĂ©fendre un point de vue, faire passer un message de façon plus directe, plus universelle. En bref, la photographie ne sert pas qu’à une seule chose si ce n’est montrer aux Ă©ventuels lecteurs notre vision des choses, elle peut servir de simple activitĂ© crĂ©ative que l’on utiliserait pour se faire du bien, ou pour se crĂ©er des souvenirs impĂ©rissables, pour laisser une trace de soi dans le monde, ou de support pour raconter une histoire que l’on estime importante Ă  partager. Tout le monde aujourd’hui peut faire de beaux clichĂ©s, on le voit sur Instagram notamment. Quelle est la diffĂ©rence entre et photographe ? Question trĂšs difficile et qui peut crĂ©er quelques dĂ©saccords
 Il est Ă©vident qu’aujourd’hui Ă©normĂ©ment de gens font de belles images qui sont dignes d’ĂȘtre encadrĂ©es, mais pour moi, la diffĂ©rence entre un instagrammeur et un photographe c’est justement qu’un vĂ©ritable » photographe ne cherche pas seulement le cĂŽtĂ© esthĂ©tique de la photo. Si l’image est belle, tant mieux, mais elle est surtout rĂ©flĂ©chie, elle s’inscrit dans un plus gros processus de rĂ©flexion que celle d’un instagrammeur qui veut surtout, et en prioritĂ©, sĂ©duire son public. Rien de trop choquant, de trĂšs engagĂ©, seulement de quoi plaire aux yeux, comme un gĂąteau trop sucrĂ© qui plaira donc aux papilles et crĂ©era de l’endorphine, mais sans rĂ©el goĂ»t recherchĂ©. Un gĂąteau plein de crĂšme Ă  l’amĂ©ricaine quoi ! Les rĂ©seaux sociaux ont dictĂ© une politique du beau, de l’image qui vend du rĂȘve mais selon moi, un photographe talentueux se distinguera forcĂ©ment avec des images qui rĂ©ussissent Ă  plaire visuellement tout en partageant un message profond, une histoire racontĂ©e grĂące Ă  une sĂ©rie de photos qui se tiennent entre elles et se rĂ©pondent. La finalitĂ© de l’image et la dĂ©marche pour la crĂ©er sont diffĂ©rentes. Mais attention, je ne blĂąme absolument pas les images qui se concentrent uniquement sur le partage de la beautĂ© et donc d’une certaine lĂ©gĂšretĂ© » car c’est essentiel Ă  notre sociĂ©tĂ© ! Ne pas ĂȘtre sans cesse face Ă  des sujets de rĂ©flexion, des sujets plus graves ou face Ă  des images qui nous questionnent, et se concentrer uniquement sur ce qui fait du bien aux yeux et Ă  la tĂȘte, c’est trĂšs important ! Photographie et renonciation, qu’est-ce-que cela t’inspire ? Cela m’inspire la frustration qu’un photographe peut ressentir, et en particulier avec la photo de reportage. Dans la photo plus artistique », celle de studio en particulier, le photographe peut absolument tout gĂ©rer, de la lumiĂšre au modĂšle en passant par ses rĂ©glages d’appareil photo. Il peut rĂ©aliser l’image exacte qu’il a dans la tĂȘte. En photo-reportage c’est diffĂ©rent. Le photographe doit forcĂ©ment renoncer Ă  certaines choses car il ne gĂšre que trĂšs peu d’élĂ©ments sur la scĂšne qui se joue devant ses yeux. Lorsqu’on est sur le terrain pour rĂ©aliser un reportage, on ne choisit pas la lumiĂšre, on ne choisit pas la position des modĂšles ni de leur vitesse de mouvement et, parfois, on ne choisit mĂȘme pas notre angle de vue. On doit faire avec les Ă©lĂ©ments imposĂ©s, c’est tout. Alors on s’adapte et l’on renonce Ă  l’image que l’on avait en tĂȘte pour crĂ©er autre chose, avec les Ă©lĂ©ments qui sont devant nous. C’est d’ailleurs pour ça que je me suis tournĂ©e vers cette pratique car la frustration, ou la renonciation, nous pousse Ă  nous surpasser, Ă  trouver des solutions rapidement pour obtenir le rĂ©sultat souhaitĂ©. La renonciation en photographie nous amĂšne hors de notre zone de confort. Et photographie et sociĂ©tĂ© ? C’est indissociable selon moi. Depuis le tout dĂ©but de la photographie, cette derniĂšre a toujours servi Ă  documenter la sociĂ©tĂ©, Ă  raconter la sociĂ©tĂ©, par et pour la sociĂ©tĂ©. Il n’y a qu’à voir les travaux de photographes tels que Stieglitz, Strand, Lewis Hine puis, plus tard, des photographes comme Walker Evans ou Henri Cartier-Bresson. Le premier sujet de ces photographes a toujours Ă©tĂ© la sociĂ©tĂ©, les gens, et c’est toujours le cas aujourd’hui. La nature passe souvent au second plan mais arrive aujourd’hui presque Ă  Ă©galitĂ© avec les sujets humains » au vu de l’importance de plus en plus grandissante de sensibiliser la population Ă  la beautĂ© et la fragilitĂ© de notre planĂšte. Et, depuis plusieurs annĂ©es dĂ©jĂ , c’est selon moi l’art qui est le plus Ă  la portĂ©e de tous, ce qui est en fait un art populaire », sociĂ©tal, et je trouve ça gĂ©nial. Trop de pratiques artistiques sont difficiles d’accĂšs au plus grand nombre, seulement prisĂ©es par la haute sociĂ©tĂ©, car trop coĂ»teuses, trop difficiles Ă  mettre en place. La photographie, elle, est presque l’art de la rue, puisque aujourd’hui on peut crĂ©er des images avec un simple tĂ©lĂ©phone portable. Elle permet de montrer la sociĂ©tĂ© par la sociĂ©tĂ© elle-mĂȘme et tout le monde devient alors porteur de son propre message, de sa propre vision Ă  travers ses images, mĂȘme les plus amateurs d’entre elles. Comment trouver sa voie photographique ? sa vĂ©ritĂ© ? Pratiquer la photo, encore et encore. Photographier tout et n’importe quoi Ă  partir du moment oĂč cela nous inspire, oĂč l’on se sent attirĂ© par l’envie d’immortaliser le sujet. Et puis regarder ses images, beaucoup, longtemps, rĂ©-ouvrir les anciennes, ĂȘtre critique, comparer pour se rendre compte de ce que l’on aime encore ou de ce que l’on aime plus. Se demander pourquoi on aime cette image et pas l’autre. Pourquoi celle-ci nous semble vide ? Qu’est ce qu’elle n’a pas que l’autre a ? Une meilleure dynamique ? Un lumiĂšre plus travaillĂ©e » ? Un sujet plus prĂ©sent ? C’est comme ça que j’ai personnellement Ă©voluĂ© dans ma pratique de la photo. J’ai essayĂ© de regarder mon travail avec un Ɠil nouveau plus critique. Il faut Ă©galement se rendre compte de ce qui a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© fait, et pourquoi. La pratique d’un art demande toujours beaucoup de temps pour trouver sa voie, pour trouver la raison pour laquelle elle nous apporte un certain bien-ĂȘtre. DĂ©jĂ  car cela nĂ©cessite en premier lieu d’apprendre les bases techniques, ensuite parce qu’il y a un nombre Ă©tourdissant de photographes qui ont dĂ©jĂ  presque tout fait avant nous. Il faut donc rĂ©ussir Ă  faire de nouvelles choses encore jamais vues, ou en tout cas de façon diffĂ©rente. Et puis il y a Ă©videmment la persĂ©vĂ©rance. Si notre travail ne semble pas plaire Ă  la plus grande majoritĂ© des gens, ce n’est pas forcĂ©ment mal, l’important est que l’on se sente comblĂ© par notre pratique, qu’elle nous apporte ce que l’on y cherche. Bien Ă©videmment, si on veut en faire une pratique professionnelle, alors dans ce cas il est important de se comparer pour savoir pourquoi cela ne fonctionne pas, pourquoi nos images ne rĂ©pondent pas aux attentes des commanditaires sans tomber dans la copie!!. Trouver sa vĂ©ritĂ© en photographie c’est ĂȘtre en total accord avec soi mĂȘme. Pour dĂ©noncer des choses ? Pour montrer la beautĂ© d’un lieu ? Notre Ă©tat d’esprit ? Ou tout simplement pour figer des instants dont on souhaite se souvenir ? Certains peuvent trouver leur patte » rapidement mais d’autres peuvent Ă©voluer en fonction de lĂ  oĂč ils en sont dans la vie physiquement comme psychologiquement. Si la photographie ne nous apporte plus aucun bonheur Ă  un moment donnĂ©, c’est que l’on a dĂ©jĂ  tirĂ© de la pratique tout ce qu’on attendait d’elle, ou alors qu’on ne le fait plus pour les bonnes raisons. C'est par instagram que j'ai dĂ©couvert Julia. De loin dans un premier temps jusqu'Ă  ce qu'elle poste quelques clichĂ©s qui ont fait Ă©cho trĂšs fort en moi une femme pĂȘcheur, un homme avec des Ɠufs dans les mains ... encore une fois, un quotidien simple fait de belles choses aux yeux de ceux et celles qui veulent bien les voir. Julia, par ses partages, enrichit mes rĂ©flexions et notamment avec la notion de sĂ©ries, de reportages dont elle parle dans son tĂ©moignage. Je vous invite Ă  suivre Julia sur son compte Instagram pour profiter de sa sĂ©rie saisissante sur une femme pĂȘcheur ! Et bien entendu, sur son site internet Ă©galement. Hugo Le Beller singularitĂ© et justesse Selon toi, Ă  quoi sert la photographie ? Je crois que la photographie est une excuse pour vivre des aventures avant tout. La quĂȘte du plus beau paysage, de la plus belle lumiĂšre, d’un instant de vie, d’un animal sauvage, etc. sont de grandes aventures en soi. La photo, n’est que la finalitĂ© de ces moments de bonheur. Un fragment de temps capturĂ© dans un boĂźtier. Pour tout te dire, je prĂ©fĂšre le chemin parcouru plutĂŽt que la photo en elle-mĂȘme. Bien sĂ»r, celle-ci est importante – c’est grĂące Ă  elle que je vais pouvoir retranscrire mes Ă©motions et me souvenir du voyage – mais rien ne sera plus fort que l’expĂ©rience vĂ©cue. La photo animaliĂšre en est l’exemple parfait. Il faut avoir une vraie connaissance du terrain pour espĂ©rer croiser le regard d’une bĂȘte sauvage. On se cache, on se faufile, on patiente parfois plusieurs heures, on se tient Ă  l’écoute de tous les sons, et avec un peu de chance, on rencontre enfin l’animal. Tout ce cheminement est incroyable. On vit vraiment l’instant prĂ©sent. Tout le monde aujourd’hui peut faire de beaux clichĂ©s, on le voit sur Instagram notamment. Quelle est la diffĂ©rence entre et photographe ? J’ai le sentiment que la notion d » » a une connotation plutĂŽt nĂ©gative. Si c’est le cas, je dirais que celui-ci/celle-ci cherche Ă  suivre les tendances pour gagner des followers, alors qu’ photographe suit ses envies crĂ©atives sans se soucier de ce qui marche ». C’est une question difficile car mĂȘme les artistes de gĂ©nie, quelle que soit l’activitĂ©, doivent suivre une certaine tendance pour rĂ©ussir. Par exemple, Jack London, grand Ă©crivain amĂ©ricain, Ă©tait trĂšs Ă  l’écoute du marchĂ©. Pourtant, ses Ă©crits sont trĂšs personnels. L’un n’empĂȘche pas l’autre je pense. Mais bon, il y a aussi des contre-exemples. David Lynch prend Ă  contrepied tout le monde en proposant des Ɠuvres abstraites, et ça marche. Je crois qu’il n’y a pas de recettes. Il faut suivre son instinct et rester soi-mĂȘme absolument. C’est pour cela que je ne considĂšre pas les qui postent des photos vues 1 million de fois, depuis des spots trĂšs touristiques, comme des photographes et encore moins comme des artistes. Je suis d’accord pour dire que tout le monde s’inspire des autres pour crĂ©er ses propres Ɠuvres. On ne peut pas concevoir quelque chose en se basant sur le nĂ©ant, en partant de 0. On est forcĂ©ment influencĂ© par un autre Ă  un moment donnĂ©. Cependant, quand il s’agit de copier purement et simplement, ça relĂšve, soit de l’escroquerie, soit du manque total de personnalitĂ© et de crĂ©ativitĂ©. Photographie et renonciation, qu’est-ce-que cela t’inspire ? Renoncer Ă  suivre les tendances ? 😉 Et photographie et sociĂ©tĂ© ? L’influence d’une Ɠuvre sur la sociĂ©tĂ© peut-ĂȘtre ? En tant que photographe de voyage, dois-je montrer le bon exemple ? Dois-je parler d’écologie ? Une photographie peut se suffire Ă  elle-mĂȘme par ses qualitĂ©s esthĂ©tiques uniquement, mais un clichĂ© qui aurait Ă©tĂ© pris dans des conditions scandaleuses dans un territoire protĂ©gĂ©, interdit au public, en nourrissant un animal sauvage pour qu’il s’approche de la camĂ©ra, etc. perd tout son crĂ©dit selon moi. Selon le type de photo que l’on fait, il y a parfois une dimension sociĂ©tale Ă  prendre en considĂ©ration en effet. Comment trouver sa voie photographique ? sa vĂ©ritĂ© ? Il faut agir tout simplement. Sans entraĂźnements, sans exercices, sans prises de risque, c’est trĂšs difficile de trouver sa voie, voire impossible. Rester Ă  son bureau et rĂ©flĂ©chir n’est pas la meilleure mĂ©thode. Il faut prendre son appareil, shooter ce qui nous inspire et rĂ©pĂ©ter l’opĂ©ration sans cesse. Et puis un jour, vous vous dites voilĂ  ce que j’aime photographier ! ». Attention cependant, c’est un Ă©tat mouvant, amenĂ© Ă  Ă©voluer. En tant que photographe, on se questionne sans cesse sur le type de photos que l’on aime faire ou pas faire. Je pense que ça ne s’arrĂȘtera jamais. MĂȘme dans un genre oĂč je suis trĂšs Ă  l’aise, la nature, je me remets souvent en question selon la pĂ©riode. Je suis parfois photo animaliĂšre, parfois portrait, parfois paysage, en noir & blanc, en minimaliste, saturĂ©, parfois je prĂ©fĂšre la forĂȘt plutĂŽt que la mer, ou la montagne, etc. bref, ce n’est pas figĂ© ! J'ai rencontrĂ© Hugo pour la premiĂšre fois lors d'un blogtrip mĂ©morable dans le Beaujolais. Depuis notre moment passĂ© Ă  deux au lever du soleil, je n'ai cessĂ© de l'apprĂ©cier Plus sĂ©rieusement, Hugo est une personne rare d'une sincĂ©ritĂ© Ă  toute Ă©preuve. Il est tellement jeune et pourtant si proche de sa vĂ©ritĂ©, son travail d'authenticitĂ© m'impressionne. Et puis ses clichĂ©s sont superbes ! Il y a un truc en plus dans ses photos, une proximitĂ© absolue avec la nature. Ce mec est capable de rester seul en forĂȘt des heures durant, en attendant la lumiĂšre parfaite ! Je n'en jette plus, le garçon va rougir. Je vous laisse dĂ©couvrir son travail sur son compte instagram et sur son site professionnel, Monsieur Aventure. Anne-Solange Tardy sensibilitĂ© et crĂ©ativitĂ© Selon toi, Ă  quoi sert la photographie ? Bien sĂ»r, je ne peux faire aucune gĂ©nĂ©ralitĂ©, seulement parler de l’usage que je fais, moi, de la photographie. Et dans ce cas, je me vois forcĂ©e d’avouer que la photographie ne “sert” Ă  rien de spĂ©cial dans ma vie. Elle n’a aucune fonction utilitaire. En revanche, elle est un lieu d’émerveillement, d’observation, d’étonnement, de silence. Une maniĂšre d’entrer en relation intime avec les moments, les objets, les ĂȘtres qui traversent mon quotidien. Elle ne sert Ă  rien ce qui ne l’empĂȘche pas d’ĂȘtre absolument essentielle. Tout le monde aujourd’hui peut faire de beaux clichĂ©s, on le voit sur Instagram notamment. Quelle est la diffĂ©rence entre et photographe ? Je ne sais pas si je ferais spontanĂ©ment une diffĂ©rence entre photographes et instagrammeureuses. Ça me semble rĂ©ducteur et pour les uns et pour les autres et je crois qu’on peut trĂšs se retrouver dans l’une et l’autre des ces catĂ©gories. Par contre, je pense qu’il y a deux grands types de photos qui s’échangent sur Instagram. D’un cĂŽtĂ©, celles qui servent un objectif concret, mesurable montrer son style de vie, vendre ses produits, prĂ©senter sa passion, faire la promotion de son travail
 ce sont des photos qui suivent des courants de modes et exigent essentiellement des compĂ©tences techniques. De l’autre les photos qui ne cherchent rien d’autre que rencontrer et partager des Ă©motions. Ce sont ces derniĂšres qui me touchent le plus car elles sont toutes Ă  leur maniĂšre – et ce quel que soit le degrĂ© de compĂ©tence du photographe – une quĂȘte de vĂ©ritĂ©. Il est trĂšs rare que tous ces ingrĂ©dients se retrouvent sur une seule et mĂȘme image et quand cela arrive – des images publicitaires qui emmĂšnent leur sujet sur un terrain purement artistique – c’est gĂ©nĂ©ralement la marque d’un grand photographe. Je suis trĂšs admirative de ceux qui parviennent Ă  insuffler leur vision, leur art, dans le cadre de leurs travaux commissionnĂ©s. Photographie et renonciation, qu’est-ce-que cela t’inspire ? Je ne sais pas si je suis hors sujet, mais je pense Ă  ce dĂ©bat – stĂ©rile Ă  mon avis – qui laisse entendre qu’il faut choisir entre “vivre le moment” et “prendre des photos”. Mais prendre des photos, ce n’est pas renoncer Ă  vivre ! Pour moi, c’est simplement une autre maniĂšre d’ĂȘtre prĂ©sent, plus en retrait et en posture d’observation peut-ĂȘtre, mais aussi plus profonde d’une certaine maniĂšre. Et photographie et sociĂ©tĂ© ? Comme tous les arts, la photographie est un tĂ©moin de l’époque. Quel que soit le type d’image que l’on pratique – mĂȘme si l’on nourrit une passion dĂ©vorante pour les fleurs de sous bois avec une obsession particuliĂšre pour les cyclamens sauvages – elles disent des choses de notre Ă©poque, elles racontent notre façon de voir le monde. J’ai une approche trĂšs mĂ©ditative et solitaire de la photographie et pourtant, elles aussi disent quelque chose du monde dans lequel nous vivons. Tout comme les vĂŽtres. Comment trouver sa voie photographique ? Sa vĂ©ritĂ© ? Il n’y a aucune rĂ©ponse Ă  cette question qui puisse convenir Ă  tout le monde. En ce qui me concerne, je ne connais qu’une chose faire des photos. Essayer. Se former si on en ressent le besoin apprendre l’aspect technique de la photo permet d’étendre sa palette de possibilitĂ©s et de gagner en confiance et se nourrir – du travail d’autrui, d’autres formes d’art, de la nature, de la vie – et par dessus tout ça accepter la vĂ©ritĂ© de toute quĂȘte artistique, si modeste soit-elle c’est difficile. Mais c’est prĂ©cisĂ©ment ce qui la rend passionnante. Si on ne veut pas accepter ça, il me semble qu’on passe forcĂ©ment Ă  cĂŽtĂ© de sa vĂ©ritĂ© crĂ©ative, car la vĂ©ritĂ© ne se trouve pas en surface. La vĂ©ritĂ©, c’est mĂȘme le contraire de ça, c’est la profondeur. Et ça, ça demande de retrousser ses manches. Je suis Anne-Solange depuis de trĂšs nombreuses annĂ©es, elle blogue depuis longtemps. J'admire sa crĂ©ativitĂ©, Anne-Solange dessine, peint, Ă©crit, photographie ... et ce qui me touche chez elle, c'est sa capacitĂ© Ă  saisir les petites choses du quotidien pour en faire de la poĂ©sie avec beaucoup de dĂ©licatesse. Ce qui est singulier Ă©galement chez elle, c'est que ses photos sont toutes prises avec son smartphone ! Moi qui ai dĂ©couvert que la lourdeur du matĂ©riel photographique me pesait physiquement et psychologiquement, comprendre que son smartphone peut transmettre aussi fidĂšlement qu'un appareil Ă  1000 balles ce que l'on a dans les yeux est une leçon. Un choc presque. Anne-Solange propose d'ailleurs une formation Instagratitude pour apprendre Ă  tirer parti de son smartphone et Ă  insuffler de la poĂ©sie dans son quotidien. Stef Kocyla temporalitĂ© et pleine nature Selon toi, Ă  quoi sert la photographie ? Je pense qu’avant tout, la photographie sert le photographe. C’est un mĂ©dium avec lequel une personne peut s’exprimer, montrer le monde tel qu’il le perçoit. En ce sens, la photographie est une forme d’expression artistique Ă  part entiĂšre. Le photographe traduit en images sa vision du monde. Le peintre s’exprime avec ses pinceaux, un Ă©crivain avec ses mots, un musicien avec ses doigts, le photographe s’exprime avec son appareil. La photographie est une discipline un peu Ă  part, puisqu’elle combine Ă  la fois la technologie et l’art. La photographie sert aussi Ă  ceux qui contemplent les photos. Lorsque vous crĂ©ez une photographie, vous vous vous exprimez d’une certaine façon, vous vibrez d’une certaine façon. Les ondes que vous Ă©mettez atteignent d’autres personnes, qui sont touchĂ©es par votre Ɠuvre parce qu’elles vibrent, elles aussi, aux mĂȘmes ondes. La photographie sert Ă  communiquer avec les autres. La photographie sert aussi Ă  transmettre des informations. Des tĂ©moignages. Des Ă©vĂšnements. Elle peut avoir une vocation purement documentaire, comme le photojournalisme, la photographie de guerre ou la photographie de sport. Dans ce cas, la photographie joue le rĂŽle de tĂ©moin, pour attester d’une rĂ©alitĂ© qui a existĂ©. Pour que l’on se souvienne. C’est ce type de photos que vous faites lorsque vous ĂȘtes en vacances, en famille, entre amis. Ce sont les photos souvenirs, que l’on garde dans un album, ou que l’on affiche sur un mur de son salon. Ce sont les vestiges d’un mariage, de vacances, d’une famille au complet rĂ©unie le temps d’une journĂ©e, ou du portrait d’un ĂȘtre cher. Enfin, plus rĂ©cemment, je trouve qu’il existe une autre forme de photographie, qui est apparue avec les rĂ©seaux sociaux, en particulier sur Instagram. La photo qui n’entre dans aucune des cases dĂ©jĂ  citĂ©es, le type de photo oĂč le selfie rĂšgne en maĂźtre. La photo qui n’est faite que pour ĂȘtre affichĂ©e au monde entier sur un Ă©cran de tĂ©lĂ©phone, comme pour dire regardez ce que je fais, ce que je vis, ce que je porte comme vĂȘtements, ce que je mange, etc
 ». C’est le type de photo que l’on fait volontairement pour montrer une petite partie de son existence, Ă  qui voudra bien la regarder. Non pas pour se souvenir, pour garder pour soi quelque chose de notre vie, mais au contraire pour le montrer. Une forme d’exhibition souvent trompeur, car elle ne montre que le cĂŽtĂ© brillant de la rĂ©alitĂ©. Rarement l’ombre. Une exhibition parfois vraie, souvent fausse, conceptualisĂ©e dans le seul but de satisfaire son ego. Pour se sentir meilleur que les autres, alors qu’il n’y a pourtant rien Ă  prouver. Mais c’est la solution de facilitĂ© lorsque l’on a besoin de reconnaissance. La dopamine des likes. Alors que le portrait de Dorian Gray vieillissait et s’enlaidissait Ă  sa place, sur Instagram, c’est le mĂ©canisme inverse qui se produit votre profil s’embellit Ă  votre place. Quand il ne faut pas faire envie, il faut influencer. MĂȘme si ce n’est pas la rĂ©alitĂ© qui est montrĂ©e sur les photos, cela ne fait rien, pourvu que l’on influence les autres. Et les likes se transformeront en dollars. La photo sert aussi Ă  ça faire du business. Tout le monde aujourd’hui peut faire de beaux clichĂ©s, on le voit sur Instagram notamment. Quelle est la diffĂ©rence entre et photographe ? Je ne prĂ©senterais pas les choses comme ça. Tout est une question d’interprĂ©tation, de point de vue. Il faudrait d’abord dĂ©finir les termes beaux clichĂ©s ». La nuance est subtile, mais elle existe. Ce qui est un beau clichĂ© pour certains, ne le sera pas pour moi. Se baser sur des critĂšres purement techniques serait une erreur. Une photo n’est pas belle juste parce qu’elle est correctement exposĂ©e et bien nette. C’est un des critĂšres, mais pas le seul. Pas le plus important en tous cas. Le plus important, c’est l’intention qui se trouve derriĂšre le clichĂ©. VoilĂ  ce qui fait la diffĂ©rence entre une image moyenne et une belle image. Comme je l’ai dĂ©jĂ  dit, une photographie est un mĂ©dium, c’est un vĂ©hicule qui transmet quelque-chose, un message, une Ă©motion. Et je ne parle pas de message commercial, bien sĂ»r
 Pour moi, la diffĂ©rence fondamentale est lĂ . Beaucoup de clichĂ©s sont peut-ĂȘtre agrĂ©ables Ă  regarder, mais peu de clichĂ©s sont rĂ©ellement beaux, rĂ©ussis. La majoritĂ© des images sur Instagram ne dĂ©gagent rien, elles n’ont aucun goĂ»t, sinon un goĂ»t rĂ©chauffĂ© 1 000 fois. Nous sommes ensevelis sous une avalanche perpĂ©tuelle des mĂȘmes photos. Les mĂȘmes mises en scĂšnes, les mĂȘmes lieux, les mĂȘmes vĂȘtements, les mĂȘmes filtres, les mĂȘmes
 J’exagĂšre Ă  peine. Je cĂŽtoie aussi beaucoup d’autres photographes. Ceux-lĂ  de plus en plus de femmes aussi sont reconnaissables de loin aussi. ÉquipĂ©s de trĂ©pieds, de sacs photos et de vĂȘtements qui se veulent d’ĂȘtre pratiques avant d’ĂȘtre beaux, ils veulent donner vie Ă  l’image qu’ils ont dans la tĂȘte. Étant photographe de paysage, je les rencontre dans la nature. Ils font des kilomĂštres dans la montagne pour ça, ils sont prĂȘts Ă  beaucoup d’efforts et d’inconfort pour rĂ©ussir leur clichĂ©, loin des parkings et des Starbucks. Aller lĂ  oĂč personne ne part. Sortir des sentiers battus, et explorer de nouveaux endroits. Les uns recherchent la facilitĂ©, l’accessibilitĂ©, le dĂ©jĂ  vu, le bankable, alors que les autres recherchent l’inaccessible, l’inĂ©dit, une pĂ©pite qui n’est pas d’or. Ils fuient le monde pour mieux se retrouver avec eux-mĂȘmes, ou leurs semblables. La photographie comme une aventure et non comme une matrice. Une photographie, pour qu’elle soit rĂ©ussie, doit d’abord ĂȘtre une Ɠuvre originale, pas originale dans le sens qui sort de l’ordinaire », mais originale parce qu’elle est unique, parce qu’elle sort du ventre de quelqu’un. Il n’en existe pas 2 comme elle. Elle possĂšde une Ăąme. Elle est authentique. De ce point de vue, je ne trouve pas qu’il y ait beaucoup de belles photos sur Instagram. Loin s’en faut. Elles sont mĂȘme une espĂšce en voie de disparition. À l’ùre numĂ©rique, ce qui a fait le succĂšs d’Instagram Ă  ses dĂ©buts est aussi vieux que l’ñge du bronze dans l’histoire de l’humanitĂ©. Les premiers utilisateurs d’Instagram Ă  poster de belles photos Ă©taient des photographes, de vrais photographes. Beaucoup d’entre eux ont disparu de cette plateforme, d’autres y sont toujours prĂ©sents, chacun ayant ses propres raisons de s’y trouver encore. Photographie et renonciation, qu’est-ce-que cela t’inspire ? Je pense que parfois, il ne faut pas faire la photo. La seule question Ă  se poser, au moment oĂč l’on veut faire sa photo est pourquoi faire cette photo ? Personnellement, il arrive que je n’ai pas la rĂ©ponse Ă  cette question. Je range alors mon appareil dans mon sac. Cette question, beaucoup de photographes se la posent, quel que soit le domaine dans lequel ils Ă©voluent. C’est l’un des piliers d’une photo rĂ©ussie, d’une grande photo. Lorsque je viens de rĂ©ussir une belle photo, je le sais instantanĂ©ment aprĂšs avoir appuyĂ© sur le dĂ©clencheur. Il n’existe aucune des photos que je prĂ©fĂšre qui n’ait pas rĂ©pondu Ă  cette question. Et quand je ne fais pas la photo, c’est que je n’ai aucune bonne raison de la faire. Ou une trĂšs bonne raison de ne pas la faire. La photographie est un moyen pour moi de vivre selon mes principes, en accord avec moi-mĂȘme. Ce n’est pas une fin en soi. Encore une fois, il s’agit d’un instrument de ma philosophie, elle se trouve au centre. C’est pourquoi je n’ai aucune difficultĂ© Ă  renoncer Ă  faire certaines photos. L’acte de photographier n’est qu’une issue possible, ce n’est pas la seule. Vivre le moment prĂ©sent est le plus important. Le passĂ© est terminĂ©, il n’existe plus, et le futur n’existe pas encore. Retrouver l’essentiel et se dĂ©barrasser du superflu, renoncer Ă  tous les attachements que l’on peut avoir. VoilĂ  ce que je recherche. Et photographie et sociĂ©tĂ© ? La photographie a beaucoup Ă©voluĂ© au cours des 15 derniĂšres annĂ©es. En devenant numĂ©rique, elle est devenue de plus en plus accessible. Il coĂ»te moins cher aujourd’hui de faire une photo qu’il n’en coĂ»tait il y a 15 ans. Les supports ont changĂ©. Mais elle est devenue plus accessible aussi grĂące aux smartphones. Nous devons rĂ©pondre tout de suite Ă  toutes sortes de sollicitations, mais plus grave selon moi, nous vivons dans un monde de distractions. Nous sommes sans cesse distraits par des choses superficielles, qui ne nous apportent rien, et qui nous font perdre notre temps. Or, je considĂšre mon temps comme l’un de mes biens le plus prĂ©cieux. Chaque minute qui passe ne se rattraperas plus. Jamais. La photographie me permet de me dĂ©connecter de ces moments dĂ©finitivement perdus. Je veux vivre le moment prĂ©sent. C’est impossible Ă  faire lorsque vous ĂȘtes sur Facebook ou Instagram. Vous en perdez justement la notion du temps. Du temps que vous auriez pu mettre Ă  profit pour apprendre des choses, crĂ©er des choses, comme des photographies. J’ai donc depuis longtemps limitĂ© mon temps sur les rĂ©seaux sociaux au strict minimum publier mes photos prĂ©fĂ©rĂ©es de temps en temps et discuter par messages privĂ©s avec ma communautĂ©. Je consacre l’essentiel de mon temps Ă  la crĂ©ation de contenu articles de blog, crĂ©ation de vidĂ©os, et bien sĂ»r photographies, Ă  la mĂ©ditation, Ă  l’activitĂ© physique, aux moments avec ma famille et mes amis, Ă  la lecture et au repos. Comment trouver sa voie photographique ? sa vĂ©ritĂ© ? Je ne crois pas qu’il existe une mĂ©thode pour y arriver. Encore moins une vĂ©ritĂ©. Il s’agit plus de tĂątonnement que de voie claire et prĂ©cise. Il n’existe pas de rĂšgle. Lorsque j’enseigne la photographie, je compare souvent son apprentissage Ă  un chemin que l’on emprunte pour gravir une montagne. Tout le monde ne prendra pas le mĂȘme chemin. Tout le monde ne marchera pas Ă  la mĂȘme vitesse. Mais le plus important, c’est que tout le monde ne part pas au mĂȘme moment. Certains sont dĂ©jĂ  bien avancĂ©s, d’autres viennent juste de commencer. Je dis cela Ă  mes Ă©lĂšves pour qu’ils Ă©vitent de se comparer aux autres. La photographie n’est pas une compĂ©tition, il n’y a rien Ă  gagner. Personne n’est dĂ©clarĂ© meilleur photographe », cela n’existe pas. Je trouve justement que beaucoup de photographes essaient d’imposer leur vĂ©ritĂ© », comme s’il s’agissait d’une nouvelle religion dont ils seraient les seuls prophĂštes. Il suffit de lire certains sujets sur les forums photo, ou certains commentaires sous les publications. Beaucoup de pseudo-rĂšgles en photographie. Beaucoup d’ego aussi. Pas assez de bienveillance. Il n’y a pas de vĂ©ritĂ© en photographie. Il n’y a que ce que vous ressentez, le moment prĂ©sent. Lorsque vous commencez la photo, vous devez photographier ce que vous aimez, vous devez prendre du plaisir, vous amuser. C’est trĂšs important. Si vous voulez progresser, vous devez pratiquer. Apprendre, pratiquer, Ă©chouer, recommencer. La photographie n’est pas un concept, c’est un acte. Vous devez aussi bien vous entourer. Je conseille souvent de trouver une personne qui vous inspire, expĂ©rimentĂ©e, bienveillante et qui est prĂȘte Ă  vous guider sur le chemin. La photographie est un voyage qui ne se termine jamais. LĂ  encore, ce n'est pas grĂące Ă  Instagram que j'ai dĂ©couvert Stef mais par son site, Aventures des photographe, par ses articles de blog, toujours trĂšs bien foutus et de bon conseil. Lui aussi propose des formations photos et je vous avoue ĂȘtre Ă  deux doigt de craquer et m'y inscrire Sur son compte Instagram, Stef est assez discret mais ses photos ne passent jamais inaperçues. J'aime beaucoup son travail de la lumiĂšre et son travail sur la nature. Et puis nous avons un amour commun, la Provence ! Presque voisins puisque Stef est installĂ© dans le LubĂ©ron. S'il le veut bien et si nous le pouvons, un jour j'irai photographier avec lui Vous pouvez retrouver Stef Ă©galement Ă  travers ses vidĂ©os sur sa chaine Youtube.

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Sion n'en est pas dotĂ©, c'est qu'on ne la travaille pas assez, non qu'on ne l'aura jamais". "Tout est une question d'entraĂźnement !" "Tout est une question d'entraĂźnement !" Pour stimuler sa logique : "On fait 1, 2, 10, 50 sudokus ou mots croisĂ©s, et Ă  force de rĂ©pĂ©tition, la logique finit par rentrer", conseille la spĂ©cialiste. Accueilmots croisĂ©srecherche par dĂ©finition Rechercher dans le dictionnaire Solutions pour les mots croisĂ©s et les mots flĂ©chĂ©s Lettre connue Utilisez la barre espace en remplacement d'une lettre non connue Solution pour la rĂ©solution de "donc pas maligne" Dictionnaire et dĂ©finitions utilisĂ©s DĂ©finition 88 mots associĂ©s Ă  donc pas maligne ont Ă©tĂ© trouvĂ©. Lexique aucune lettre connue saisie RĂ©sultat 1 mots correspondants DĂ©finition et synonyme en 2 Ă  8 lettres PlutĂŽt maligneRusĂ©eQui n'est donc pas restĂ© de glaceAu bord des larmesComplĂštement retournĂ©Victime de sa sensibilitĂ©TrĂšs touchĂ©Pas froid du toutPas de marbre Qui n'est donc pas sorti de rienDescendant deProvenant par descendanceOriginaireEn provenance deDonc pas inventĂ©EffectifVĂ©ritableTrĂšs concretQui ne peut se contesterQui existe effectivementPas fantastiquePalpableCompris dans l'effectifBien vraiAuthentiqueN'a donc pas de raison d'ĂȘtre patientBien portantPas patientPoint maladeSalubreQui n'a pas besoin de traitementQui a Ă©chappĂ© Ă  la maladieNe peut donc pas le faire tout de suiteDonc pas gravesNe partira donc pasDonc pas professionnelTrĂšs intĂ©ressĂ© ou pas tellementN'est pas professionnelDonc pas souillĂ©Qui n'est donc pas mortelleDonc connuMis en mĂ©moireGardĂ© en mĂ©moireForme de savoirBien mĂ©morisĂ©Retenu par coeurDonc Ă  remettreIl faut donc remettre le serviceTouche des ilesSe dit au ping-pongPassĂ© trop prĂšs du filetCri de jugeBalle Ă  rejouerSe trouve donc quelque partSituĂ© Ă  l'Ă©tudePlacĂ© chez le notairePlacĂ© Ă  l'Ă©tude notarialeN'est pas sans situationFacile Ă  situerA donc pluLe prĂ©fĂ©rĂ©LaurĂ©at du voteIl a atteint la majoritĂ©Heureux en amourGagnant aux urnesChoisi par le peupleChoisi dans l'isoloirCelui qui a eu le plus de votesBienheureuxArrivĂ© dans un fauteuilMandatĂ©Le tyran ne l'a pas Ă©tĂ©Qu'il faudra donc rĂ©glerSusceptibles d'ĂȘtre rĂ©clamĂ©sQui restent Ă  payerDonc rĂ©visĂ©Donc corrigĂ©Donc sĂ»rement cherQui ne se laisse pas facilement possĂ©derQui ne court pas les ruesPetite quantitĂ©InsoliteHors du communDifficile Ă  trouverCurieuxClairsemĂ©Comme un trĂšfle Ă  quatre feuillesĂ  ne pas manquerDonc plus fortsHomogĂšnes Sujetet dĂ©finition de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s ⇒ Tres attentif sur les solutions pour l'Ă©nigme Tres attentif. Aide mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©finition : TRES ATTENTIF . Mots . CroisĂ©s. Mots CroisĂ©s Tricher au Scrabble Synonymes Anagrammeur Liste de Mots. Mots CroisĂ©s > Questions > DĂ©finition : Tres
Harry Potter 2005 ~€~ Londres ~€~ Chemin de Traverse AllĂ©e des EmbrumesAnna RidePoufsouffle Re Minuit, l'heure du Ride, le Mar 19 Juil - 2125 PV avec Nathalie Matthews Il Ă©tait tard, cette nuit lĂ , lorsqu'Anna et son accompagnateur traĂźnaient dans les rues du Chemin de Traverse. Tellement tard qu'il n'y a avait presque personne autour d'eux. Les rues Ă©taient quasiment toutes vides, un vent glacial refroidissait la peau de la jeune Auror en formation. HabillĂ©e d'une robe noir en dentelles, une petite veste de la mĂȘme couleur ainsi que de longues bottes en cuir elle marchait au bras d'un homme, qu'elle ne qualifierait pas vraiment de charmant, d'un pas lent et silencieux. Ses fins collants ne suffisaient absolument pas Ă  conserver la chaleur de son corps tellement la nuit Ă©tait fraĂźche. Bref, elle arborait une tenue qui ne lui Ă©tait pas habituelle. Qui plus est elle avait rĂ©cemment utilisĂ© une formule permettant de troquer ses magnifiques cheveux blonds en une sombre chevelure noire et ses yeux d'un bleu pĂ©tillant Ă©taient maintenant vert Ă©meraude. Quiconque l'avait dĂ©jĂ  croisĂ© auparavant ne l'aurait jamais reconnue dans cette pĂ©nombre. Anna, ce soir lĂ  Le jeune homme et elle entrĂšrent maintenant dans l'AllĂ©e des Embrumes. C'Ă©tait un coin qu'elle commençait Ă  connaitre depuis les quelques semaines oĂč elle avait fait la connaissance de Sorel. Mais malgrĂ© tout, elle n'aimait toujours pas y mettre les pieds. La rue paraissait toujours plus sombre que les autres, toujours plus sale et toujours plus glauque. L'ambiance y Ă©tait en permanence pesante et elle craignait toujours de se faire repĂ©rer par quelqu'un, mĂȘme si c'Ă©tait fort peu probable. Cette homme Ă©tait suspectĂ©, depuis dĂ©jĂ  un moment, de faire parti d'un groupe de Mangemorts. Les Aurors, ayant pour but de les dĂ©masquer les uns aprĂšs les autres, avaient dĂ©cidĂ© d'en suivre quelques uns. Anna s'Ă©tait tout naturellement portĂ©e volontaire pour s'infiltrer auprĂšs de Sorel et se faire passer pour une adepte de la magie noire afin de dĂ©couvrir si cet homme Ă©tait vraiment l'un d'entre soir, il avait dĂ©cidĂ© de l'emmener dans un endroit tout particulier qu'il appelait "le centre". Il lui en avait dĂ©jĂ  parlĂ© depuis quelques jours et elle s'impatientait de voir ce qui se cachait sous ce nom. Tout en se dirigeant un peu plus haut dans la rue malfamĂ©, le sorcier prit Anna par la main d'une façon plutĂŽt brutale. Celle-ci, surprise, la retira immĂ©diatement et commença Ă  se gratter la tĂȘte histoire que son attitude passe inaperçu... Elle savait qu'il n'Ă©tait pas insensible Ă  ses charmes, mais tout d'mĂȘme, il ne fallait pas trop pousser "l'infiltration" sans mauvais jeux de mots. Il s'arrĂȘta, la regardant dans la pĂ©nombre et finit par hausser les Ă©paules pour continuer sa route, la jeune blonde brune Ă  ses cĂŽtĂ©s. Ils entrĂšrent ensemble dans une maison des plus lugubres aux allures de taverne et Anna, regardant en l'air le nom du lieu, se prit de plein fouet la porte. Oubliait-elle que la galanterie chez cet Ă©nergumĂšne Ă©tait quelque chose de peu commun ?Une fois le seuil de la porte passĂ©, elle put voir qu'il s'agissait effectivement d'une taverne. Et le mot n'Ă©tait pas mal choisit. En regardant les nombreuses personnes qui y Ă©taient installĂ©es elle eut l'impression d'ĂȘtre revenue au Moyen-Âge. Une ambiance des plus sordides emplissait ce lieu des jeunes femmes dĂ©vergondĂ©es avec un balcon bien chargĂ© trĂŽnaient sur les genoux d'hommes complĂštement saouls qui parlaient bien trop fort, d'autres Ă©taient simplement assis Ă  siroter leurs boissons en regardant autour d'eux comme s'ils allaient se faire attaquer au moindre faux mouvement. Elle vit mĂȘme un pauvre homme assis au pied d'un mur, parlant Ă  sa baguette. Tu m'vends du rĂȘve lĂ ... »Elle s'Ă©tait approchĂ©e de Sorel, s'imaginant peut-ĂȘtre qu'il la protĂ©gerait si un de ces fous furieux venaient Ă  lui sauter dessus pour on-ne-sait-quelle-raison. Que nenni, elle n'eut droit qu'Ă  un vulgaire "Quoi ? Ca t'plait pas ?" puis il finit par s'installer au bar en lui faisant un signe du menton vers le tabouret Ă  cĂŽtĂ© de lui. Elle s'y installa et mit les mains sur le comtoir, tapotant ses doigts contre le bois brut de celui-ci. Elle commanda un cocktail maison qu'elle regretta amĂšrement par la suite puis se retourna discrĂštement. Quelque chose n'allait pas... Elle se sentait comme Ă©piĂ©e, observĂ©e... AprĂšs tout, cet endroit la rendait certainement complĂštement paranoĂŻaque. Dis-moi, c'est juste ça , le centre ? Je suis Ă©tonnĂ©e. »Il se retourna vers elle et la scruta de haut en bas, comme s'il essayait de dĂ©couvrir quelque chose. Il sirota un peu de sa mixture immonde et regarda le barman qui arborait un sourire lui donnant un air sadique. Cela ne lui disait rien qui vaille mais qu'importe, autant aller jusqu'au bout. Ce n'est pas exactement ça. Tu verras bien plus tard ma jolie. »Elle dĂ©testait quand il l'appelait par ce genre de petit surnom dĂ©bile. Entendre des "ma jolie", "poulette" et autres "poupĂ©e" tout au long de la journĂ©e commençait Ă  lui taper sur le systĂšme. Difficile, dans ces moments lĂ , de se dire que c'Ă©tait pour la bonne cause. MĂȘme si depuis ces diffĂ©rentes semaines, elle n'avait absolument rien trouvĂ© qui pouvait lui permettre de continuer dans le sens "Sorel = Mangemort", c'est d'ailleurs ce qui la dĂ©sespĂ©rait le plus dans toute cette affaire. Il lui mit la main sur la cuisse et elle croisa les jambes pour la retirer rapidement. Il devenait, depuis quelques jours, beaucoup trop entreprenant et collant. Anna se disait qu'il valait peut-ĂȘtre mieux mettre fin Ă  cette filature incessamment sous peu car s'il continuait dans cette voie lĂ , elle allait bientĂŽt terminĂ© sous la couette de cet immonde personnage. Elle eut un frisson rien qu'a l'idĂ©e d'y penser et bu une gorgĂ©e de sa boisson qui lui donna encore plus envie de vomir. Tournant lĂ©gĂšrement sur son siĂšge afin que ses jambes ne soient plus Ă  la portĂ©e de Sorel, elle se retourna une derniĂšre fois, histoire d'ĂȘtre certaine que personne ne l'observait, malgrĂ© son mauvais Ă©dition par Anna Ride le Jeu 28 Juil - 018, Ă©ditĂ© 1 fois InvitĂ© Re Minuit, l'heure du le Jeu 21 Juil - 1710 Cela faisait maintenant quelques jours que Nathalie travaillait au Quartier GĂ©nĂ©ral de l’Ordre du PhĂ©nix sur des dossiers de personnes pouvant ĂȘtre mangemort. Oh, naturellement, elle n’avait que des soupçons et ne pouvait encore rien prouver mais elle y trouvait une raison pour faire une filature. Si elle en avait parlĂ© aux autres ? Seulement Ă  Mione, car elle n’avait rien de bien sĂ©rieux pour le moment et elle allait souvent trouver cette derniĂšre pour des conseils lorsqu’elle ne savait pas quoi faire. D’accord, ce n’était pas trĂšs prudent, mais Nathalie ne pouvait rien dire tant qu’elle n’était sĂ»re de rien. Pourquoi ? Pour ne pas donner de faux espoirs, pour ne pas passer pour la derniĂšre des imbĂ©ciles poursuivant quelqu’un pour rien. Ces derniers temps, tout Ă©tait trĂšs instable et il lui fallait redoubler de prudence, elle n’avait pas droit Ă  la moindre erreur. Peut-ĂȘtre qu’une bonne nouvelle remonterait le moral des troupes ? Ou mĂȘme le sien, d’ailleurs
C’est donc remplie de doutes mais dĂ©cidĂ©e Ă  clarifier certaines choses que Nathalie sortit du Quartier GĂ©nĂ©ral, habillĂ©e comme en plein hiver ; des bottines remontant jusqu’au-dessous des genoux, un jean bleu-gris, un chemisier blanc, un gilet noir, une Ă©charpe rouge-bordeaux et, naturellement, sa cape noire. Si cela Ă©tait surprenant ? Pas du tout ! Il Ă©tait prĂšs de minuit et tout le monde sait qu’il a beau faire chaud la journĂ©e, le froid se charge de chasser la chaleur une fois la nuit tombĂ©e pour rappeler son existence. Ce n’était pas trop dĂ©sagrĂ©able, surtout avec toutes ces couches, mais Nathalie avait soudainement une profonde mĂ©lancolie, ou tristesse, Ă  vous de voir, par rapport aux sans-abris. Ils devaient mourir de froid et rien que le fait de passer devant l’un deux le lui fit remarquer. Un sorcier ? Non, un moldu. Elle Ă©tait passĂ©e par les rues moldues pour pouvoir rejoindre la cachette tant convoitĂ©e par les mages noirs, mĂȘme si elle aurait pu passer par les quartiers sorciers sans le moindre problĂšme. Pourquoi ne pas l’avoir fait ? Tout simplement pour Ă©viter d’attirer les regards sur elle, pour Ă©viter que quelqu’un la connaissant ne la surprenne dans la rue oĂč elle se les rues Ă©taient dĂ©sertes. Les sorciers et moldus dormaient tous paisiblement, sans soupçonner la prĂ©sence de mangemorts, ou mĂȘme de mages noirs, dangereux dans les environs. Regardant Ă  travers une fenĂȘtre, Nathalie remarqua un couple endormi dans un divan avec un enfant dans les bras de la jeune femme – sĂ»rement la mĂšre. Ils n’avaient pas l’air terrifiĂ©s, ils semblaient seulement
 Calmes. Mais comment pouvaient-ils l’ĂȘtre avec le MinistĂšre de la Magie ? Ils n’étaient donc pas touchĂ©s par toute cette histoire ? Ils ne craignaient pas d’ĂȘtre, un jour, privĂ©s de leurs pouvoirs sous prĂ©texte du mauvais sang » coulant dans leurs veines ? Bon, d’accord, elle allait un peu loin dans ses suppositions mais elle ne se souvenait plus de la derniĂšre nuit qu’elle avait passĂ©e sans stresser, sans s’inquiĂ©ter. Mais elle ne devait pas oublier que, contrairement Ă  cette famille de sorciers, elle Ă©tait au centre de l’action, Ă  combattre le Mal tous les jours, elle voyait tout Ă  chaque fois et pas uniquement ce que les journaux donnaient Ă  voir. La censure de la presse
 Sans doute la presse Ă©tait-elle contrĂŽlĂ©e par le MinistĂšre elle aussi ?VoilĂ . L’Ex-Gryffondor Ă©tait arrivĂ©e Ă  destination. Pour commencer ses recherches et trouver la personne qu’elle voulait, rien de mieux que l’AllĂ©e des Embrumes, le lieu de rassemblement de tous les mages noirs. Elle ne savait pas oĂč exactement chercher dans cette allĂ©e mais elle guĂšre de temps ne lui fut nĂ©cessaire Sorel, le sorcier qu’elle espionnait, se trouvait Ă  quelques mĂštres d’elle, accompagnĂ© d’une femme Ă  l’allure Ă©trange, mais peu sĂ»re d’elle aprĂšs vĂ©rification. L’homme prĂ©nommĂ© Sorel Ă©tait habillĂ© tout de noir, dĂ©gageait une odeur nausĂ©abonde et avait une barbe de cinq jours facilement. La jeune femme, quant Ă  elle, avait des cheveux bruns assez longs, Ă©tait de la mĂȘme taille de Nathalie Ă  premiĂšre vue et de corpulence relativement mince. Deux personnes ? Ce n’était pas prĂ©vu au programme, mais il fallait s’adapter. Ils passĂšrent tout prĂšs d’elle et continuĂšrent leur chemin. Une fois assez Ă©loignĂ©s, elle se mit Ă  leur poursuite le plus calmement possible et les vit, de justesse, entrer dans un bar dont l’écriteau Ă©tait
 RouillĂ© ? Oui, cela ressemblait Ă  de la rouille. Le bĂątiment Ă©tait Ă©galement rongĂ© par les termites et noir de poussiĂšre. L’envie d’entrer lĂ -dedans n’était vraiment pas au rendez-vous mais
 Avait-elle le choix ?L’inconnue – Dis-moi, c'est juste ça , le centre ? Je suis Ă©tonnĂ©e. »Entrant, Nathalie s’installa Ă  la table la plus proche possible des deux personnes citĂ©es plus haut, cachant son visage grĂące Ă  la capuche de sa cape – il faut dire qu’elle est connue chez les mangemorts, ce n’est pas le moment de se faire repĂ©rer. Elle essayait d’entendre la discussion qu’ils avaient, ils parlaient d’un centre »  Qu’était-ce ? De plus, la voix de la jeune femme n’était pas inconnue Ă  l’Ex-Gryffondor, peut-ĂȘtre s’était-elle trompĂ©e de cible ? Elle ne savait plus oĂč elle avait entendu cette voix, mais ce timbre lui semblait familier. De loin, je l’avoue, mais cela ne changeait pas grand-chose. Puis, sans crier gare, le barman s’approcha d’elle en lui demandant ce qu’elle prenait. Commander quelque chose ici ? Hors de question ! Elle avait pris un journal pour se cacher et fit simplement un geste nĂ©gligeant, lassĂ© de la main pour faire partir le sorcier. Quand elle releva la tĂȘte, ils n’étaient plus lĂ . Pourtant, ils n’étaient pas dehors, elle en Ă©tait sĂ»re. Ses doutes furent confirmĂ©s une bonne demi-heure aprĂšs Sorel et la jeune femme sortirent d’elle-ne-savait-oĂč et firent un signe en guise d’au revoir au barman avant de sortir du dĂ©pĂȘchant de sortir quelques minutes aprĂšs pour ne pas paraĂźtre suspecte, Nathalie marcha Ă  vive allure pour essayer de rattraper les sorciers qu’elle venait de voir tourner au coin de la rue. Une fois arrivĂ©e Ă  ce mĂȘme coin, elle s’arrĂȘta net en les voyant contre le mur, forts proches. Sortaient-ils ensemble ? Ou alors la jeune femme menaçait-elle Sorel et Nathalie s’était alors trompĂ©e ? Mais pas le temps de rĂ©flĂ©chir, il fallait agir. La nuit Ă©tait glaciale, l’atmosphĂšre Ă©galement et, pour couronner le tout, elle sentait comme une sueur froide l’envahir Ă  mesure que le temps passait elle ne savait plus qui suivre. Et voilĂ  qu’ils bougeaient, et se sĂ©paraient qui plus est ! Ni une ni deux, elle continua la rue en suivant seulement Sorel Ă  petits pas prĂ©cipitĂ©s. Elle avait perdu la jeune femme. OĂč Ă©tait-elle passĂ©e ? Bizarrement, l’Ex-Gryffondor se sentait Ă©piĂ©e, peut-ĂȘtre mĂȘme dĂ©masquĂ©e Ă  cause de son refus de commander dans le bar. Ou peut-ĂȘtre n’avait-elle pas Ă©tĂ© assez discrĂšte lorsqu’elle s’était arrĂȘtĂ©e net ? Quoi qu’il en soit, sa baguette n’était pas loin, son visage Ă©tait cachĂ©, Mione Ă©tait prĂ©venue. Elle ne risquait
 Presque rien. Anna RidePoufsouffle Re Minuit, l'heure du Ride, le Dim 24 Juil - 1435 Trempant le bout de ses lĂšvres dans la boisson rĂ©pugnante elle remarqua que Sorel et le barman discutaient silencieusement. Faisant mine de ne pas s'y intĂ©resser, Anna tourna un peu la tĂȘte pour Ă©couter ce qu'il se tramait entre les deux Ă©nergumĂšnes. Mais les clients du bar Ă©taient bien trop bruyant alors elle n'entendit pas grand chose, voire rien du tout.** Mais ça n'va servir Ă  rien cette sortie lĂ ... **Elle pensait qu'il Ă©tait peut-ĂȘtre prĂ©fĂ©rable de rentrer. De toute façon elle n'allait certainement rien apprendre de plus ce soir. Si c'Ă©tait pour se taper des boissons aux couleurs bizarres toute la soirĂ©e, autant qu'elle parte. Elle se tourna vers Sorel pour lui dire qu'elle Ă©tait impatiente et qu'elle voulait quitter les lieux. Mais il ne lui laissa pas le temps d'ouvrir la bouche et lui saisit le poignet pour l'emmener derriĂšre le comptoir oĂč une petite porte Ă©tait dissimulĂ©e. HĂ© oh, tu m'fais mal ! »Mon dieu, qu'allait-ils faire d'elle lĂ  d'dans ? Anna et les deux compĂšres descendirent des marches d'un pas rapide dans un couloir Ă©troit et humide. Une pauvre ampoule Ă©clairait celui-ci et donnait un air lugubre Ă  cet endroit. ArrivĂ©s en bas des marches, Sorel lĂącha le poignet de la jeune femme et pointa sa baguette en hauteur. On ne voyait rien, rien du tout de ce qu'il y avait lĂ  oĂč ils Ă©taient Ă  prĂ©sent. Un sortilĂšge informulĂ© fit soudainement apparaĂźtre tout le contenu de cette piĂšce... Et quelle ne fĂ»t pas la surprise de la jeune Auror en formation lorsqu'elle remarqua ce qu'il se tramait dans les sous-sols de cette elfes de maisons par dizaines Ă©taient en train de travailler Ă  la chaine, un esclavagisme sans prĂ©cĂ©dent qu'Anna n'avait jamais vu auparavant. Ils Ă©taient sales, dĂ©nutris et avaient l'air bien faible. Que faisaient-ils lĂ  ? Pourquoi ? Que fabriquaient-ils ? Que... Qu'est-ce qu'ils font ? »Anna avait la gorge serrĂ©e, voir toutes ces pauvres crĂ©atures maltraitĂ©es lui faisait de la peine. Elle n'avait qu'une envie tous les dĂ©livrer de leur fidĂ©litĂ©s envers ces immondes personnages. Elle regarda Sorel avec un air interrogateur, essayant de garder son sang froid. Il lui expliqua qu'ici, ils fabriquaient de faux objets de magie noire pour les revendre Ă  un prix hors du commun aux plus naĂŻfs. Les elfes travaillaient sur des capes d'invisibilitĂ© foireuses, des armes magiques dĂ©ficientes. Les trafiquants comptaient mettre Ă  profit leur manigance pour se faire Ă©normĂ©ment d'argent. C'Ă©tait ridicule ! Ils ne pensaient donc pas aux reprĂ©sailles de tous ces sorciers qui allaient leur acheter tout ça, se rendant compte par la suite que ce n'Ă©tait qu'une piĂštre copie ? Ils Ă©taient complĂštement inconscients... De simples petites falsifications, voilĂ  ce qu'ils faisaient. Je pense que la demoiselle en a assez vu. On s'en va. »Sorel poussa la blondinette-devenue-brune hors de la piĂšce, en direction des escaliers. Elle remonta rapidement les marches et ouvrit la porte pour se retrouver Ă  nouveau derriĂšre le comptoir. Le sorcier fit un signe de main au barman en guise d’au revoir et indiqua Ă  Anna la sortie, d'un coup de menton. Quelque chose n'Ă©tait pas normal... Avait-il dĂ©couvert qu'elle n'Ă©tait pas ce qu'elle semblait ? InquiĂšte, elle suivit Sorel qui tourna au coin d'une rue sombre en rĂ©flĂ©chissant Ă  comment elle pourrait bien se sortir de cette mĂȘlasse. Il la plaqua contre un mur, se mit en face d'elle et mit sa main droite Ă  cĂŽtĂ© de son visage, contre la pierre froide. Son visage Ă©tait Ă  quelques centimĂštres d'Anna, elle pouvait sentir son haleine chaude et puante. Un jour, elle lui apprendrait Ă  se laver les dents plus d'une fois par mois. Si je dĂ©couvre que tu as parlĂ© de tout ça Ă  quelqu'un, je te tue. Tu sais que je n'plaisante pas, n'est-ce pas ? »Il avait prit un ton arrogant et accusateur, la regardant avec des yeux pĂ©tillant de menace. Elle hocha la tĂȘte, sans un mot, lui montrant qu'elle avait effectivement bien compris. Il approcha son visage un peu plus du sien. Elle crut d'abord qu'il allait poser ses lĂšvres dĂ©goĂ»tantes sur les siennes mais celles-ci se dirigĂšrent vers son oreille droite il lui murmura quelques mots. Quelqu'un les suivait, d'aprĂšs ce qu'il disait. Anna jeta un rapide coup d'oeil sur sa droite et remarqua une ombre un peu plus haut dans la rue. Elle pensa directement Ă  un sorcier qui avait dĂ» acheter quelque chose Ă  Sorel et qui voulait se venger. Il lui ordonna de s'en aller, il devait se sĂ©parer et attaquer cet individu par surprise. Pardon ?! Attaquer ?! Non mais non, elle n'avait pas le droit de faire ça, elle n'Ă©tait pas encore apte Ă ... Le sorcier ne lui laissa pas le temps de rĂ©flĂ©chir et commença Ă  se sĂ©parer d'elle pour continuer Ă  avancer dans la ruelle. Quant Ă  Anna, elle se dirigea d'un pas prĂ©cipitĂ© dans une rue en parallĂšle. Qui Ă©tait donc cette personne ? Il fallait qu'elle sache. Contournant le petit pĂątĂ© de maison, elle finit par se retrouver Ă  nouveau au bout de la ruelle oĂč elle Ă©tait quelques secondes plus tĂŽt avec Sorel. Marchant d'un pas silencieux derriĂšre l'inconnu, elle le suivait Ă  quelques mĂštres. Hm, il avait donc dĂ©cidĂ© de suivre le sorcier. La premiĂšre impression d'Anna sur le fait qu'il devait sĂ»rement vouloir se venger semblait ĂȘtre la bonne. IntriguĂ©e, elle continua de suivre le cagoulĂ©. Ou peut-ĂȘtre, au contraire, voulait-il acheter des choses au sorcier ? Tout en longeant les murs en pierres des maisons entourant la rue, elle shoota dans un caillou qui alla ricocher sur les pavĂ©s. Anna se rangea dans l'encadrement d'une porte, espĂ©rant ne pas s'ĂȘtre faite plusieurs minutes elle continua de suivre l'inconnu, jusqu'Ă  ce qu'il tourne Ă  l'angle d'une maison oĂč elle le perdit de vue. Puis, pressant le pas pour rejoindre l'endroit qu'elle ne pouvait pas voir, elle vit une lueur et entendit un bruit sourd. Un sortilĂšge ? Mince, il se passait quoi lĂ  ? L'inconnu avait attaquĂ© Sorel ? Non... Peut-ĂȘtre Ă©tait-ce l'inverse ? Elle ralentit et se colla contre contre la maison pour ne pas ĂȘtre vue, puis avança Ă  petits pas jusqu’à l'angle. Elle attendait d'entendre un quelconque autre sortilĂšge ou une discussion pouvant lui permettre de comprendre ce qui Ă©tait en train de se passer. C'Ă©tait un peu le bordel, si jamais sa Chef apprenait qu'elle s'Ă©tait mise dans cette situation sans sa permission, elle allait se faire taper sur les doigts. InvitĂ© Re Minuit, l'heure du le Ven 29 Juil - 009 Nathalie continuait de suivre Sorel, aprĂšs son Ă©trange sĂ©paration d’avec la jeune femme. Elle avait l’impression de courir droit vers un guet-apens sans mĂȘme avoir pris une seule mesure de protection. Pourquoi ne pas avoir suivi la jeune femme qu’elle avait vu rĂŽder avec son suspect » ? Peut-ĂȘtre savait-elle des choses, et cela aurait Ă©vitĂ© Ă  l’Ex-Gryffondor de prendre de tels risques. Enfin, elle ne pouvait revenir en arriĂšre, elle devait aller jusqu’au bout et suivre cet homme pour savoir oĂč il se rendait avec autant de rapiditĂ©. A vrai dire, elle hĂ©sitait Ă  continuer. Peut-ĂȘtre valait-il mieux revenir un autre jour ? Venir sous Polynectar pour ne pas se faire repĂ©rer aussi bĂȘtement que cela ? Elle ne savait rĂ©ellement pas quoi faire, mais pourtant, ses jambes continuaient. Elles la faisaient avancer, encore et cette impression d’ĂȘtre suivie ne quittait pas Nathalie. La jeune femme qui Ă©tait avec Sorel Ă©tait-elle restĂ©e dans le coin ? L’avaient-ils grillĂ©e depuis le dĂ©but, lorsqu’elle s’était arrĂȘtĂ©e net sans prendre garde Ă  qui la verrait ? Sorel marchait encore, continuait Ă  s’enfoncer dans les ruelles sombres et morbides, voire presque glauques. Il le faisait exprĂšs, ce n’était pas possible autrement. Elle Ă©tait presque sĂ»re d’avoir Ă©tĂ© repĂ©rĂ©e depuis un bon moment et ils ne la faisaient marcher que pour avoir toutes leurs chances de l’avoir lorsqu’ils s’arrĂȘteraient enfin, et qu’elle non parce que prise dans son Ă©lan. Tout cela pris en considĂ©ration, elle pouvait continuer et avait dĂ©jĂ  sorti sa baguette pour attaquer au moindre sort jetĂ© contre elle. La moindre lumiĂšre jaillissante vers elle, elle riposterait, elle Ă©tait prĂȘte. Surtout que, Ă  peine deux minutes aprĂšs cette prise de dĂ©cision, elle entendit un pied fouler le sol avec un manque de dĂ©licatesse Ă©vident il avait fait bouger une pierre sans grand mĂ©nagement. Elle avait donc bel et bien raison ils ne s’étaient sĂ©parĂ©s que pour mieux se prĂ©sent sĂ»re et certaine d’ĂȘtre en train de foncer droit vers un piĂšge, Nathalie ferma les yeux quelques secondes et tourna Ă  l’angle d’un Ă©niĂšme mur oĂč elle tomba nez Ă  nez avec
 Sorel. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, un sortilĂšge fusa en la direction de la jeune femme qui riposta automatiquement avec un Reversus. Ce qui eut pour effet de mettre temporairement le suspect » chaos car il ne s’attendait pas Ă  rencontrer une quelconque rĂ©sistance. L’Ex-Gryffondor s’empressa d’aller prĂšs de lui, le prenant alors par le cou avec sa baguette pointĂ©e dessus. Ce qu’elle attendait ? La jeune femme qui Ă©tait avec lui, bien sĂ»r. Elle Ă©tait certaine que la personne qui avait passĂ© son temps Ă  la suivre, pendant qu’elle-mĂȘme suivait Sorel, n’était autre que la jeune inconnue. Mais que faire ensuite ? Ils avaient l’air de s’apprĂ©cier, et beaucoup, mais du pur chantage serait stupide Ă©tant donnĂ© qu’elle n’avait pas grand-chose Ă  Ă©changer. Echanger Sorel contre quoi ? Des rĂ©ponses, bien sĂ»r !Des pas ne tardĂšrent pas Ă  se faire entendre. Elle approchait. Enfin. Peut-ĂȘtre que suivre Sorel n’avait pas Ă©tĂ© une si mauvaise idĂ©e en fin de compte, puisqu’elle aurait sans doute ce qu’elle voulait si ses soupçons Ă©taient fondĂ©s. Peu de temps aprĂšs, une silhouette apparut en s’arrĂȘtant presqu’aussitĂŽt Ă  la vision de Nathalie tenant son ĂȘtre aimĂ©. Dans la pĂ©nombre, la rĂ©action de la jeune femme Ă©tait relativement difficile Ă  observer, mais pendant une fraction de seconde, l’Ex-Gryffondor crut voir du
 Soulagement ? Pourquoi cette inconnue serait soulagĂ©e de la situation ? Son conjoint Ă©tait tout de mĂȘme dans une mauvaise posture, elle aurait dĂ» ĂȘtre terrifiĂ©e, voire en colĂšre ! Quelque chose ne tournait pas rond, peut-ĂȘtre Ă©tait-ce un autre piĂšge et Nathalie s’était fait avoir comme une dĂ©butante, s’il avait utilisĂ© un clone. Mais un clone n’aurait pas rĂ©agi, un clone ne se serait pas dĂ©battu comme le faisait ici Sorel ? Si ? Du calme ! Les choses se dĂ©roulaient parfaitement bien, elle avait adaptĂ© son jeu Ă  la situation et tout s’arrangeait, mĂȘme si le dĂ©nouement Ă©tait quelque peu – Bon, voilĂ  ce que je propose. Je vous rends votre compagnon en Ă©change de quelques rĂ©ponses Ă  mes questions. Et arrĂȘtez de me prendre pour une dĂ©butante, j’ai de l’entraĂźnement, donc pas de coup ne restait plus qu’à attendre la rĂ©ponse de la jeune femme se trouvant en face d’elle. Le ton de sa voix avait Ă©tĂ© assez froid, ce qui ne la ressemblait guĂšre, mais Nathalie n’avait pas le choix. De plus, le visage de la jeune femme ne lui Ă©tait pas Ă©tranger Ă  cent pour cent. OĂč avait-elle bien pu le voir ? Peut-ĂȘtre pas les cheveux, les yeux, le visage en entier, mais
 Certains traits ne lui Ă©taient pas inconnus. OĂč avait-elle bien pu voir ce visage ? Pourtant, cette voix, jamais elle ne l’avait entendue. Elle en Ă©tait sĂ»re. Ou presque. Dans quelques secondes, elle serait fixĂ©e. Il fallait dire que c’était lĂ  son seul Ă©chappatoire, sinon elle ne savait comment s’en sortir. Mais aprĂšs ? Une fois qu’elle aurait ses rĂ©ponses, comment s’échapper ? Un elfe ? Ou le Gallion d’Urgence ? Ils n’allaient pas la laisser partir comme cela. Mais pour l’instant, attendons
[HJ VoilĂ . DĂ©solĂ©e, RP pourri de chez pourri, je l’aime pas du tout T_T J’ai essayĂ© de trouver un dĂ©nouement intĂ©ressant Ă  explorer et te laissant le choix de trahir ou pas, donc Ă  toi de voir. Promis, je me rattrape au prochain !] Anna RidePoufsouffle Re Minuit, l'heure du Ride, le Dim 31 Juil - 1610 CollĂ©e contre le mur, l'Auror en formation n'entendait plus un bruit. Que devait-elle faire ? Foncer dans le tas quitte Ă  se faire repĂ©rer auprĂšs de l'inconnu ? Ou bien devait-elle simplement rester en retrait ? L'affaire Ă©tait devenue compliquĂ©e. Non seulement elle ne pouvait pas combattre avec de Sorel Ă©tant donnĂ© qu'elle n'Ă©tait pas du cĂŽtĂ© obscur de la force magie, mais elle ne savait pas non plus ce que reprĂ©sentait l'homme ou la femme qu'elle Ă©tait en train de suivre et ne pouvait donc pas, en consĂ©quence, combattre contre le mage se dĂ©roba finalement du mur oĂč elle Ă©tait accolĂ©e et se mit Ă  dĂ©couvert. Analysant rapidement la situation elle constata que le sorcier Ă©tait en piĂštre posture. L'inconnu le tenait par la peau du cou, pointant sa baguette sous son menton. De prime abord tendue, l'ex-blonde finit par baisser ses Ă©paules en Ă©tant presque soulagĂ©e. Au moins, elle n'aurait pas Ă  attaquer la personne se cachant derriĂšre cette capuche. Bon, mais maintenant, que devait-elle faire au juste ? Si elle dĂ©fendait Sorel, elle risquait fortement de mettre en colĂšre l'encapuchonnĂ©. Mais si elle se mettait de son cĂŽtĂ©, le trafiquant verrait clair dans son jeu et elle ne donnait pas cher de sa peau. Bon, voilĂ  ce que je propose. Je vous rends votre compagnon en Ă©change de quelques rĂ©ponses Ă  mes questions. Et arrĂȘtez de me prendre pour une dĂ©butante, j’ai de l’entraĂźnement, donc pas de coup fourrĂ©. »Une voix fĂ©minine vint percer le silence de l'ambiance oppressante qui rĂ©gnait entre les trois protagonistes. Oh, l'inconnu Ă©tait donc une inconnue. Mais qu'avait-elle insinuer lĂ  ? Son compagnon ? Elle avait dĂ» mal regarder l'allure et le visage de l'homme qu'elle tenait entre ses mains. Peut-ĂȘtre avait-elle simplement cru qu'ils se bĂ©cotaient lorsqu'ils Ă©taient contre le mur... Erk, quelle horreur. Ne sachant trop que faire et Ă©tant dans une position des plus dĂ©savantageuse, elle se mit Ă  rĂ©flĂ©chir aux options qui s'offraient Ă  elle. Elle ne pouvait dĂ©cidĂ©ment pas rĂ©pondre aux questions de la jeune femme Ă©tant donnĂ© qu'elle dĂ©voilerait sa condition d'Auror et c'Ă©tait impensable. Elle n'avait pas spĂ©cialement envie de rĂ©cupĂ©rer Sorel, par ailleurs, car elle venait de dĂ©couvrir qu'il n'Ă©tait pas ce qu'il semblait ĂȘtre. Tout en pesant le pour et le contre, elle empoigna sa baguette dans sa poche, tout en s'obligeant Ă  rester des plus discrĂštes. Certes, elle n'avait pas le droit d'engager les combats, mais rien ne lui interdisait de se dĂ©fendre si quelqu'un venait Ă  lui jeter un sortilĂšge. Mais ça, la demoiselle sous la capuche n'Ă©tait pas censĂ©e le savoir Ă©tant donnĂ© qu'elle la prenait pour quelqu'un d' sĂ»re et certaine qu'elle allait regretter son geste Ă  venir, elle pria de toutes ses forces pour ne pas se faire tuer. Bah ouais, elle Ă©tait trop jeune pour mourir bĂȘtement en s'Ă©tant mise elle-mĂȘme dans cette mĂȘlasse. D'un geste brusque et rapide elle pointa sa baguette en bois clair sur l'inconnue. Elle pĂ»t rapidement constater sous la lumiĂšre d'une vieux lampadaire que Sorel esquissa un sourire de satisfaction, s'imaginant peut-ĂȘtre que les deux jeunes femmes allaient se battre. Ce qu'elle venait de faire Ă©tait un peu kamikaze Ă©tant donnĂ© que la jeune femme retenant le sorcier avait l'air d'avoir de l'expĂ©rience. Mais qui ne tente rien n'a rien. Je n'ai pas dans l'intention de rĂ©pondre Ă  vos questions. Laissez-moi partir, c'est lui qui vous intĂ©resse, non ? »Bon, elle avait Ă  moitiĂ© choisi son camp, finalement. Les yeux du mage noir devinrent noirs de fureur. Il devait certainement se sentir trahi par la brune avec qui il avait passĂ© du temps depuis plusieurs semaines. Bien qu'un peu sonnĂ© - la jeune sorciĂšre sous sa cape avait dĂ» lui jeter un sort tout Ă  l'heure - il se mit Ă  fulminer quelques insultes en direction de la Poufsouffle. Bah quoi ? AprĂšs tout, elle avait eu ce qu'elle voulait et n'avait plus du tout envie de se mĂȘler de cette histoire. Qui pouvait bien ĂȘtre la jeune femme ne lui intimait guĂšre. Quoiqu'elle se demandait bien pourquoi elle avait attaquer si soudainement. Et quelles Ă©taient donc toutes ces questions qu'elle souhaitait poser ? Impossible qu'elle soit, elle aussi, en train de prendre en filature le sorcier...De plus en plus inquiĂšte par la tournure que prenait les choses, elle ne put s'empĂȘcher de faire quelques pas en arriĂšre pour rebrousser chemin, tout en gardant sa baguette droit sur l'inconnue. AprĂšs tout, il Ă©tait fort probable que la demoiselle voulait simplement arracher les tripes du mage noir tout en s'occupant de sa "compagne" aprĂšs coup. Mais pourquoi avait-elle acceptĂ©e cette mission, pourquoi ?! Rah, il fallait toujours qu'elle accumule les brise lĂ©gĂšre et glaciale vint ponctuer ce moment de tension et, profitant d'un probable moment d’inattention de la part de l'encapuchonnĂ©e, Sorel se dĂ©gagea des bras de la sorciĂšre et se planta sur ses deux pieds, pointant Ă  son tour sa baguette dans sa direction. Ils Ă©taient donc deux, Ă  pointer vers elle leur morceau de bois magique et il Ă©tait fort probable pour que le sorcier n'attende pas trĂšs longtemps pour attaquer. Un peu prise de court, Anna ne savait plus si elle devait continuer de viser la jeune femme ou s'il fallait plutĂŽt qu'elle s'intĂ©resse Ă  son accompagnateur. Se mordillant la lĂšvre infĂ©rieur, elle finit par dĂ©tourner son angle de tir de quelques centimĂštres afin de le diriger vers Sorel. Celui-ci n'en fut que plus Ă©nervĂ©, hurla un "Tu te fous de moi ou quoi ?! Sale garce !" et ne mit pas longtemps pour se mettre Ă  viser la jeune Auror en formation. PaniquĂ©e et complĂštement dĂ©passĂ©e par les Ă©vĂšnements, elle espĂ©ra l'espace de quelques instants que le sorcier n'attaque pas et que la demoiselle dont il s'Ă©tait Ă©chapper allait finir par comprendre que, non, ils n'Ă©taient pas amants.[HRP J'ai fait ce que j'ai pu, je ne suis pas trĂšs fiĂšre de ce RP mais bon. J'espĂšre que la fin ne te dĂ©plait pas trop, sinon tu me dis 3] InvitĂ© Re Minuit, l'heure du le Mer 10 AoĂ» - 2331 [HJ VoilĂ , Ă  mon tour de m’excuser pour la petite attente ^^ Et, pour la prĂ©cision, je considĂšre que le RP pas super mĂ©ga gĂ©nial, dĂ©solĂ©e >< Si tu n'as pas d'idĂ©e pour rĂ©pondre, MP et j'Ă©diterai demain =]Inconnue – Je fais partie d'une organisation. Vous aussi, Ă  ce que je vois. Pour qui travaillez-vous ?Pardon ?! OuhlĂ , il y avait comme un problĂšme inattendu. Jamais Nathalie n’aurait pensĂ© que cette jeune femme faisait partie d’une organisation. Et, Ă  sa connaissance, il n’y avait que les Aurors qui Ă©taient illĂ©gaux et qui pouvaient donc se prĂ©tendre comme en Ă©tant une. Cette inconnue Ă©tait donc sĂ»rement une Auror, ce qui expliquait son allure familiĂšre. Mais ses cheveux Ă©taient diffĂ©rents, de mĂȘme pour ses yeux sans doute. Mais la jeune femme n'Ă©tait sĂ»re de rien. Cependant, dans cette optique, tout s'expliquait. C’était pour cela qu’elle ne l’avait pas reconnue plus tĂŽt, qu’elle avait pensĂ© croiser une nouvelle mangemorte ou future mangemorte. Pour l’instant, la chef de l’Ordre du PhĂ©nix s’était mise dans de beaux draps. Elle ne pouvait rien dire sans prendre le risque de mourir, surtout vu son statut. Elle allait rĂ©pondre Ă  l’Auror lorsque, soudain, une bourrasque de vent faillit faire tomber la capuche qui permet de camoufler son visage. Directement, Nathalie tourna la tĂȘte et se recula de maniĂšre Ă  ĂȘtre totalement dans le noir, remettant sa capuche sur sa tĂȘte, et dit Nathalie – Expelliarmus ! Non. Je ne peux rien dire et je ne dirai rien. D’ailleurs, si vous faites partie d’une
 organisation, comme vous dites, que faites-vous ici ? Ce n’est pas vraiment un endroit fait pour quelqu’un comme paroles de Nathalie laissaient croire qu’elle ne croyait pas un seul mot de ceux que la jeune femme en face d’elle avait prononcĂ©. Bien sĂ»r, elle avait tout devinĂ© et le sous-entendait trĂšs fortement mais si elle pouvait, Ă  son tour, dĂ©stabiliser l’Auror et lui faire peur
 Pourquoi pas ? Il fallait trouver un compromis. Peut-ĂȘtre que l’Auror n’avait rien Ă  perdre, mais elle voulait sĂ»rement que certains dĂ©tails restent secrets. Et la jeune femme l’avait suivie pendant un bon moment, elle avait pu voir pas mal de choses et en avait entendu encore davantage. L’une comme l’autre Ă©tait dans le pĂ©trin, elles ne pouvaient donc que trouver un terrain d’entente pour protĂ©ger leur identitĂ©, leur appartenance Ă  un quelconque groupe et, surtout, leur prĂ©sence en ces lieux on ne peut plus louches. Mais que dire, que proposer ? L’Ex-Gryffondor cherchait encore et encore Ă  toute vitesse une solution pouvant convenir. Il fallait qu’elle pousse son adversaire » Ă  accepter ce compromis, Ă  se sentir menacĂ©e Ă  son – Ecoutez. Je suis venue ici dans le seul but d’avoir des informations sur cet homme. Je ne voulais rien d’autre. Alors, rĂ©pondez Ă  mes quelques questions et j’oublie mĂȘme jusqu’à votre prĂ©sence en ces lieux. Cette discussion n’aura jamais existĂ©e et je ne vous aurais jamais vue. Vous avez autant Ă  y perdre que moi si vous refusez cette que Nathalie disait Ă©tait vraiment nul. Elle n’avait jamais su mentir, encore moins marchandĂ©. Enfin, ici, elle ne disait que la vĂ©ritĂ© ; si jamais elle rentrait chez elle en s’en Ă©tant trĂšs mal sortie, elle allait enquĂȘter sur cette jeune femme et tout rĂ©vĂ©ler Ă  sa chef. Elle savait qu’elle faisait partie des Aurors, ce qu’elle ignorait Ă©tait son nom et son prĂ©nom. Mais l’Ex-Gryffondor avait beaucoup trop Ă  perdre si elle se faisait prendre. Vous savez, ce dĂ©filement d’images lorsque l’on est sur le point de mourir ? VoilĂ  ce qu’il se passait dans la tĂȘte de la jeune femme. Jamais elle ne devait rĂ©vĂ©ler son identitĂ© Ă  quelqu’un, elle devait se protĂ©ger coĂ»te que coĂ»te. MĂȘme si elle avait ses dons de legilimancie et d’occlumancie en horreur, s’il le fallait, elle les utiliserait. Mais jamais elle n’allait se trahir, elle ne pouvait trahir l’Ordre du PhĂ©nix de par la place qu’elle y occupait. Elle priait pour que l’Auror accepte le compromis, au risque de devoir lui dire qu’elle avait fait un Serment. Mais dĂ©voiler une telle information risquait, cela aussi, de la trahir car certains mangemorts Ă©taient au courant de cette histoire. Non, elle ne pouvait pas non plus. Mais partir ou s’attaquer tout simplement Ă  cette Auror ? Si cela Ă©tait nĂ©cessaire, Nathalie le ferait. MĂ©lina KudersLĂ©gendePoufsouffle Re Minuit, l'heure du Kuders, le Ven 14 Oct - 1833 [RP avec Anaelle Etlyne]Le bruit de ses talons claquait sur les pavĂ©s de l'AllĂ©e des Embrumes, vĂȘtue d'une cape noire, dont la capuche recouvrait sa tĂȘte et une bonne partie de son visage, seules quelques mĂšches de ses cheveux ondulĂ©s sortaient de sa capuche. Un lĂ©ger vent s'Ă©tait levĂ©, en cette nuit de pleine lune, l'ancienne auror Ă©tait assez pressĂ©e, elle avait un rendez-vous d'affaire, au bar des TĂ©nĂšbres, avec la gĂ©rante, plus prĂ©cisĂ©ment. Cette derniĂšre l'avait contactĂ© par hibou, apparemment, elle avait besoin de ses talents de crĂ©atrice de potions...une histoire de cƓur, d'aprĂšs ce qu'avait sous entendu Miss Adams. La gĂ©rante du Sanglier Rieur ignorait totalement comment cette jeune femme avait entendu parlĂ© d'elle...surtout que MĂ©lina Ă©tait loin de faire de la publicitĂ©, pour ce genre d'activitĂ©...pas trĂšs joli joli, pour un ancien membre du ministĂšre...mais bon fallait bien qu'elle s'occupe et comme l'art des potions n'avait plus aucun secret pour elle...elle ne disait pas non, il lui suffisait de faire profil bas, en passant inaperçu...chose qui lui Ă©tait trĂšs pour cette affaire, elle avait dĂ©cidĂ© de venir sous sa vĂ©ritable apparence, elle savait qu'elle ne risquait rien, elle avait rendez-vous aprĂšs la fermeture du bar, selon ses propres exigences car, elle ne voulait pas attirer les regards des autres clients, son portrait avait suffisamment la une des journaux... et pourquoi ne pas arriver sous une autre apparence? cela rĂ©soudrait bien des soucis, mais c'Ă©tait une demande de la propriĂ©taire qui connaissait son visage et qui pour des questions de confiance voulait ĂȘtre sur d'avoir affaire Ă  la bonne personne et non un charlatant...oui bon cherchez pas comprendre....Dire que quelques mois plus tĂŽt, elle aurait refusĂ© de faire cela, afin d'Ă©viter les problĂšmes de part ses fonctions de chef des aurors, aujourd'hui, elle s'en fichait complĂštement, elle n'avait de compte Ă  rendre Ă  personne et personne n'avait de compte Ă  lui rendre, c'Ă©tait fini. Si elle croisait une patrouille d'aurors de l'AllĂ©e des Embrumes, en train d'affronter une bande de voyoux, elle les laisserait certainement se dĂ©brouiller, dans la plus grande indiffĂ©rence. Cela pourrait ĂȘtre trĂšs surprenant venant d'elle, surtout qu'elle aimait prendre part au combat et qu'elle connaissait de nombreux aurors qui Ă©taient dĂ©jĂ  en fonction, lorsqu'elle en faisait parti et dont certains Ă©taient des amis proches...mais elle Ă©tait dans sa phase Ă©goĂŻste telle une adolescente qui faisait sa crise, cette attitude, elle l'assumait...mĂȘme si elle pouvait ĂȘtre mal arrivĂ©e Ă  destination, elle entendit un bruit venant d'une ruelle environnante, est-ce un chat errant, des individus faisant affaire...elle l'ignorait, mais sa curiositĂ© la fit faire marche arriĂšre, une ombre sortit...la main sur sa baguette...elle attendit silencieux. InvitĂ© Re Minuit, l'heure du le Dim 16 Oct - 204 Assise sur un banc, Ă  la seule lumiĂšre du clair de lune, une ombre se fondait doucement dans l’obscuritĂ© ambiante du village des sorciers, dĂ©sert Ă  cette heure-ci dans ce petit bout de parc Ă©loignĂ© du centre ville. Hormis un hululement d’un hibou qui se faisait entendre au loin, le silence rĂ©gnait. Un silence lourd, pesant. Un silence jambes repliĂ©es sur son buste, la tĂȘte posĂ©e sur les bras posĂ©es sur ses genoux, Anaelle scrutait la lune d’un air absent, son regard tombant dans le vide de temps en temps. PlongĂ©e dans ses souvenirs, Anaelle avait un sourire triste, amer. Ces derniers temps, la jeune femme s’était faite plus discrĂšte et s’était rĂ©fugiĂ© dans un cocon rĂ©confortant crĂ©e par ses deux compĂšres, Cliodhna et Damian leur maison, Ă  tous les trois, loin de tout, dans un autre univers, le leur. AprĂšs tout ce qu’il s’était passĂ© dans sa vie professionnelle et sentimentale, elle avait eu un besoin pressant de recul. Avec ce qu’il se passait avec Thomas et leur relation qui n'existait plus, malgrĂ© la souffrance Ă©vidente de la jeune femme, ce qu’il se passait chez les Aurors et au MinistĂšre, Anaelle se sentait perdue face Ă  ces Ă©vĂšnements, totalement Ă  la ramasse c’était sans doute la raison pour laquelle elle avait demandĂ© une trĂȘve Ă  Celeste pour lui laisser le temps de repartir sur de bonnes bases, le temps d’ĂȘtre prĂȘte pour redevenir active et performante. Trop de choses s’étaient passĂ©s rapidement et trop de changements brutaux pour qu’elle puisse tout comprendre. Elle avait eut une attitude lĂąche, mais elle n’avait pas trouvĂ© d’autres alternatives Ă  sa dĂ©tresse Ă©motionnelle. Un vent frais se leva. Se recroquevillant sur elle-mĂȘme, Anaelle ferma les yeux dans une crispation de douleur. Ses membres Ă©taient maintenant engourdis et rester dans cette position avec ce froid n’était assurĂ©ment pas une bonne chose pour elle. Levant les yeux vers la ruelle dĂ©serte, Anaelle dĂ©cida que le temps Ă  flĂąner ici Ă©tait rĂ©volu. Se relevant doucement, Anaelle s’étira les jambes et chercha dans son sac un manteau pour tenter de se rĂ©chauffer. Le passant sur ses Ă©paules, elle se leva dans un petit bond et se mit en route, ne sachant pas rĂ©ellement oĂč elle devait aller. Elle n’avait aucun endroit prĂ©cis Ă  l’esprit et elle prĂ©fĂ©ra se rĂ©fĂ©rer Ă  son instinct. Le visage baissĂ©e, les jambes lourdes, elle se laissa aller dans une ruelle sombre et peu frĂ©quentable. Peut-ĂȘtre Ă©tait-ce l’amertume qui lui faisait ignorer le danger, ou peut-ĂȘtre tout simplement son assurance en tant qu’Auror mais en tout cas, Anaelle ne s’était pas rendue compte que l’endroit Ă©tait peu frĂ©quentable et pour le moins assurĂ© elle venait de pĂ©nĂ©trer dans un des endroits les plus glauques du village des sorciers, l’allĂ©e des Embrumes. Marchant quelques pas, elle se rendit peu Ă  peu compte de l’endroit oĂč elle Ă©tait tombĂ©e. Son instinct Ă©tait-il pour le suicide, Ă  ce moment prĂ©cis ? Fronçant les sourcils, elle ralentit le pas et mis tous ces sens aux aguets. Il n’y avait pas, en ce moment, quelque chose Ă  risquer, mais les sorciers Ă©taient d’un naturel tellement imprĂ©visible que la sorciĂšre ne chercha pas Ă  savoir si l’endroit Ă©tait bel et bien vide avant de sortir sa baguette. Celle-ci Ă©tait dĂ©jĂ  dans la main de sa propriĂ©taire qui la maintenait fermement dans sa main meurtrie par le froid ĂȘtre prĂȘte Ă  tout moment Ă©tait une bonne chose. AprĂšs seulement quelques pas, Anaelle entendit un craquement prĂšs d’elle. Ralentissant encore plus la cadence et ayant le souffle coupĂ©, Anaelle tendit sa baguette, prĂȘte Ă  attaquer la premiĂšre elle connaissait que trop bien la rĂ©putation de cette ruelle, surtout Ă  une heure si tardive. AprĂšs quelques instants d’attente et de suspens, Anaelle fit un bond en avant et pointa sa baguette sur la cause de ce bruit. Dans un petit bruit Ă©touffĂ©, une trĂšs petite silhouette trop petite pour ĂȘtre un adulte humain et vu l’heure, il ne s’agissait surement pas d’un enfant fit un bond en arriĂšre en mĂȘme temps qu’Anaelle apparaissait Ă  ses yeux. Les yeux de la sorciĂšre s’étant acclimatĂ©s depuis longtemps Ă  la pĂ©nombre, elle pu facilement distinguer les traits de la crĂ©ature face Ă  elle. Avec un hoquet de surprise, Anaelle brisa le silence qui l’entourait depuis quelques heures Golum ! Qu’est ce que tu fiches ici, Ă  cette heure ? Je ne t’avais pas dit de rester Ă  la maison ? Golum, l’elfe de maison d’Anaelle, achetĂ© des mois auparavant. Voyant la colĂšre de sa maĂźtresse, le petit elfe s’inclina au plus bas et couina d’un air dĂ©solĂ©. - Madame, Golum est tellement dĂ©solé  Mais Golum s’inquiĂ©tait pour Madame, vous savez ! Il se fait tard et Ă  la maison
 Tout le monde n’était pas rassurĂ©. Golum venait voir s’il se passait quelque chose, alors il est venu
Voyant la dĂ©tresse de son elfe suite au reproche qu’elle avait eu, Anaelle se pencha vers lui et lui fit un sourire d’excuse, bien qu’elle ne fĂ»t pas contente de le trouver ici Ă  cette heure-ci. - Tout va bien Golum, je te le promets. J’ai juste eu envie de marcher un peu. Rentre maintenant, je ne tarderai pas, promis, elle lui tapota la tĂȘte et se redressa, hochant la tĂȘte pour souligner ses propos. Tu n’aurais tout de mĂȘme pas du venir ici, file maintenant ! Et repose toi, j’aurai besoin de toi Mais Madame, Golum Ă©tait vraiment..., voyant la mimique de sa maĂźtresse, l’elfe arrĂȘta net sa phrase et s’inclina une nouvelle fois. D’accord Madame. NavrĂ© de vous avoir importunĂ©. Mais faites attention, Madame, cet endroit est vraiment pas frĂ©quentable pour une sorciĂšre de votre rang. Au revoir, Madame
Une mimique agrippa le visage de la Blonde suite Ă  cet Ă©loge qu’il n’aurait pas du faire, Anaelle fronça les sourcils pour lui indiquer qu’elle n’était pas contente de sa derniĂšre phrase elle dĂ©testait ĂȘtre cataloguĂ©e Ă  un rang, quel qu’il soit et surtout, elle dĂ©testait recevoir des conseils de ce genre, surtout lorsqu’elle Ă©tait aussi
 lasse. S’inclinant une Ă©niĂšme et derniĂšre fois, l’elfe s’évapora dans un pouf » sonore en laissant Anaelle de retour Ă  sa solitude et Ă  son silence. Elle ne reprit sa marche qu’aprĂšs une ou deux minutes de fixation de l'endroit oĂč Ă©tait anciennement l'elfe, peut-ĂȘtre plus. Elle pensait maintenant Ă  la maison qui l’attendait et avait oubliĂ© qu’elle se trouvait dans l’allĂ©e des Embrumes. Elle se laissa alors aller, sa baguette baissĂ©e et son regard perdu vers le sol. Ce qui la ramena Ă  la rĂ©alitĂ© fut un bruit de pas et de mouvement en sa direction. Reprenant tout de suite ses vieux rĂ©flexes, Anaelle leva son visage et tomba nez-Ă -nez avec une ombre encapuchonnĂ©e. Pensant tout de suite Ă  un Mangemort, Anaelle fit un pas en arriĂšre et se prĂ©para Ă  assaillir son adversaire. Portant son attention Ă  ce qu’elle pouvait voir de son visage, elle ne put retenir le hoquet de surprise qui la saisit lorsqu’elle reconnut les formes du visage de l’ MĂ©lina ! Amenant sa main Ă  sa bouche, surprise d’avoir parlĂ© aussi fort, Anaelle baissa alors doucement sa baguette. Il pouvait toujours s’agir de quelqu’un d’autre, mais un rapide coup d’Ɠil sur ses vĂȘtements et surtout, sur sa baguette, Anaelle fut rassurĂ©e sur l’identitĂ© de son adversaire ». La blonde se reprit et toussota doucement, se redressant tranquillement pour signifier qu’elle n’allait rien tenter contre son ancienne chef. - Ca fait bien longtemps qu’on ne s’est pas croisĂ©s, MĂ©lina
Sa voix pouvait paraĂźtre froide, mais elle trahissait surtout un reproche de la blonde Ă  l’ancienne Auror. Bien que CĂ©leste avait su reprendre parfaitement le commandement des Aurors, Anaelle n’avait jamais pu digĂ©rer l’abandon » de la part de MĂ©lina elle qui avait toujours Ă©tĂ© un modĂšle pour la jeune femme, elle Ă©tait parti sans explication et sans chercher Ă  reprendre rĂ©ellement le contact avec elle. Certes, Anaelle comprenait les raisons du choix de la brune, mais elle avait vraiment subit ce dĂ©part comme un abandon, comme si, pour MĂ©lina, les Aurors n’avaient jamais rien signifiĂ©s. Elle savait qu’elle se trompait, mais Anaelle avait toujours eu une certaine rancƓur, non pas violente et meurtriĂšre, mais plutĂŽt affective Anaelle s’était sentie trahie par son ancienne chef sur qui elle avait toujours comptĂ©. La revoir, Ă  ce moment lĂ  et Ă  cette heure lĂ , ne l’aidait pas Ă  devenir comprĂ©hensive et tout un tas de questions se formulaient dĂ©jĂ  dans son esprit, bien dĂ©cidĂ©e, au mĂȘme instant oĂč elle l’avait reconnu, Ă  ce qu’on lui rende ses comptes. Elle posa son regard, un regard lourd de reproche, sur celui de la jeune femme, ou du moins ce qu’elle pouvait en apercevoir et attendit que celle-ci parle. Tout ce qu’elle espĂ©rait maintenant, c’est que l'ex-Auror ne s’enfuit pas ou qu’elle parte comme si Anaelle n’avait eu jamais aucune importance pour elle. MĂ©lina KudersLĂ©gendePoufsouffle Re Minuit, l'heure du Kuders, le Jeu 20 Oct - 2136 Son attente ne fut que de courte durĂ©e, dans la pĂ©nombre de la ruelle, de l'AllĂ©e des Embrumes, une silhouette fit son apparition...cependant, avant mĂȘme qu'elle n'eut pu distinguer le visage de la personne qui venait de faire son apparition... cette personne prononça son prĂ©nom d'une maniĂšre trĂšs audible. La gĂ©rante du Sanglier Rieur fut surprise que cette jeune femme connaisse son nom et d'aprĂšs le ton, elle Ă©tait certain qu'elles se connaissaient mĂȘme trĂšs bien.... Sur le coup, elle ne sut pas Ă  qui elle avait Ă  faire, ce timbre de voie lui Ă©tait familier, mais vu son manque de communication...avec les personnes auxquelles elle tenait, elle n'arriva pas Ă  remettre un nom et un visage sur cette voie, ce qui la mit mal Ă  l' sur la dĂ©fensive, elle s'approcha de son interlocutrice...jusqu'Ă  qu'elle la distingue, elle reconnut la jolie frimousse d'Anaelle, avec ses traits fins et ses cheveux blonds, un peu Ă©bouriffĂ©s. Anaelle!Lorsqu'elle prononça ce nom, son sang se glaça...MĂ©lina se retrouvait face Ă  ses dĂ©mons...face Ă  une autre de ses amies qu'elle avait mis de cĂŽtĂ© au cours de ses derniĂšres mois, sans qu'elle leur est donnĂ©e la moindre explication...comme si un beau matin, elle pourrait revenir au MinistĂšre...aprĂšs quelques jours de congĂ©s. Elle n'Ă©tait mĂȘme pas revenue en personne chercher ses affaires au MinistĂšre, elle avait envoyĂ© son pĂšre, oui elle avait envoyĂ© son propre pĂšre qui n'avait jamais remis les pieds, dans un haut du monde magique, depuis qu'il avait Ă©pousĂ© sa mĂšre. Vous vous doutez bien qu'il avait Ă©tĂ© retissant Ă  y venir, mais MĂ©lina avait tellement insistĂ© qu'il n'avait pu refusĂ©...ah que voulez-vous, son papa ne savait rien refuser Ă  sa fille le moment, elle ne sut pas quoi dire, et son premier rĂ©flexe fut de regarder sa montre, elle se devait d'ĂȘtre Ă  l'heure Ă  son rendez-vous, les affaires n'attendent pas.... Cependant, elle ne pouvait pas simplement lui dire, quel plaisir de te voir, on s'appelle...mais lĂ  je dois te laisser...non, elle ne pouvait pas faire ça, elle se devait de faire face Ă  son amie, mĂȘme si elle risquait Ă  juste titre d'en prendre plein la figure. Elle savait qu'elle serait moins virulente que CĂ©leste, mais elle se doutait qu'elle ne se gĂȘnerait pas pour lui dire ce qu'elle pensait... Ă  sa maniĂšre, elle se demandait, d'ailleurs, si elle y gagnerait au change par rapport Ă  la chef des aurors. Comment mettre fin Ă  cette situation trĂšs embarrassante pour l'ancienne chef des aurors. Surtout que Anaelle se trouvait Ă  prĂ©sent Ă  quelques pas et qu'elle venait de lancer la conversation, par contre ses paroles furent brĂšves, apparemment, elle n'avait pas l'intention de faire un long monologue, au grand regret de la gĂ©rante qui devait Ă  son tour ouvrir la bouche afin d'en sortir des sons, mais, cette rencontre lui avait couper le sifflet...honteuse de ne pas avoir donnĂ© de nouvelles Ă  son amie, elle dĂ©cida d'en rester oui, en effet, cela fait quelques temps qu'on ne s'est pas vu, ses derniers temps, j'ai beaucoup voyagĂ©, je viens d'ailleurs tout juste de rentrer pour affaire, en parlant de ça, j'ai un rendez-vous important...je suis dĂ©solĂ©e, mais je dois te laisser, cependant, j’espĂšre te revoir trĂšs vite, Ă  nul que ça, tu meurs, le blabla de MĂ©lina fut pitoyable et elle en avait parfaitement conscience...mais elle n'avait pas trouvĂ© mieux et commença Ă  s'Ă©loigner d'un pas lent et VoilĂ , j'ai lancĂ© la machine InvitĂ© Re Minuit, l'heure du le Dim 13 Nov - 105 Toujours debout, Anaelle ne brisa pas le silence qui s'Ă©tait instaurĂ© entre les deux femmes depuis qu'elle avait parlĂ©. Le silence Ă©tait pesant et n'avait rien d'une retrouvailles, l'obscuritĂ© et le contexte Ă©tant les grandes causes de cette gĂȘne. Son regard n'avait pas
\n tres interesse ou pas tellement mots croises
Solutionpour trĂšs intĂ©ressĂ© ou pas tellement en 7 lettres pour vos grilles de mots croisĂ©s et Le Deal du moment Cartes PokĂ©mon Japon le display ... Voir le deal Last School - Ou fini la rĂ©alitĂ©? Ou commence l'illusion? Ou l'art de se divertir La boite Ă  souvenirs Ancien LS Les Discutions 3 participantsAuteurMessageMilena DawsonRemplacante de DFCM et membre de l'Ordre Du PhĂ©nixNombre de messages 41Age 29Statut Professeur Remplacante DFCM et membre de l'Ordre Du PhĂ©nixAge du Perso 23 ansDate d'inscription 16/01/2008Sujet En solitaire... Ou pas. [Pv Riffel] Dim 3 FĂ©v - 2111 La salle des professeurs Ă©tait dĂ©serte. Et tant moeu. Un petit peu de calme ne faisait pas de mal. Milena entra dans la piĂšce lentement, telle une enfant intimidĂ©e de part son statu de nouvelle venue. Ce qu'elle Ă©tait. Mais elle avait l'honneur d'entrer dans la salle des professeurs. Elle se souvint qu'a l'Ă©poque, avec Lorenzo, ils voulaient y rentrer pour gagner un pari. C'Ă©tait Lorenzo qui avait gagnĂ©, elle lui avait du 5 Noises... Alors Ă©videmment, c'Ă©tait la premiĂšre fois qu'elle entrait dans cette piĂšce. Milena jeta un bref coup d'oeil Ă  l'horloge qui sruplombait la piĂšce. Dix-neuf heures. Il n'y avait pas grand monde Ă  cette heure çi. Le repas allait bientĂŽt commencer, mais Milena n'avait pas faim ce soir. Elle alla s'assoir au rebord de pierre d'une des fenĂȘtres. Elle devait normalement travailler, mais l'enthousiasme n'y Ă©tait guĂšre. Elle allait encore ce couchĂ© tard Ă  cause de sa fĂ©nĂ©antise Ă  ne pas vouloir prĂ©parer ses cours. Mais elle ne s'en souciait point et admirait le chateau illuminĂ© de toute parts. Ils y Ă©taient tous, mangeant sans doute dans un esprit conviviale. Mais Milena n'Ă©tait pas parmis eux. Elle n'avait pas envie de croiser Lorenzo ce soir. Mais une question lui trottait dans la tĂȘte. Lorenzo Ă©tait-il membre de l'ordre? Elle savait que Dumbledore avait de l'estime envers ses capacitĂ©s, et cela ne l'Ă©tonnerait pas qu'il en fasse partit. Ce soir, elle Ă©tait habillĂ©e d'un simple pull dĂ©coltĂ© bleu cascade et d'un pantalon noir. MalgrĂ© la saison, elle n'avait pas froid. Elle Ă©tait pourtant d'ordinaire frileuse. Elle soupira... Faibles lueurs que celles de la lune et des bougies autour d'elle. Mais ĂȘtre dans l'obscuritĂ© la reposait un peu de sa journĂ©e.[HJPitoyable comme je l'avais prĂ©vu... Escuse moi!] InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re En solitaire... Ou pas. [Pv Riffel] Mar 12 FĂ©v - 033 Riffel Lestrange, hĂ©ritier de Rabastan, nouvellement Mangemort, nouvellement prof d'Astronomie, nouvellement dĂ©couvreur de Poudlard, lieu oĂč jamais il n'avait mis les pieds auparavant, ayant eu son Ă©ducation magique Ă  Durmstrang. Oui, cette annĂ©e, il avait fait beaucoup de premiĂšres fois. il allait, maintenant, rentrer pour la premiĂšre fois dans une salle des professeurs, avec un statut Ă©gal Ă  ceux qui y vivaient... C'Ă©tait tout nouveau, cette sensation de grandeur, de pouvoir, et de respect. Bien sur, ses Ă©lĂšves n'Ă©taient pas le genre Ă  l'admirer, et son pouvoir Ă©tait bien limitĂ© en comparaison avec certains sorcieres de sa famille. Cette salle, si convoitĂ©e, n'Ă©tait en faites qu'une sorte de salle de classe amĂ©nagĂ©e, oĂč il ne figurait que quelques tables rassemblĂ©es entre elles, oĂč la penderie prenait un peu plus de place, uĂč les Ă©lĂšves n'Ă©taient que des personnes majeurs, et oĂč, fait plus distinct de la salle de classe, une Ă©trange odeur de cafĂ©-sorcier rĂ©gnait. Riffel, aprĂšs avoir utiliser ses 5 sens pour dĂ©crire la piĂšce, il les utilisa pour dĂ©crire les personnes prĂ©sentes. Une seule femme. D'aprĂšs les dire, elle Ă©tait la remplaçante de Kyarah Narcissia au poste de Professeur de DFCM. Peut ĂȘtre savait elle oĂč la directrice Ă©tait partie ? Un tendre renseignement, qui devait surement aider Bellatrix Ă  mettre la main dessus... Riffel, en habit assez ... costumĂ©, entreprit de saluer la sorciĂšre, comme il fallait. " Riffel ... Professeur d'Astronomie, pour vous servir, Mademoiselle. Il ne lui dirait pas son nom entier tout de suite, elle lui demanderait bientĂźt, de toute façon, et mieux valait rester sur une toute premiĂšre impression. Peut ĂȘtre mĂȘme, lorsqu'il murmurerait son nom, il arborerait une once de honte sur son visage... Oui, peut ĂȘtre bien ..; Milena DawsonRemplacante de DFCM et membre de l'Ordre Du PhĂ©nixNombre de messages 41Age 29Statut Professeur Remplacante DFCM et membre de l'Ordre Du PhĂ©nixAge du Perso 23 ansDate d'inscription 16/01/2008Sujet Re En solitaire... Ou pas. [Pv Riffel] Mer 20 FĂ©v - 1936 Finalement, Milena voulut rejoindre les autres. Si elle retsait dans son coin, c'Ă©tait certain qu'on se ferait un image d'elle pas terrible... Elle allait se lever lorsqu'un professeur entra. Milena le regarda briĂšvement. Pour finir, elle aurait bien voulu ĂȘtre seule... IndĂ©cise comme jamais... Et ceux qui la connaissait en savait quelque professeur en question s'avança vers elle. Il Ă©tait habillĂ©... Comme si une soirĂ©e Ă©tait prĂ©vue. PlutĂŽt haillĂ© de façon costumĂ©... Mais ce n'Ă©tait pas ça qui frappait Milena. C'Ă©tait sa façon de se prĂ©senter. A la façon gentleman... DĂ©cidemment, les bonnes maniĂšres ne s'effaçait jamais complĂ©tement, Ă  la grande admiration de la jeune femme. Il y avait encore des hommes galants en ce monde. Riffel ... Professeur d'Astronomie, pour vous servir, Mademoiselle. Etrangement, le professeur d'Astronomie ne donna point son nom. Cela ne dĂ©rangeait pas la jeune femme, mais elle finirait tout de mĂȘme par lui demander. On ne sait jamais aprĂšs tout... Peut ĂȘtre Ă©tait il du genre de Rogue. En ce cas, restons polie...-Milena Dawson... J'enseigne les DĂ©fences contre les forces du mal... EnchantĂ©e Riffel "..."?Elle attendait que le professeur lui donne son nom. Professeur d'Astronomie... Elle se souvint qu'Ă©tant jeune elle ne suivait rien des cours concernant les planĂštes... Pourtan, cela l'interressait fortement. Mais le professeur, lui, n'Ă©tait pas des plus interressants. VoilĂ  pourquoi Milena faisait semblant de suivre le cours... Mais oui, quitte Ă  ne pas Ă©couter, autant faire semblant... InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re En solitaire... Ou pas. [Pv Riffel] Ven 22 FĂ©v - 304 Riffel regarda de haut en bas la sorciĂšre qui se tenait devant lui. Il commença tout d'abord par ses jambes, sa taille, son petit ventre, sa poitrine, son cou blanc, son visage encore plus blanc, puis, finissant sur son regard, Riffel s'immobilisa pendant une fraction de seconde. Un regard trĂšs expressif, et, grĂące a peu de LĂ©gilimancie que sa tante lui avait enseignĂ©, Riffel put apercevoir de l'Ă©tonnement, mais aussi de la joie presque, ou plutĂŽt, une soif de connaissance, et de la curiositĂ©... Oui, il pouvait voir cela, dans ce regard trĂšs expressif, non pas car il possĂ©dait un don, mais parce qu'il Ă©tait peut ĂȘtre dĂ©jĂ  un peu initiĂ© Ă  la Legilimancie ... mais bon ... top secret. Puis, Riffel dĂ©tacha son regard, pour Ă©couter les paroles de cette Milena Dawson, et fit 'comme si de rien Ă©tait', en posant son chapeau haut de forme sur la table, ainsi que ses gants de cuirs noirs, inperceptible tellemtn ils se fondaient dans les couleurs de sa robe de sorcier. Dans sa manche, d'ailleurs, figurait sa baguette, cachĂ©e par une petite poche. La main de Riffel pouvait aisĂ©ment tenir sa baguette, et jeter un soritlĂšge. La pratique de ce stratagĂšme Ă©tant si grande que Riffel Ă©tait devenu maintenant un expert, et ses sortilĂšges informulĂ©s Ă©taient devenus trĂšs puissants, et trĂšs discrets... AprĂšs avoir reregardĂ© la sorciĂšre avec un brin de nonchalence, il utilisa de ce stratagĂšme pour faire tomber le mouchoir de la jeune femme. AprĂšs l'avoir vu se pencher, il fit de mĂȘme, par 'galanterie'. La bouche de Riffel arriva petit Ă  petit vers l'oreille de Milena. il attrapa le mouchoir de Milena, puis, attendit pendant une seconde. Leur position Ă©tait telle que Milena ne pouvait se relever qu'en se jetant sur le cĂŽtĂ©... Riffel, aprĂšs avoir attendu quelques secondes, murmura, avec une petite voix sadique Ă  l'oreille de Milena " Lestrange ..., puis, plus intelligiblement, en se relevant Riffel Lestrange"C'est alors que Riffel aperçut une silhouette dans l'encadrure de la porte. Une silhouette qui semblait un peu ronde, et encore plus jeune que celle de Riffel ou de Milena, un Ă©lĂšve ? ... [A Toi Neville ! Et dĂ©solĂ© pour le Rp de la marde xD Mais j'aurai pu faire mieux, si mon premier Rp ne s'Ă©tait aps effacĂ© -_-'' ] Neville LondubatProfesseur de BotaniqueNombre de messages 14Age 30Date d'inscription 19/02/2008Sujet Re En solitaire... Ou pas. [Pv Riffel] Ven 22 FĂ©v - 1351 La nuit Ă©tait tombĂ©e dĂ©jĂ  depuis un bon petit moment, et Neville venait tout juste de quitter pour la premiĂšre fois de la journĂ©e la serre dans laquelle il avait donnĂ© son premier cours. La journĂ©e ne s'Ă©tait pas si mal passĂ©e, il aurait pensĂ© avoir plus de problĂšme que cela mais heureusement se ne fĂ»t pas le cas, les Ă©lĂšves n’avaient pas Ă©tĂ© trop mĂ©chants avec lui pour son premier jour en tant que professeur de botanique. Cette matiĂšre l'avait toujours intĂ©ressĂ©, il fut donc ravis de savoir qu'il pouvait occupĂ© ce poste dorĂ©navant a Poudlard, puisque Mme Chourave venait de quitter Poudlard, la retraite peu ĂȘtre. Bref, la journĂ©e n'avait tout de mĂȘme pas Ă©tĂ© de tout repos, elle avait Ă©tĂ© assez longue, les classes d'Ă©lĂšves n'avaient pas cessĂ© de se succĂ©der durant la journĂ©e, ne laissant presque pas de temps Ă  Neville pour prendre le temps de manger quoi que ce soit. Mais bon, c'Ă©tait les risques du mĂ©tier, ne pas manger.... Il n'Ă©tait jamais arriver que Neville saute un repas, pour lui c'Ă©tait une chose bien importante pour qu'une journĂ©e se passe bien. Mais bon, ses bonnes vieilles habitudes allaient changer maintenant. AprĂšs avoir fermer Ă  double tour la porte de la serre n°5, il prit la route de la salle des professeurs. Jamais jusque lĂ  le jeune homme n’y avait mit les pieds. Et, Ă©tant donner que maintenant son rang l’y autorisait il comptait bien y jeter un Ɠil avant de se rentrer au banquet qui
 Neville consultĂąt sa montre
 qui Ă©tait commencĂ© dĂ©jĂ  quelques minutes ! Neville allongeĂąt et accĂ©lĂ©ra le pas, il n’avait pas tant de temps a perdre, s’il voulait au moins dĂ©poser ses affaires il avait intĂ©rĂȘt a faire vite. Les couloirs Ă©taient dĂ©sert, personne n’était lĂ  a part quelque fantĂŽme solitaire qui vagabondaient Ă  la recherche du repos Ă©ternels peu ĂȘtre, seulement
 Ils avaient tout simplement pas choisit le lieu idĂ©al pour que leur Ăąme repose a jamais en paix, il y avait toujours des petits malins pour causer des malheur aux pauvres fantĂŽmes, mais il fallait avouĂ© que c’était assez marrant a voir, c’était l’attraction principal d’une journĂ©e de voir un fantĂŽme se faire prendre au piĂšge, surtout que les piĂšge Ă©tait de plus en plus malin et sophistiquĂ© ! Bref, Neville marchait tranquille marchait tranquillement dans les couloirs presque dĂ©sertique ainsi chaque pas qu’il exĂ©cutait rĂ©sonnait plutĂŽt bruyamment dans les couloirs, d’ordinaire Neville n’aurait pas voulu s’imposer autant, il aurait presque marchĂ© sur la pointes des pieds pour que personne ne le remarque mais, maintenant il n’avait pas que ça a faire et surtout, le temps du petit garçon timide et Ă©tourdie comme personne, Ă©tait rĂ©solu ! Il Ă©tait professeur maintenant et comptait se faire respecter en tant que tel ! Il marchait rapidement, et atteint enfin la salle rĂ©servĂ©e aux professeurs aprĂšs un petit bout de marche et de nombreux couloirs traversĂ©. Il ouvrit doucement la porte, le jeune Londubat ne pensait trouver personne dans cette salle lĂ , mais Ă  sa grande surprise il y avait deux personnes, en toute logique ils devaient ĂȘtre professeurs ici. C’était un homme et une femme, plutĂŽt jolie d’ailleurs. L’homme avait un drĂŽle d’accoutrement, ses vĂȘtements dataient un peu tout de mĂȘme, la mode du hante forme Ă©tait dĂ©passĂ© ! Mais bon, il ne se permettrait pas de faire une remarque, d’ailleurs un ne voulait pas se faire remarquer mais visiblement l’homme parlait Ă  la jeune femme, Neville perçut deux mots qui le surprirent, et ce fut peu dire. Riffel Lestrange » Lestrange !! Bellatrix Lestrange ! Il Fut Assez surpris il fallait le dire, d’ailleurs l’expression de son visage en disant long yeux exorbitĂ©, teint devenu Ă©trangement blanc, bouche ouverte
 Et j’en passe des dĂ©tails. Neville fronça presque aussitĂŽt les sourcils, serra trĂšs forts ses poings potelĂ©. -Riffel Lestrange ?! Vous ĂȘtes Riffel Lestrange ?!!A grande enjambĂ©s Neville se rapprochait dangereusement cette homme. Il n’était jamais arrivĂ© Neville d’ĂȘtre dans un colĂšre pareil aussi rapidement, c’était assez bizarre comme sensation d’ailleurs, quelques seconde auparavant il Ă©tait plutĂŽt heureux, tout roulaient comme sur des roulettes pour lui jusqu’à
 ces deux petits mots, surtout le dernier Lestranges
 InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re En solitaire... Ou pas. [Pv Riffel] Sam 23 FĂ©v - 216 Riffel, avant de regarder la silhouette qui Ă©tait Ă  sa droite, se releva tout d'abord, sa stature aristocratienne toujours en place, puis, tourna la tĂȘte Ă  droite, pour observer qui se tenait devant lui. Ce fut une tĂȘte de porcinet, accompagnĂ©e d'un corps quelques peu potelĂ©. D'un geste machinal, Riffel fit sortir de sa poche de robe un petit Ă©tuit et une longue tige faites Ă  base de diamants. Dans l'Ă©tui figuraient quelques cigarettes sorcieres, rĂ©putĂ©es 'longue durĂ©es, et eitegnable et rallumable a volontĂ©', bien que cela ne garantissait pas la qualitĂ©, Riffel aimait s'en servir. Il positionna la fine cigarette dans la tige, et, juste aprĂšs avoir fait un mouvement de pognet, synonime de petit sortilĂšge imperceptible, il tira une premiĂšre bouffĂ©e. Pendant une fraction de seconde, la fumĂ©e qu'il rejeta prit la forme d'une tĂȘte de mort, pour s'Ă©vaporer ensuite, en silence, dans la salle des professeurs de Poudlard. Riffel baissa la tĂȘte, et regarda, avec ses yeux noirs, l'arrivĂ©e quelque peu brutale du professeur. Mais quel Ăąge avait il ? Poudlard Ă©tait tombĂ© bien bas, cet Ă©nergumĂšne semblait venir tout droit de Poudlard, il devait faire cours Ă  ses amis ! Impensable ... Il savait la nouvelle nature des actionnaires de Poudlard, au conseil d'administration la jeunesse avant tout. Voila pourquoi ils avaient engagĂ© cette Milena, ce Lorenzo auquel il avait Ă©tĂ© juxtaposĂ© lors du Banquet de la rentrĂ©e. Cette Kyarah Black, sa 'cousine', avait, semblait-il, dĂ©cidĂ© de recrutĂ© au berceau les nouveaux professeurs... C'est Ă  peine si ce n'Ă©tait aps elle la plus vieille. Non, il y avait tout de mĂȘme Darkane, la Mangemort... Le jeune homme rappelait une description qu'on lui avait fait dans une lettre, une description de Bellatrix, oui, il se souvenait, elle l'avait dĂ©cri deux ans auparavant, dans la mĂȘme lettre lui annonçant la mort de Sirius Black... Mais oui ! C'Ă©tait cela, cette description correspondait au fils des Londubats, ce cher couple d'Auror qui avait valu Ă  l'oncle, la tante et au pĂšre de Riffel la prison Ă  vie Ă  Azkaban. Son pĂšre ne s'en Ă©tait jamais remis. Riffel avait 5 - 6 ans Ă  cet Ă©poque, non ? Quelque chose dans ce genre... Oui, c'Ă©tait la famille de Riffel qui avait valu de la souffrance Ă  la famille de .. oui, c'Ă©tait cela, Neville ! Et c'Ă©tait l'obstruction et la dĂ©termination Ă  ne rien dire des parents de Neville qui avaient emportĂ©s Rabastan, Rodolphus et Bellatrix Ă  Azkaban. NĂ©anmoins, Riffel n'Ă©tait pas lĂ  pour se venger, au contraire mĂȘme, il lui fallait devenir le contraire de sa famille, ou du moins, le reflet inverse. La rĂ©action du Londubat Ă©tait tout Ă  son avantage, il s'emporterait surement si Riffel savait dire les mots qu'il fallait... Il allait, grĂące Ă  son expression de visage, donner une impression de tristesse vis Ă  vis des parents de Neville, pour que Milena en soit tĂ©moin. Et s'il y arrivait, les yeux de Riffel seraient cachĂ©s par ses cheveux, et seul Londubat pourrait voir son regard cruel, abjecte, et totalement dĂ©pourvu de remords. Lorsque le Londubat marcha de plus en plus vite, Riffel put agitĂ© sa tĂȘte un millimĂ©tre pour que ses cheveux tombent sur ses yeux, les cachants Ă  Milena. Et, avec un visage contrit, mais un regard perfide, Riffel lança, dans un ton de voix presque malheureus "Vous ĂȘtes Neville Londubat, n'ets ce pas ? Le fils d'Alice et de Franck ... "La main de Riffel accmpagnĂ© de sa cigarette alla se poser sur sa bouche, exprimant, pour le regard de Milena, de la pitiĂ©, mais pour Neville, un grand sourire plein de dents et carnassier ... Riffel, sa main gauche supportant sa petite cigarette, mis sa main droite proche de sa baguette, au cas oĂč, bien entendu... Se faire battre en duel par un Londubat !? Quelle idĂ©e ! Mieux valait ne pas lui laisser aucune chance ... Milena DawsonRemplacante de DFCM et membre de l'Ordre Du PhĂ©nixNombre de messages 41Age 29Statut Professeur Remplacante DFCM et membre de l'Ordre Du PhĂ©nixAge du Perso 23 ansDate d'inscription 16/01/2008Sujet Re En solitaire... Ou pas. [Pv Riffel] Mer 27 FĂ©v - 221 Un soir, lors d'un diner, que risquait-elle Ă  rester seule dans la salle des professeurs avec un type en costume qui semblait ĂȘtre un parfait gentleman ? C’était la question qu’elle s’était posĂ© avant de lui demander son nom. Et lorsqu’elle en eu la rĂ©ponse, un frisson lui parcourut le sa tendre enfance, consciente d’ĂȘtre nĂ© de parents hors du commun, des sorciers, Milena eut pour hĂ©ritage la force caractĂ©rielle de sa mĂšre. Sans doute cette force, cette rĂ©bellion c’est Ă©veillĂ© en elle lorsque sa mĂšre sacrifia deux vies pour la sienne
 Fille d’un mangemort et d’une sorciĂšre aux dons divinatoires imprĂ©visibles, Milena ne s’est jamais rien trouver, en son caractĂšre, quelque chose de semblable Ă  celui de son pĂšre. PĂšre dont elle recherche toujours cet apaisement au fond elle portant le doux nom dangereux de vengeance ». Milena donc, tout comme sa mĂšre, n’avait d’ordinaire pas peur d’un nom. Et cela, son pĂšre l’avait surement compris lorsque, le jour oĂč elle rĂ©pĂ©ta sans scrupule Voldemort » elle reçu la gifle du siĂšcle. Pour la protĂ©ger », affirmait il
 Sans doute ce jour lĂ  Ă©tait il indigner de voir sa fille n’ayant aucune crainte Ă  prononcer le nom du Lord, son vĂ©nĂ©rĂ© MaĂźtre. La jeune femme ne le comprit que plus tard, lorsque ces souvenirs remontaient en elle
Mais non, Milena n’avait pas peur d’un nom. Du moins, elle n’avait pas peur d’un nom Ă  l’ordinaire, car, ce soir, en la prĂ©sence de cet homme, ce frisson lui parcourut le corps. Un Lestrange ? Ici ? Inconcevable ! Pourtant il Ă©tait bien là
 A un mĂštre d’elle lorsqu’elle de releva Ă  son tour, ayant un mouvement de recul. Qu’est ce qu’elle pouvait bien faire en un moment pareil ? Heureusement, une voix se fit retentir dans la salle des professeurs. Milena dĂ©tacha son regard de Riffel, et son regard encadra l’entrĂ©e de la salle. Un homme grand, un air surpris, un peu rondouillard... Londubat ? Ca alors
 Mais que faisait-il ici ? Milena fit un bref calcul dans sa tĂȘte. Il Ă©tait arrivĂ© lorsqu’elle Ă©tait en 5Ăšme annĂ©e Ă  Poudlard
 Il devait avoir 18 ans et il Ă©tait dĂ©jĂ  professeur ? Impossible
 Elle-mĂȘme ne pensait pas ĂȘtre recrutĂ©e Ă  23 ans, Lorenzo en avait 20
 Est-ce que Melle Black recrutait en prioritĂ© les membres de l’Ordre ? Oui
 Londubat ne faisait partit, elle en Ă©tait sĂ»re et certaine
 Milena se remĂ©mora l’article de la gazette du sorcier d’un jour comme les autres
 Citation Frank et Alice Londubat, prestigieux Aurors sont internĂ©s Ă  St mangouste ! » Oui
 Devenus fou par la torture d’un mangemort, qu’ils disaient
 D’aprĂšs les dires, le mangemort en question n’était autre que Bellatrix Lestrange, servante dĂ©vouĂ©e du Lord
 Quel lien de parentĂ© dĂ©jĂ  avait elle exactement avec Riffel ? Aucune importance, les faits Ă©taient lĂ . Neville s’approcha Ă  grands pas de Riffel. Milena s’écartait de l’homme depuis un bon moment aussi discrĂštement qu’elle le pouvait. OĂč Ă©tait cette fichue table ? Elle semblait si loin alors qu’elle n’était qu’a quelques centimĂštres
 Sur cette table, elle avait posĂ© sa baguette par nĂ©gligence. Elle pensait ĂȘtre seule pour un bon moment lors de cette soirĂ©e. Erreur monumentale."Vous ĂȘtes Neville Londubat, n'est ce pas ? Le fils d'Alice et de Franck ... "Un ton de pitiĂ© s’était glissĂ© dans sa voix
 Il ne semblait pas concernĂ© par la situation
 Pourtant, Milena restait mĂ©fiante
 Les Lestrange
 Grand Mangemort, infĂąmes manipulateurs
 Et c’est pour cela que Milena arriva Ă  la table. Dos Ă  elle, elle cherchait sa baguette en glissant ses mains sur la bois
 Ca y est, elle l’avait enfin trouvĂ©. Elle glissa sa baguette dans sa manche et accrochait ses doigts sur le pull. Elle observait la scĂšne
 Pour l’instant, il Ă©tait prĂ©fĂ©rable de ne pas bouger ni de souffler mots
 La moindre erreur pourrait lui coĂ»ter cher
 Neville LondubatProfesseur de BotaniqueNombre de messages 14Age 30Date d'inscription 19/02/2008Sujet Re En solitaire... Ou pas. [Pv Riffel] Dim 16 Mar - 1516 Ce fut un choc pour lui d’entendre le nom de cet homme
 Riffel Lestrange, Lestrange ! Automatiquement, le nom de Bellatrix Lestrange lui venait a la tĂȘte, il n’existait pas quinze milles Lestrange sur terre Ă©tant donnĂ© que cette famille dĂ©sirait rester pur » ils ne se mĂ©langeais donc pas, quitte Ă  se marier avec des cousins
 Pff, pitoyable. Cette Bellatrix Ă©tait la femme qui avait torturer ses parents, naturellement, Neville mourrait d’envie de pouvoir les venger un jour, et ce bonhomme devait peu ĂȘtre le fils de cette odieuse et horrible femme, certainement mĂȘme car il paraissait assez jeune. Neville s’était rapidement approchĂ© de l’homme en brandissant sa baguette. Il n’aurait jamais cru qu’un Lestrange puisse devenir professeur dans cette Ă©cole pourtant
 Il fallait le croire, il Ă©tait lĂ  en compagnie d’une jeune femme, visiblement elle aussi professeur. D’ailleurs son visage lui rappelais quelque chose, il semblait l’avoir dĂ©jĂ  croiser quelque part
 Mais oĂč ? La question pour le moment ne restait sans rĂ©ponse, Neville restant trop prĂ©occupĂ© a savoir comment un Lestrange, adepte de la magie noire depuis toujours. Neville se planta enfin devant le certain Riffel, serrant sa baguette dans sa main et fronçant toujours les yeux. Il le fixa, Ă©coutant l’homme lui parler -Vous ĂȘtes Neville Londubat, n'est ce pas ? Le fils d'Alice et de Franck ... » Tout en disant cela, Lestrange le regardait l’air sadique. Il avait beau prendre un ton le plus triste possible, son regard le trahissait, dĂ©bordant de cruautĂ©, mĂ©chancetĂ©, tout comme celui de sa mĂšre tout simplement. C’était certainement fait exprĂšs, Neville seul pouvait remarquĂ© la vraie rĂ©action de l’homme face Ă  son entrĂ©e un peu surprenante, tandis que l’autre professeur ni voyait que du feu, elle ne pouvait qu’entendre Riffel jouĂ© la comĂ©die, en tout cas c’était plutĂŽt bien jouĂ©. Neville se sentit encore plus mal d’un coup, ce Riffel Ă©tait tout aussi cruel que sa mĂšre, rien qu’à sa façon de se comporter face Ă  ça, jouĂ© la comĂ©die pour se faire passer pour un gentil, on aura tout vu. Il faut avouĂ© que les Mangemorts Ă©tait plutĂŽt malin, mĂȘme trĂšs malin, mais ce n’était pas pour autant qu’il fallait se laisser berner. DorĂ©navant membre officiel de L’ordre du PhĂ©nix, Neville se battra contre ces mages noirs, quittes Ă  en perdre la vie si il finit par venger enfin ses parents. Bref, Neville fixait toujours Lestrange dans les yeux serrant encore un peu plus sa baguette. Il l’entendit dire, pff pitoyable comme si un mangemort pouvait Ă©prouver de la pitiĂ©. Neville soupira, et rĂ©pondit presque aussitĂŽt -Je n’ai pas besoin de votre fausse pitiĂ©, Lestrange ! » Neville lui avait parler d’un ton sec, tiens ça, ça ne lui ressemblait pas du tout ^^. Neville lĂącha des yeux ce Riffel pour regarder l’autre professeur, trĂšs jolie d’ailleurs. Elle n’avait pas l’air de savoir ou se mettre, elle restait silencieuse dans son coin
 Il l’avait dĂ©jĂ  vu, dans les couloirs de l’ordre du PhĂ©nix, bien sĂ»r ! Il lui aurait bien sourit mais il avait beau essayer, il n’y arrivait pas, trop Ă©nerver du fait d’avoir face Ă  lui un Lestrange ! Il reporta a nouveau son regard vers Riffel, mais pourquoi cet homme Ă©tait venue Ă  Poudlard ? C’était vraiment Ă©tonnant que le directeur l’ait laissĂ© enseigner ici, il avait du le berner. Vraiment malin ce Lestrange, mais aussi trĂšs malĂ©fique ! InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re En solitaire... Ou pas. [Pv Riffel] Dim 16 Mar - 1553 Riffel Lestrange redressa sa tĂȘte. Son regard sadique avait disparu, la pitiĂ© s'Ă©tait envolĂ© de ses lĂšvres. C'Ă©tait maintenant un homme qui avait plutot le visage d'un homme d'affaire... RĂ©servĂ©, hautain, peut ĂȘtre aussi scrupuleux, Riffel avait tout d'un sang pur au repos. Mais il savait que Ă  partir de maintenant, il allait devoir attaquer. Tant pis ... Sa baguette Ă©tait toujours dans sa manche, invisible aux yeux des deux sorciers de l'Ordre qui se tenaient devant lui. Il ne fallait pas qu'il la montre pour l'instant. Il ne devait leur laisser aucun temps de rĂ©action. Ils mourraient rapidement. Enfin ... Elle mourrait rapidement. Londubat par contre, avait deux possibilitĂ©s. Soit se faire torturer sur place puis devenir aussi fou que ses parents. Soit se faire maĂźtriser sur place et se faire torturer par la famille Lestrange au complet dans leur manoir ... Enfin, ce qu'il fallait maintenant, c'Ă©tait verrouillĂ© la porte sans que les membres du PhĂ©nix s'en aperçoive. Deux personnes Ă  combattre, cela pouvait aller, mais un troisiĂšme, cela risquait d'ĂȘtre difficile. Tout doucement, sans bruit, le verrou de la porte tourna ... une fois ... deux fois ... trois fois, et magiquement, pour cette derniĂšre. Les deux sorciers n'avaient rien vu, Ă©tant tournĂ© tous vers Riffel. Personne n'avait vu sa baguette, personne n'avait vu le verrou ... Riffel regarda alors Neville, enlevant ses cheveux de ses yeux, permettant Ă  Milena de voir son expression "Je suis dĂ©solĂ© pour vos parents, Mister Londubat. Je n'avait que 5 ans lorsque mon oncle, ma tante et mon pĂšre ont fait ce crime abominable. Heureusement, j'ai pu ne pas subir leur influence, Ă©tant emprisonnĂ©s Ă  Azkaban ... Comme vous devez vous en doutez, je n'ai pas Ă©tĂ© Ă  Poudlard, mais Ă  Durmstrang, au cas oĂč le Seigneur des TĂ©nĂšbres frapperait une nouvelle fois ... Maintenant, si vous continuez Ă  m'insulter, je devrais vous rĂ©duire au silence, Mister Londubat, en duel ... "Riffel ne quitta pas Neville du regard. Il Ă©tait un expert de l'Imperium, et il pourrait soumettre la jeune demoiselle avant de la tuer. Ce serait amusant ... D'un geste brusque, Riffel dit " Endoloris !!! "Sa baguette n'avait pas bougĂ© de sa manche, et elle avait dĂ©signĂ© Londubat, qui lui, n'Ă©tait pas armĂ©. Puis, son bras fit un long geste vers Milena, et le sortilĂšge d'Expulsion retentit. La sorciĂšre fut expulsĂ©e sur un mur, au loin, tandis que le Doloris atteignait petit Ă  petit sa cible sans dĂ©fences. Riffel sortit sa baguette, puis, d'un geste impatient, mit un soritlĂšge d'impassibilitĂ© sur la porte et les fenĂȘtres, tandis que celles ci ne laissaient plus sortit aucune image. Deux contre un ... Et il gagnait, en plus ... C'Ă©tait surement trop facile, mais bon, il Ă©tait un Mangemort, et pas un enfant de coeur. Le Doloris ferait bien l'affaire sur le jeune Londubat. Une maniĂšre de lui rappeler qui Ă©tait le MaĂźtre. En faites, les paroles qu'il avait dite avant de parler Ă©taient tout simplement pour que les sorciers ne se mĂ©fient pas. Si vous continuez ... Oui, les deux sorciers avaient dĂ» se mĂ©fier, se prĂ©prant mentalement Ă  une attaque future. Ils pensaient surement qu'un Mangemort ne mentait jamais, et que, lorsqu'il donnait un avertissement oral, il n'avertissait pas ... physiquement. Quels niais. Ils n'avaient pas du rencontrer Fol Oeuil ... Puis, sans attendre qu'ils ne se relĂšvent, Riffel lança un dernier sort, en direction de la sorciĂšre " Imperium !!! "AussitĂŽt, il sentit un lĂ©ger picotement au niveau de son bras. Il s'y Ă©tait tellement habituĂ© que sa premiĂšre pensĂ©e fut * Attaque Londubat ... Attaque Londubat ... TOUT DE SUITE * Milena DawsonRemplacante de DFCM et membre de l'Ordre Du PhĂ©nixNombre de messages 41Age 29Statut Professeur Remplacante DFCM et membre de l'Ordre Du PhĂ©nixAge du Perso 23 ansDate d'inscription 16/01/2008Sujet Re En solitaire... Ou pas. [Pv Riffel] Mar 18 Mar - 042 __Un mangemort, aucun doute. Milena fixait l'homme en face d'elle. Il allait sans doute les attaquer. Neville pointait dĂ©jĂ  sa baguette sur lui, Milena n'Ă©tait que spectatrice. Que pouvait-elle bien faire de toute façon? Sans doute aurait elle dut attaquer Lestrange plus tĂŽt. Mais le moment Ă©tait mal choisit. Peut ĂȘtre s'en irait il tout simplement. Hum... Pourquoi se l’imaginait-elle? Un mangemort est le mal incarnĂ©. Lestrange allait sans doute les tuer. Ils avaient l'avantage du nombre, mais Milena, bien qu'elle les connaissait, ne pouvait se rĂ©soudre Ă  utiliser les impardonnables. Question de principes... Et puis, si cela se savait, elle risquerait un emprisonnement Ă  perpĂ©tuitĂ© Ă  Azkaban. Le comble pour un professeur de DCFM. Mais elle savait bien que souvent, tout les professeurs de DFCM Ă  Poudlard finisse toujours finissent toujours leur vie ou leur mĂ©tier de façon tragique... Et cela n'Ă©tait pas faux. Pfff... Mais non, encore des paroles en l'air. Un peu comme les paroles de Lestrange, lors de son long discours. Milena avait bien compris son jeu. Elle restait sur ses gardes, mais ne tentait toujours rien... Erreur monumentale. " Endoloris !!! "Elle n'eut pas le temps de rĂ©agir, le sort percuta Neville de plein fouet. La baguette de Milena glissa furtivement et rapidement le long de sa manche. Elle l'empoignait et allait attaquer Lestrange, seulement, il fut le plus rapide. La jeune femme fut propulsĂ©e au loin. Elle s'abattit sur le mur avant de retomber lourdement au sol. Elle avait sentit ses os se craquer sous le choc. Elle jurait intĂ©rieurement. Les portes Ă©taient fermĂ©es, il n'y avait aucune sortie. Elle peina Ă  se relever. Mais Ă  peine Ă©tait-elle debout qu'elle lĂącha sa baguette. Ses lĂšvres tremblaient. Un frisson lui parcouru le corps. L'impĂ©rium venait de la toucher. Les mots de Riffel rĂ©sonnaient dans son esprit. Non, pas maintenant...! Elle n'avait pas Ă©tĂ© assez sur ses gardes... Cela payait... Milena plongea sa tĂȘte entre ses mains. Non, elle ne devait pas... Pourquoi? Pourquoi marchait-elle vers sa baguette. Son regard lançait la haine mĂȘlĂ© au supplice Ă  Lestrange. Milena serrait le point afin de ne pas ramasser sa baguette. L'emprise se resserrait. Elle prit son arme en mains. Elle s'approcha de Neville sans aucune rĂ©sistance. Non pas qu'elle ne voulait pas, mais qu'elle ne pouvait pas. Le pauvre souffrait dĂ©jĂ  assez, il fallait qu'elle pointe sa baguette sur lui
 Non, elle ne pouvait pas l’attaquer
 C’était impensable. Sa main tremblait, car oui, elle essayait tant bien que mal Ă  se dĂ©faire du sort. Tout de suite » Ces mots rĂ©sonnaient si forts dans sa tĂȘte
 Milena regardait Neville, et parvint Ă  articuler une formule, contre son Everte Statis
Neville dĂ©jĂ  Ă  terre fut propulsĂ© plus loin. Il Ă©tait rentrĂ© dans une des tables de la salle. Milena DĂ©tourna le regard vers Riffel. Ca y’est, elle l’avait attaquĂ©. Allait-il enfin cesser son petit jeu ? C’était lui qu’elle voulait attaquer, et non pas Neville
 Elle s’en voulait tellement
Au moins elle n'avait pas commis d'impardonnable sur Neville... Oui, elle aurait du agir plus tĂŽt. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re En solitaire... Ou pas. [Pv Riffel] Mar 25 Mar - 2320 Riffel regarda son sortilĂšge impardonnable foncĂ© directement vers le Londubat. Celui-ci souffrit alors, ses tripes devaient ĂȘtre chaude, son cerveau, bouillant, et son coeur, l'endroit oĂč il l'avait touchĂ©, devait ĂȘtre en feu... Oui, Riffel arborait dĂ©sormais un sourire sadique allant d'une oreille Ă  l'autre. Une particularitĂ© Lestrange, surement... Riffel regarda ensuite la professeur de Defence Contre les Forces du Mal se faire ensorceler par lui mĂȘme... Son Imperium Ă©tait trĂšs puissant, beaucoup plus que son Doloris, ou que l'Imperium de sa mĂšre, ou de sa tante. Riffel avait devellopĂ© ce don Ă  Durmstrang, oĂč il s'en servait pour s'amuser un peu .... Riffel vit donc Milena Dawson se levait, tel un robot, et avançait, baguette brandit, vers Neville Londubat. Le sort fusa, et le jeune Londubat fut projetĂ© quelques mĂštres plus loin, tombant sur une chaise de bois, et la fracassant sous son lourd poids. Riffel rĂ©flechissait. Qu'allait-il faure dĂ©sormais. Il s'Ă©tait laissĂ© emportait, peut ĂȘtre mĂȘme ne pourrait-il jamais refaire de cours d'Astronomie ... Il fallait trouver une solution. Soit effacer la mĂ©moire de ces deux individus, soit les tuer sans laisser aucune preuve. Ou alors, les faire disparaĂźtre ... Oui, les emmener avec lui chez les Lestrange serait un bon plan, surtout pour le jeune Londubat, sa tante, qui en ce moment Ă©tait assez de mauvaise humeur, retrouverait ainsi le plaisir de la torture ... Oui, cela pouvait ĂȘtre bon... Tout d'abord, il pensa Ă  rapatrier Londubat. Oui, avec un petit mot doux pour sa tante, lui disant tout son amour de neveu par alliance ... D'un geste de la baguette, il fit apparaĂźtre des cordes qui se dirigĂšrent vers Neville. Elles l'entourĂšrent, et le serrĂšrent si fort qu'il ne put respirer que trĂšs briĂšvement ... Ensuite, il murmura une formule Portus, transformant ainsi ses cordes en portoiloin... 1 ...... 2 ..... 3 !!! Riffel vit la lumiĂšre bleu, et Londubat s'Ă©vapora de la salle des profs. Oui, on pouvait quitter Poudlard grĂące Ă  un Portoloin, alors qu'on ne pouvait pas y entrer. Etrange magie qui Ă©tait Ă  l'oeuvre... Riffel regarda ensuite Milena Dawson, toujours sous l'emprise de son sortilĂšge, semblant lutter de toutes ses forces pour resister au soritlĂšge de l'Imperium. D'un geste machinal de la baguette, Riffel dĂ©verouilla la porte. Il allait faire s'Ă©vanouir Milena, lui faire boire une petite potion d'oubli, et la transporter 'Ă  Sainte Mangouste'... Oui, il pourrait ainsi partir tranquillement sous l'oeuil de tous, avant de transplaner hors de l'enceinte de Poudlard. Un portoiloin Ă©tait dĂ©jĂ  bien supect, sĂ»rement que le ministĂšre n'allait rien y faire, mais deux... c'Ă©tait dĂ©jĂ  beaucoup plus risquĂ©. Riffel fit alors un geste de la baguette, et murmura Tu vas me suivre sans rĂ©sister... Allez ... On ouvre la porte ... La serrure crocheta. Et on va me suivre gentiement ... StupĂ©fix ! Milena tomba, mais il la rattrapa Ă  temps. Il la tenait dans ses bras, prenant la baguette de la jeune sorciĂšre en mĂȘme temps, et commença Ă  marcher vers la porte. Quand celle-ci s'ouvrit ... Un jeune homme, devant avoir l'Ăąge de Milena ou de Riffel, se tenait devant lui. Riffel eu alors une vision d'une petite phrase que Narcissa lui avait Ă©crite, sa marraine "Bellatrix s'est amusĂ© avec un des professeur de Poudlard, celui de vol. Tu ne devrais pas l'approcher, car vu comment il s'est fait humilier, il ne doit plus voir les Lestrange en peinture... Je ne vais pas te donner les dĂ©tails, ce serait vulgaire, mais disons qu'il a tout dit, et tout montrĂ© Ă  Bella ... " Oui, ce devait ĂȘtre ce prof lĂ , assez beau garçon, complĂštement diffĂ©rent de Riffel, mais pourtant pas trĂšsd angĂ©lique ... Riffel, se remĂ©morant du dicton la meilleure dĂ©fence, c'est l'attaque, dit clairement, mais rapidement Elle semblait s'ĂȘtre complĂštement Ă©vanoui, lorsque je l'ai vu ici ... Mes sortilĂšges de rĂ©animation n'ont pas marchĂ©, je prĂ©fere l'envoyer Ă  Ste Mangouste ... Voulez-vous m'aider, au moins jusqu'Ă  PrĂ©-Au-Lard ? AprĂšs, je pourrai me dĂ©brouiller ... Lorenzo ChristensenMembre de l'OrdreNombre de messages 92Age 32Statut Membre de l'Ordre et professeur de VolAge du Perso 20 ansDate d'inscription 28/10/2007Sujet Re En solitaire... Ou pas. [Pv Riffel] Mer 26 Mar - 2118 Lorenzo Ă©tait inquiet. Il avait rendez vous avec Milena, elle devait l’assister Ă  son cour de vol comme ils l’avaient prĂ©vu des semaines auparavant ! Il ne pensait pas le moin du monde que Milena lui avait posĂ© un lapin. C’était pas aprĂšs avoir passĂ© une longue partie de leurs Ă©tudes Ă  Poudlard Ă  aimer Lorenzo que Milena allait lui faire faux bond ! Plus tard, il dĂ©cida de la chercher. Dortoirs, bureau, classes et pour finir, salle des professeurs. Il ne voyait plus d’autre solution que d’aller lĂ -bas
 En arrivant, il entendit de drĂŽles de bruits
 Une voix masculine, mais il n’entendit pas ce qu’il disait. Tout ceci ne lui inspirait rien de bon. Il s’apprĂ©ta Ă  entrer lorsqu’il entendit un cliquetis dans la poignet de la porte. Elle venait d’ĂȘtre dĂ©vĂ©rouillĂ©. Par reflexe, il sortir sa baguette, prĂšt Ă  attaquer. Mais la porte ne s’ouvrit pas. Il s’en occupa alors lui se passa alors trĂšs vite. Un professeur, brun, teint blanc, regard noir, tenant Milena par les Ă©paules. Seulement, elle Ă©tait mal en point. Avant qu’il ne puisse s’avancer, le professeur en face de lui. Il parla tellement vite qu’il Ă©tait peu crĂ©dible. Lorenzo sentait monter en lui de la colĂšre. De la haine. Dans la voix de son interlocuteur, se trouvait le mĂȘme grain que dans la voix de Bellatrix Lestrange. Aucun doute. Il n’était autre que Riffel. Il n’était jamais tombĂ© face Ă  lui, et par consĂ©quent, ne connaissait pas son physique. Il y avait donc une premiĂšre fois Ă  tout. Sous le poids de la colĂšre, Lorenzo s’avanca tendit sa baguette et sans mĂȘme attendre, Riffel se retrouva propulsĂ© en arriĂšre. Un sortilĂšge impronnoncĂ©. Il savait un duel inĂ©vitable. Il allait donc pouvoir se vanger de cette chere Bellatrix qui s’était jouĂ© de lui. L’humiliation. Le temps que Riffel reprenait ses esprits, Lorenzo rattrapa Milena, prit son poul et la posa contre le fauteuil. Il fallait qu’elle soit en dehors du champs d’action. Par magie, il dĂ©placa donc le fauteuil en dehors de la salle des professeurs et ferma la porte. Quelqu’un allait vite la retrouver. Le couloir Ă©tait plutĂŽt Que lui as-tu fait ? Etait-elle seule ? De quelle droit t’en prends-tu a elle ?Riffel venait de se lever. Jamais il n’avait du voir quelqu’un d’aussi jeune que Lorenzo aussi enervĂ©. Ses veines palpaient Ă  travers ses joues. Sa main droite qui tenait sa baguette Ă©tait tellement serrĂ©e que les veines Ă©taient Ă©galement visibles. Quant Ă  celle de gauche. Elle Ă©tait refermĂ©e en poing. Le regard de l’Italien Ă©tait meurtrier. Il s’approcha de Riffel l’attrapa par le col, la baguette appuyĂ©e dans le cou de son adversaire - PARLE ! AVANT QUE JE NE TE TUE !Lorenzo Ă©tait hors de lui. Il allait enfin se venger du mal que lui avait fait la charmante Bellatrix. Les cicatrices morales et physiques allaient toutes ĂȘtres vengĂ©es Ă  mort. Elle allait recevoir le cadavre de son cher neveux. Elle n’en serait que ravie ! Revoir son neveux plus tĂŽt que prĂ©vus allait sĂ»rrement lui faire plaisir ! Tu va payer pour ta tante, Lestrange ! Si tu es aussi mou qu’elle ne l’est au lit, je te promet une mort rapide ! InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re En solitaire... Ou pas. [Pv Riffel] Mer 26 Mar - 2256 Riffel regarda le jeune homme. Il avait dĂ©jĂ  la baguette brandie ? Bien, un duel s'annonçait, tant mieux, c'Ă©tait toujours plus amusant, lorsqu'on pouvait pimenter un peu la vie ... Riffel regarda les yeux mĂ©fiants et pleins d'horreur du jeune professeur. Riffel sentait dans ce regard de lk'amour ... Pfff ... Du n'importe quoi, Ă  quoi servait l'amour, seule la passion pouvait rĂ©gner ... Chez certains, c'Ă©tait la passion meurtriĂšre, la passion manipulatrice ... Pour ce jeune homme, c'Ă©tait la passion amoureuse ... En plus, il devait avoir tromper cette jeune donzelle avec Tantine ... Hahaha, elle avait bien dĂ» s'amuser, car en effet, c'Ă©tait bien son genre jeune insouciant et ... en manque . Riffel sauta alors vers le mur. Non pas qu'il ait fait exprĂšs, ridicule, se faire projeter. On voyait bien que ce n'Ă©tait que parce qu'il avait cette jeune femme dans les bras. D'ailleurs, celle-ci fut mise sur un fauteuil et disparut de la salle des profs. Surement voulait il la protĂ©ger. C'Ă©tait bien trop prĂ©visible... Bien, maintenant Riffel allait se relever. Ou Ă©tait sa baguette. Oh non, elle Ă©tait tombĂ©e. Tant pis, il la rĂ©cupĂ©rerait plus tard... Tiens, le jeune Lorenzo essayait d'assouvir sa vengeance. Evidemment, tomber sur le neveu de la personne qui vous avez fait subir les pires tortures physiques et morales, il n'allait pas boire en l'honneur des Lestrange... Il Ă©tait bien impulsif, ce membre de L'Ordre, il plaisait Ă  Riffel... Bella avait dĂ©finitivement bon goĂ»t, en matiĂšre de victime. DĂ©jĂ , elle verrait le jeune Londubat, apportĂ© comme un cadeau de NoĂ«l, et bientĂŽt, il verrait la tĂȘte de celui qu'elle avait torturĂ©. Oui, Riffel ne doutait pas, Lorenzo serait aveuglĂ©, aveuglĂ© par son petit amour. Enfin, peut ĂȘtre qu'il rĂ©agissait tout de mĂȘme trĂšs mal. Neville n'avait pas Ă©tĂ© comme ça, il avait simplement tentĂ© de se calmer. Enfin, Londubat n'Ă©tait plus lĂ  pour le raconter. DĂ©sormais, cela ne se jouait qu'entre Lorenzo et Riffel. Deux jeunes recrues, deux diffĂ©rents genres, rĂ©prĂ©sentant trĂšs caricaturellement les deux camps, l'un, beau comme un ange, aveuglĂ© par l'amour, et l'autre, aussi machiavĂ©lique que le diable, sĂ©duisant comme le vice, et aussi puissant que l'autre. Le combat du Bien et du Mal, oui, cela sonnait bien "Entre Bien et Mal, l'Eternel Combat"Oui, cela sonnait dĂ©finitivement, certainement, et publicitairement bien... Riffel entendit alors les quelques cris de son homologue masculin Que lui as-tu fait ? Etait-elle seule ? De quelle droit t’en prends-tu a elle ? PARLE ! AVANT QUE JE NE TE TUE Tu va payer pour ta tante, Lestrange ! Si tu es aussi mou qu’elle ne l’est au lit, je te promet une mort rapide !Riffel, toujours une baguette sur le coup, rigolait. Il riait au diable, tellement hilarante Ă©tait sa situation. Pourtant, ce qui le faisait rire n'Ă©tait aps trĂšs amusant pour Lorenzo, semblait il. C'est alors que Riffel tourna la tĂȘte. Il Ă©tait comme un chat se frottant Ă  la main de son maĂźtre, lui par contre, se frottait Ă  la baguette... Mon chĂšre jeune EphĂšbe ... Calme-toi, voyons ... Tranche moi la gorge, vas-y ... Il te suffit d'un sort, n'est ce pas ... Eh bien fais le, pendant que je m'amuse avec ton amie ... Oui, car vois-tu, peut ĂȘtre n'est elle pas mort, mais il existe d'autres façons que l'Avada Kedavra. Tu rĂ©duirais nous, les Mangemorts, si tu disais que nous ne savons faire que ce sortilĂšge inuile. Il existe par contre des choses tuant lentement, sans douleur ... Penses-tu peut ĂȘtre que tu vas rĂ©ussir Ă  la guĂ©rir ? A ce que je sache, personne n'est ici. La jeune directrice semble ne pas ĂȘtre lĂ , vu que sa remplaçant est ta jeune promise... Et alors, qu'attends tu pour chercher l'antidote que je possĂšde ? Maintenant, tu vas me dire exactement crois-tu que je m'amuse ? Oui, je m'amuse Ă  te voir soufrir ... Pourtant, je n'ai aucune baguette, n'est ce pas ? La mienne est partie Ă  quelques mĂštres de lĂ  ... Avis !!!! Riffel avait repris la baguette de Milena, toujours cachĂ©e sous sa manche. Une nuĂ©e d'oiseau s'Ă©chappĂšrent d'on-ne-sait-ou, et s'envolĂšrent sur Lorenzo, lui gachant momentanĂ©ment la vue. Une seconde avait suffit Ă  Riffel pour s'Ă©chapper de la salle... Il avait donnĂ© la trouille Ă  ce jeune empotĂ©. Il se dirgea avec quelques soubresauts vers le fauteuil, et laissa la baguette de Milena sur son ventre... Riffel arriva Ă  sa tour. Il parcourut son appartement, en cherchant la baguette de son grand-pĂšre. C'Ă©tait un bijou de famille, la baguette de Rudolf Lestrange. Riffel l'avait arborĂ© Ă  Durmstrang, mais aprĂšs que son pĂšre soit rĂ©apparu, il avait pensĂ© lui redonner, et en avait fait fabriquer une autre, mais Rabastan avait dit que c'Ă©tait Ă  lui de l'arborer. NĂ©anmoins, Ă  Poudlard, il avait prĂ©fĂ©rĂ© la sienne. En effet, la baguette de Rudolf Lestrange n'Ă©tait pas commune un manche d'or, 42 cm de longueur, et en guise d'Ă©lement un filament d'un croc de basilique. Oui, cela existait. En faites, c'Ă©tait des gĂ©nĂ©rations auparavant que la baguette avait Ă©tĂ© fabriquĂ©e. C'Ă©tait l'aĂźnĂ©, toujours, qui en hĂ©ritait. Rabastan en avait hĂ©ritĂ©, puis, c'Ă©tait Riffel. Celui-ci, avec la baguette familiale, fit venir sa propre baguette du haut de sa tour. Puis, il plia ses affaires, et prit comme portoloin un paquet de copie... Riffel Lestrange s'en allait de Poudlard. De toute façon, il n'y avait pas fait beaucoup de biens Ă  cette Ă©coile. Et puis, il n'aimait pas enseigner, il prĂ©fĂ©rait ... tuer ... Contenu sponsorisĂ©Sujet Re En solitaire... Ou pas. [Pv Riffel] En solitaire... Ou pas. [Pv Riffel] Page 1 sur 1 Sujets similaires» Solitaire [Libre]» Encore et toujours la mĂȘme... PV RiffelPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumLast School - Ou fini la rĂ©alitĂ©? Ou commence l'illusion? Ou l'art de se divertir La boite Ă  souvenirs Ancien LS Les DiscutionsSauter vers MotscroisĂ©s Ă©ventuellement liĂ©s. En se basant sur les rĂ©ponses ci-dessus, nous avons Ă©galement trouvĂ© des indices qui sont peut-ĂȘtre similaires ou en rapport avec contre l'aristo bien sĂ»r, mais pas tellement loin du bureau. Quelqu'un qui Recherche - DĂ©finition Recherche - Solution Les 3 meilleures solutions pour TRES INTERESSE Solution DĂ©finition APRETRES INTERESSE EN 4 LETTRESATTIRETRES INTERESSE EN 6 LETTRESAVIDETRES INTERESSE EN 5 LETTRESD'autres solutions pour TRES INTERESSE Solution DĂ©finition ART EGOIL INTERESSE LE PSYCHANALYSTEPIEELLE S'INTERESSE A CE QUI BRILLERULE GENIE NE S'Y INTERESSE PASVENDEUR BENEVOLEPAS INTERESSEBLASEQUE PLUS RIEN N'INTERESSEQUI NE S'INTERESSE PLUS A RIENBLASEEQUI NE S'INTERESSE PLUS A RIENCALCULATEURINTERESSECAPTIVEINTERESSECITESA VIE INTERESSE MOINS LES RURAUXCLIMATOLOGUE CLINICIENNEELLE S'INTERESSE AUX MALADIESCONCERNEINTERESSECONCRETS'INTERESSE AUX APPLICATIONSCORAILLEURTYPE QUI S'INTERESSE AUX SQUELETTESCURIEUX ECLECTISMEATTITUDE D'ESPRIT QUI S'INTERESSE A TOUS LE SUJETSECOS'EST INTERESSE AU PENDULE DE FOUCAULTEGOISTEINTERESSERIEN NE L'INTERESSE EN DEHORS DE LUI-MEMEJe propose une nouvelle solution ! Compte-rendu de la recherche pour TRES INTERESSE Lors de la rĂ©solution d'une grille de mots-flĂ©chĂ©s, la dĂ©finition TRES INTERESSE a Ă©tĂ© rencontrĂ©e. Qu'elles peuvent ĂȘtre les solutions possibles ? Un total de 23 rĂ©sultats a Ă©tĂ© affichĂ©. Les rĂ©ponses sont rĂ©parties de la façon suivante 3 solutions exactes 0 synonymes 20 solutions partiellement exactes D'autres dĂ©finitions intĂ©ressantes Solution pour FAIT COMME UN GRAND DUCSolution pour ACTION DE DECHIFFRER UN TEXTESolution pour PARTIE DU SYSTEME NERVEUX CENTRAL SITUEE DANS LA COLONNE VERTEBRALESolution pour QUI A RAPPORT A LA LUETTESolution pour ACTION DE SE RENDRE AUPRES DU CLIENT Solution pour CONFORME AUX REGLES DE LA SOCIETESolution pour RESINE EXTRAITE DE LA FERULESolution pour ENFONCE DANS LA BOUESolution pour QUI CONCERNE LES OISEAUXSolution pour EVENEMENTS INATTENDUS . 386 390 56 254 125 373 287 490

tres interesse ou pas tellement mots croises